Après 17 années de procédure ralentie par le ministère de la santé et des expertises contradictoires, le Conseil d’État reconnaît le vaccin Pentacoq responsable d’un handicap à 95 % chez un bébé et condamne l’État à verser plus de 3 millions d’euros d’indemnités. (Conseil d’État, 24 avril 2012)

A l’âge de 5 mois, Inès reçoit le vaccin Pentacoq (Diphtérie, Tétanos, Poliomyélite, Coqueluche et Haemophilus b) dans le cadre de la vaccination obligatoire (seuls les 3 premiers l’étaient).

Une semaine plus tard, Inès est hospitalisée en urgence pour des troubles neurologiques graves qui la laisseront handicapée à 95 %.

Alors que, selon la directive européenne de juillet 1985 sur le droit à la consommation, un produit est défectueux dès le moment où il n’offre pas la sécurité à laquelle on est en droit de s’attendre, le fabricant, Sanofi-Pasteur n’a pas été condamné puisque l’administration du vaccin répondait à une obligation.

Que fera l’État français pour cet autre enfant qui est devenu autiste après ce même vaccin Pentacoq et reconnu handicapé à plus de 80 % ?

Le 5 décembre 2005, Sacha, deuxième d’une famille de trois enfants, reçoit le vaccin Pentacoq, puis deux rappels les 9 janvier et 20 février 2006 alors que ce vaccin a été retiré du marché le 22 décembre 2005 par les autorités sanitaires. Très vite s’installeront des troubles de la croissance staturo-pondérale avec regard fuyant en permanence, incapacité à suivre un objet, chutes fréquentes à la marche suivies de tremblement de la tête aux pieds, mouvements désordonnés des avant-bras avec poignets et doigts en extension.

Ses parents déposeront plainte prochainement. Faudra-t-il attendre aussi longtemps que pour Inès, alors que la jurisprudence devrait s’appliquer ?

Combien de centaines, voire de milliers d’autres enfants présentent-ils des troubles neurologiques sévères très handicapants et dont les soins sont essentiellement à la charge des parents ?

D’après le CDC (Centers for Disease Control and Prevention), les seuls cas d’autisme sont passés de 1 cas sur 10 000 naissances au cours des années 1980 aux États-Unis à 1 cas sur 166 naissances en 2003, « grâce » principalement aux vaccinations multiples dès la naissance.

Dr Marc Vercoutere, Morphéus n° 63