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Paul Craig Roberts, ancien ministre adjoint aux Finances U.S. et rédacteur adjoint du Wall Street Journal considère que l’affaire de Charlie Hebdo comporte bien des caractéristiques des opérations sous fausse bannière.

Source : www.paulcraigroberts.org/2015/01/13/charlie-hebdo-paul-craig-roberts/

Paul Craig :

L’assaut contre les bureaux des dessinateurs était une attaque disciplinée et professionnelle, de celles associées aux forces spéciales hautement entraînées. Pourtant les suspects qui ont par la suite été rabattus puis tués semblaient dilettantes, et empotés. C’est comme s’il s’agissait de deux groupes d’individus différents.

D’habitude les terroristes musulmans sont prêts à mourir lors de l’assaut. Pourtant les deux professionnels qui ont frappé Charlie Hebdo étaient résolus à s’échapper et y sont parvenus, un exploit incroyable. Leur identité a soi-disant été établie à la suite de l’affirmation qu’ils avaient, comme par hasard, laissé aux autorités leur carte d’identité dans la voiture avec laquelle ils ont fui. Une telle erreur est incohérente avec le professionnalisme de l’attaque et me rappelle le passeport, intact, miraculeusement découvert parmi des ruines des deux tours du World Trade Center et qui a servi à dresser l’identité des pirates présumés du 11 septembre 2001.

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C’est une conclusion logique que la carte d’identité abandonnée dans la voiture soit celle [d’un] des deux frères Kouachi, des pigeons tout trouvés, tués plus tard par la police, et pas celle des professionnels qui ont attaqué Charlie Hebdo. Un fait important qui appuie cette déduction est l’information selon laquelle le troisième suspect de l’attaque, Hamyd Mourad, le chauffeur présumé de la voiture qui a servi à fuir, lorsqu’il a vu son nom qui circulait sur les réseaux sociaux en tant que suspect, s’est rendu compte du danger qu’il courait et s’est vite livré à la police pour sa propre protection pour éviter de se faire assassiner par les forces de sécurité, en tant que terroriste.

Hamyd Mourad affirme qu’il dispose d’un alibi en béton armé. Dans ce cas, cela fait de lui le saboteur d’une attaque sous faux drapeau. Les autorités vont devoir raconter que, bien qu’elles se soient trompées sur Mourad, elles avaient raison pour les frères Kouachi. Alternativement, Mourad pourrait se voir contraindre ou torturer pour livrer une espèce de confession qui vienne en appui au récit officiel.

Les médias européens et états-uniens ont dédaigné le fait que Mourad se soit livré de lui-même pour éviter de se faire tuer comme terroriste puisqu’il a un alibi. J’ai tapé Hamid Mourad sur Google et tout ce que j’ai trouvé (le 12 janvier) venait des principaux médias US et européens rapportant que le troisième suspect s’était livré. La cause de ce geste était absente des rapports. Les nouvelles furent rapportées de façon à donner du crédit à l’accusation. Le suspect qui s’est livré faisait partie de l’attaque sur Charlie Hebdo. Pas une seule source médiatique corporatiste US n’a rapporté que le suspect présumé s’était livré parce qu’il disposait d’un alibi en béton armé.

Certains médias n’ont fait que rapporter le fait que Mourad se soit livré dans un titre, sans détails dans l’information. La liste que j’ai trouvée sur Google comprend le Washington Post (le 7 janvier par Griff White et Anthony Faiola) ; Die Welt (Allemagne) « Un suspect s’est livré à la police en relation avec le massacre de mercredi dans les bureaux du magazine satyrique parisien, Charlie Hebdo » ; ABC News (le 7 janvier) « Le plus jeune suspect dans l’attaque de Charlie Hebdo se livre à la police » ; CNN (le 8 janvier) « Selon des sources, l’Agence France Presse a rapporté qu’un suspect dans l’attaque âgé de 18 ans s’était livré à la police ».

Une autre énigme dans l’histoire officielle qui reste sans diffusion de la part des médias est le suicide présumé d’un membre de grade élevé de la police judiciaire française, qui a joué un rôle important dans l’enquête du Charlie Hebdo. Pour des raisons inconnues, Helric Fredou, un officier de police impliqué dans la plus importante enquête de sa vie, a décidé de mettre fin à ses jours dans son bureau au commissariat le 7 ou le 8 janvier (les deux dates sont rapportées dans les médias étrangers) au beau milieu de la nuit, alors qu’il rédigeait le rapport de son enquête. Une recherche sur Google à 6 heures du soir, heure de la côte est aux USA (–6 h par rapport à la France donc minuit, ndlr) le 13 janvier ne révèle aucun article des médias corporatistes U.S. sur cet événement. Les médias alternatifs le rapportent, comme le font certains journaux britanniques, mais sans soupçonner ou mentionner la disparition ou non de son rapport. Le récit officiel est que Fredou souffrait de « dépression » et de « surmenage », mais aucune preuve n’est fournie. La dépression et le surmenage sont les explications standard des morts mystérieuses qui ont des implications troublantes. (www.panamza.com/160115-suicide-charlie-bougrab)

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Une fois de plus nous voyons la presse écrite et les médias TV des USA servir de ministère de la propagande à Washington. En lieu et place d’une investigation, les médias répètent le récit improbable du gouvernement.

Il convient que nous réfléchissions, tous. Pourquoi les Musulmans seraient-ils davantage enragés par des dessins dans un magazine parisien que par des centaines de milliers de Musulmans tués par Washington et ses vassaux français et de l’OTAN dans sept pays différents au cours des 14 dernières années ?

Si les Musulmans voulaient marquer le coup pour les dessins, pourquoi ne pas engager des poursuites juridiques pour incitation à la haine ? Imaginez ce qui arriverait à un magazine européen osant caricaturer les Juifs comme Charlie Hebdo a caricaturé les Musulmans. En effet, en Europe les gens se font mettre en prison pour avoir enquêté sur la Shoah, sans que tous ses aspects aient entièrement été confirmés.

Si les Musulmans sont responsables de l’attaque sur Charlie Hebdo, quel objectif musulman ont-ils atteint ? Absolument aucun. En effet, l’attaque attribuée aux Musulmans a mis fin à la sympathie et au soutien français et européens pour la Palestine, ainsi qu’à l’opposition européenne à davantage de guerres US contre les Musulmans. Tout récemment, la France avait voté à l’ONU avec la Palestine et contre la position US et israélienne. Cette impression d’une politique étrangère française indépendante avait été renforcée par la récente déclaration du Président de la France selon laquelle les sanctions à l’encontre de la Russie devaient cesser.

Clairement, la France témoignait de trop d’indépendance en politique étrangère. L’attaque sur Charlie Hebdo sert à intimider la France et à la replacer sous le pouce de Washington.

Certains argueront que les Musulmans sont assez stupides pour se tirer une balle dans la tête de cette façon. Mais comment réconcilier une telle stupidité présumée avec les attaques professionnelles présumées musulmanes du 11 septembre 2001 et du Charlie Hebdo ?

Si nous croyons au récit officiel, l’attaque du 11 septembre 2001 contre les USA met en scène 19 Musulmans, surtout des Saoudiens, sans aucun soutien gouvernemental ou de la part de services de renseignement, qui ont réussi à berner non seulement toutes les 16 agences de renseignement US, le National Security Council, Dick Cheney et tous les néoconservateurs occupant de hautes fonctions dans tout le gouvernement US, et la sécurité des aéroports, mais aussi les services de renseignement de l’OTAN et du Mossad israélien. Comment est-il possible que des gens si intelligents et si habiles, qui ont infligé le coup le plus humiliant de l’histoire du monde à une prétendue Superpuissance les doigts dans le nez, tout en donnant tous les indices de leurs intentions, puissent être assez stupides pour se tirer une balle dans la tête, quand ils auraient pu mettre la France dans la tourmente avec une simple procédure juridique ?

Le récit de Charlie Hebdo ne tient tout simplement pas la route. Si vous y croyez, vous ne faites pas le poids face à un Musulman.

D’aucuns, qui pensent être des experts, diront qu’une attaque sous fausse bannière en France est impossible sans la coopération des services de renseignements français. À cela, je dis que c’est une quasi-certitude que la CIA dispose d’un plus grand pouvoir sur les services de renseignements français que le président de la France en personne. L’Opération Gladio le prouve. La majeure partie du gouvernement italien ignorait tout des attentats à la bombe perpétrés par la CIA et les services d’espionnage italiens contre des femmes et des enfants européens, et imputés aux communistes afin de diminuer le vote communiste au moment des élections.

Les citoyens des USA sont un peuple lamentablement mal informé. Toute l’histoire est une histoire d’opérations sous fausse bannière. Pourtant les citoyens des USA rejettent ces opérations attestées comme des « théories de la conspiration », ce qui ne fait qu’indiquer que le gouvernement est parvenu, avec succès, à laver le cerveau des citoyens US insouciants et à les priver de la capacité à reconnaître la vérité.

Les citoyens US sont premiers parmi les nations captives.

Qui va les libérer ?

Par Paul Craig Roberts, le 13 janvier 2015,
traduction Will Summer, Globale Presse


Charlie Hebdo : Hollande et Valls en eaux troubles

Il y a eu un grand cafouillage médiatique autour de ces attentats sur le nombre de « terroristes », le nombre d’otages supposés et les différentes interventions policières. L’État ou du moins ce qu’il en reste doit donner une version officielle qui n’est pas arrêtée et qui pose certainement problème. Cela à un tel point que le CSA a convoqué tous les médias pour les mettre au pas quant à leur manière d’informer, il en ira de même pour la grande presse nationale qui devra respecter les injonctions et les procédures imposées par le pouvoir pour diffuser des informations à ce sujet. Tous nos militaires et policiers envoyés au feu sont eux tenus de se taire même si la version qui leur sera officiellement donnée ne correspond en rien à la réalité sur le terrain. Toute personne qui remettrait en cause la pseudo version officielle des événements peut dans certains cas être prise à partie. Dieudonné risque 7 ans d’emprisonnement pour apologie du terrorisme pour avoir simplement dit : « Ce soir, je me sens Charlie Coulibaly ». Ainsi comme il est d’usage, nous célébrons la liberté d’expression au moment même ou toutes les dispositions sont prises pour tenter de la détruire définitivement.

Charlie Hebdo fut lancé grâce à des fonds secrets de l’Élysée. En matière de liberté d’expression on peut faire mieux. S’il est essentiel de condamner l’horreur des assassinats, il ne faut pas se tromper de cible.

Actuellement absolument rien ne permet d’affirmer que les frères Kouachi et Coulibaly sont les auteurs de ces attentats. Notre gouvernement doit en apporter les preuves formelles, or il n’en est rien. Une commission d’enquête citoyenne indépendante pourrait apporter toute la lumière sur ces attentats et combattre certaines contre vérités gouvernementales. Selon plusieurs témoignages et une vidéo, Coulibaly serait tombé sous les balles les mains attachées.

www.liveleak.com/view?i=869_1420833044

Il semble bien difficile alors d’affirmer qu’il est l’auteur des 4 meurtres dans ce magasin Hyper Casher. Aurait-il eu une formation djihadiste pointue au point de maîtriser une Kalachnikov sans les mains ?

En ce qui concerne les frères Kouachi, tout le monde se demande si tout terroriste se promène avec sa carte d’identité ? A quelle fin ? Afin de ne pas être en retard sur les lieux du futur crime en cas de contrôle d’identité ? Non seulement Kouachi aurait précautionneusement pensé à prendre ses papiers avant l’attentat mais il aurait par inadvertance laissé tomber sa carte d’identité pendant sa cavale. Une cavale d’ailleurs très mal préparée, sans sandwich, ce qui aurait contraint les frères Kouachi à braquer avec Kalachnikov et lance roquette une station service pour se ravitailler en victuailles non Halal d’après le Daily Mail. Toujours dans le même esprit, après s’être fait repérés à visage découvert dans une station service dans l’Aisne, les frères Kouachi se seraient réfugiés dans une imprimerie sans issue, non loin de là, pour finalement y être abattus.

En 48 heures, ils ont parcouru à peine 43 km soit à peine 1 km/h de moyenne, autant faire ce parcours à pied. Ils avaient largement le temps de faire Bruxelles-Sana’a (Yémen) via Pékin ou même Honolulu. Pourquoi le Yémen ? Tout simplement parce qu’officiellement Al Qaïda Yémen revendique ces attentats. Cette organisation peut coordonner des opérations meurtrières en plein cœur de Paris, à 5 500 kilomètres de sa base, ce qui demande une logistique très sophistiquée (renseignements, repérages, armes, munitions, équipements, faux papiers, argent, etc.) Par contre, Al Qaïda Yémen n’avait pas prévu ou était dans l’incapacité de rapatrier ses supposés agents qui sont à seulement 7 heures de vol. Sans doute n’y avait-il plus de places dans les avions en direction du Yémen. Ils s’y sont pris trop tard pour la réservation des billets, pas de chance ! Pour des pro de la logistique terroriste internationale, c’est trop bête, décidément !

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Les agissements de notre gouvernement ont été totalement incohérents lors de ces événements. Notre président en chef s’est rendu sur les lieux de l’attentat sans aucune préparation de protection particulière. Par la suite, au lieu d’instaurer l’état d’urgence par précaution, le gouvernement invite tous les français à manifester dans la rue au nom de JE SUIS CHARLIE. La France était officiellement sous attaque terroriste mais a reçu 44 chefs d’État pour l’occasion. Alors à quoi joue-t-on ? Posez-vous la question !

Ces événements ont suscité un débat sur la peine de mort en France. Mais la peine de mort existe déjà. Par certaines cabales des hommes sont accusés à tort et tués par nos forces de l’ordre. Le débat dans cette histoire devrait porter sur la haute trahison et sur les outils que les citoyens seront en mesure de construire ou pas afin de contrôler les agissements d’une certaine élite. Sans cela, il n’existera ni liberté, ni citoyenneté, ni démocratie, ni égalité, certains vivant en dehors du cadre des lois qu’ils ont eux-mêmes fixé.

Frédéric Morin, 15 janvier 2015.