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Mise en garde

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Nous ne souhaitons pas par ce texte susciter des vocations d’apprentis alchimistes. Nous disposons aujourd’hui certes de moyens bien supérieurs à ceux que pouvait avoir un alchimiste du Moyen-Âge. Micro-onde, plaque chauffante, magnétron, feu à gaz, récipient en verre, mercure, acides et autres diluants en tout genre faciles à obtenir dans le commerce. N’importe qui peut aujourd’hui se procurer la table de Mendeleïev et tenter un coup d’effet protonique avec son four à micro-onde pour quelques transmutations expérimentales aléatoires. Il existe de réels dangers à tenter certaines expériences, le mercure est un neurotoxique puissant, des composants chimiques mis ensemble sur la base de ce que nous ébauchons peuvent créer du fluor qui ingéré se transforme au contact de nos muqueuses en acide fluorhydrique (situation mortelle), d’autres expériences peuvent s’avérer explosives soufflant votre maison, vous et vos proches. Nous ne souhaitons pas perdre nos lecteurs de la sorte. L’objet de cet article est de simplement démontrer que l’alchimie est ancestrale, qu’elle relève d’une science nanotechnique qui nous dépasse et qu’elle recèle une sagesse dont les meilleurs alchimistes occidentaux ne furent qu’un reflet.

N’est-il pas mentionné d’ailleurs dans le livre 1 de Toth l’Atlante : « Ne révèle pas mes secrets aux peuples du Nord ni à ceux du Sud, sinon tu subiras mon châtiment ». Ne souhaitant ni déchaîner les passions des hommes, des Dieux, des Atlantes ou encore des marchés boursiers, nous nous cantonnerons à démontrer que l’Alchimie n’est pas une supercherie et que depuis l’Égypte antique elle permît la transmutation des métaux, entre autres choses.

Al-Khem-ia

La racine du mot « alchimie » vient d’Égypte dont les habitants se nommaient peuple de Khem qui signifie Terre Noire (œuvre au noir = première étape du Grand Œuvre). Les alchimistes arabes ajoutèrent Al (Dieu) à la recherche du sang noir de la Terre, le Naphte, dont il tirèrent l’« essence » par l’Al-ambic. Les Vénitiens ajoutèrent « ia » ce qui donna « al khem ia » racine du terme moderne alchimie.

Fracasser des atomes de plomb

Il est possible de transformer du plomb en or avec un accélérateur de particules. Le noyau de plomb a trois protons et huit neutrons de plus qu’un noyau d’or. Il suffit donc logiquement de lui prendre, pour obtenir un noyau d’atome d’or ! Il faut pour cela chauffer les atomes de plomb à 300 °C, leur retirer une dizaine d’électrons grâce à un champ magnétique, les accélérer dans un cyclotron et les fracasser contre une paroi métallique.

Tous les atomes de plomb qui sous le choc auront perdu trois protons et huit neutrons se transforment en atomes d’or. Cependant ce phénomène est si rare qu’il faudrait un siècle pour parvenir ainsi à obtenir 1 gramme d’or ainsi. La conclusion de nos plus illustres scientifiques s’impose donc. Si nous ne pouvons faire de l’or avec nos plus récentes technologies, c’est que l’alchimie est une supercherie. Ce qui revient à dire : Si nos constructeurs modernes sont incapables de reproduire à l’identique la pyramide de Khéops, c’est que Khéops n’existe pas…

Pourtant Khéops existe

Depuis Khéops sont apparues au cours de l’histoire des périodes flamboyantes comme le début du nouvel empire égyptien, Babylone, l’empire d’Alexandre le Grand, le siècle de Périclès, l’empire romain, la période gothique, la renaissance, le Roi-Soleil, l’or des Tsars, l’empire Napoléonien… A ces époques des fortunes considérables ont été englouties dans des constructions exceptionnelles, des créations artistiques ou des guerres. Or, on ne constate pas à ces époques de ruées vers l’or en Egypte, dans le bassin méditerranéen ou en Europe. Aucun livre d’histoire ne fait mention de pèlerins armés de pioches, creusant pour amasser l’or qui fit la puissance de ces grands Empires. Comment furent financées et d’où viennent ces dispendieuses réalisations ? (à l’instar de celles de l’Abbé Saunière, toute proportion gardée).

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Fulcanelli et l’or de la République

En septembre 1905, la revue Je Sais Tout publia un article à sensation, intitulé Les Faiseurs d’or. Alphonse Jobert y était interviewé par André Ibels. Jobert prétendait pouvoir faire assez d’or, par la voie dite humide, pour rembourser la dette de la France (dommages dus à l’Allemagne suite à la défaite de 1870). En outre, Jobert relatait l’extraordinaire aventure d’un alchimiste contemporain (sans doute lui-même) s’étant fait saisir 76 kilos d’or alchimique par la Monnaie de Paris. Un autre personnage s’en fit l’écho, avant la Première Guerre mondiale : Pierre Dujols, grand ami de l’alchimiste connu sous le pseudonyme de Fulcanelli. Or il est étonnant de constater que sans aucune explication, la France a remboursé sa dette en or à cette époque vis à vis de l’Allemagne.

Si cette histoire est juste, comment Fulcanelli fabriqua-t-il autant d’or ? Si son nom évoque encore beaucoup de choses aujourd’hui est-ce un hasard ? (journal Je Sais Tout de septembre 1905).

La découverte des fullerènes

Jusqu’en 1985, on ne connaissait que deux formes physiques du carbone, le diamant et le graphite. A cette date, Smalley, Curl et Kroto (prix Nobel de Chimie 1996) découvrent une troisième forme allotropique du carbone après le graphite et le diamant. Il s’agit de la famille des fullerènes, molécules constituées uniquement de carbone et qui ont la propriété remarquable de former des cages fermées et des feuilles. La plus populaire est sans conteste le C60 dont l’aspect extérieur est bien illustré par un ballon de football (voir schéma). D’autres molécules carbonées en cage existent, comme le C70, C76, C78, C82, C84, etc.

À cause de leur structure exceptionnelle, ces molécules fascinent les scientifiques. On leur soupçonne en effet de nombreuses propriétés et applications. Les premières études fondamentales sur ces molécules sont d’ailleurs prometteuses. La recherche sur les fullerènes et nanotubes de carbone est devenue un des champs les plus importants de la physique.

Fullerènes dans le creuset d’un four solaire

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En 1993, les équipes de R. Smalley et de A. Lewandowski aux USA ainsi que les équipes françaises de l’Université de Montpellier II et de l’Institut de Sciences et de Génie des Matériaux montrent que l’énergie solaire permet, en sublimant du graphite, d’obtenir des fullerènes.

De nombreuses expériences ont été menées pour fabriquer des fullerènes en grande quantité avec un four solaire. (schéma des réacteurs)

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On synthétise des fullerènes par vaporisation de graphite sous atmosphère d’argon. Dans les meilleures conditions expérimentales, le rendement a atteint 20 % !… (le rendement est définit par la masse de fullerènes sur la masse totale de graphite évaporée.)

On retrouve les fullerènes principalement dans le filtre. Ils se composent à 70 % de C60 et à 30 % de C70, des fullerènes de masses plus élevées étant présents sous forme de traces.

La production de fullerènes est passés de 100 milligrammes/heure à une centaine de grammes/heure avec des dispositifs plus performants.

L’œuvre au noir des alchimistes

Obtenir des fullerènes est à la portée de tout le monde. Nous en avons tous fait sans le savoir dans nos chaudières de chauffage central, nos cheminées ou simplement en allumant une bougie. C’est simplement un composant de la suie. Elle est d’autant plus riche en fullerènes que la combustion est incomplète. La solution la plus efficace pour obtenir naturellement un noir de carbone riche en C60 est la calcination de matière organique en vase clos (malgré tout, la proportion de C60 ne dépasse pas quelques pour-cent avec ce procédé. Si ceci commence à vous évoquer une partie de l’œuvre alchimique c’est normal. L’industrie a bien sûr développé d’autres méthodes qui lui permettent de fabriquer des tubes très longs à volonté : la fibre de carbone, et toutes les formes imaginables qui permettent entre autre d’emballer n’importe quelle molécule des plus petites aux plus grandes comme des protéines, des morceaux de gènes ou d’ADN. La manière la plus simple d’obtenir une suie riche en C60 est de la dissoudre dans du toluène (sulfure de benzène, C6H5S). Une fois que le toluène est évaporé si on est suffisamment rigoureux on obtient une poudre ultra fine quasiment pure de C60 : l’œuvre au noir des alchimistes.

En consumant tout, on obtient la fumée et les cendres et quelquefois aussi la lumière de Dieu. L.C.

C60 la nano-sphère millénaire

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La nano-sphère du C60 constitue une bouteille nanométrique magnétique avec un plasma d’électron autour et un vide électronique dedans, aux propriétés étonnantes. Cette découverte récente, n’est en réalité que la redécouverte de la pertinence et de la puissance de la toute première étape alchimique, l’oeuvre au noir, pratiquée depuis des millénaires. On s’étonne de constater que des connaissances nano-techniques ancestrales ont nécessairement inspiré des pratiques alchimiques dont l’hermétisme n’est lié en réalité qu’à l’ignorance de la nature nanométrique du Grand Œuvre. Flamel, Paracelse ou même Fulcanelli ne disposaient pas de concepts nano-scientifiques pour traduire ce que représentait réellement l’oeuvre au noir. Néanmoins le mode opératoire alchimique aboutissait au résultat que l’on peut obtenir aujourd’hui en connaissance de cause.

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Fusion fission alchimique ?

L’approche moderne de dénigrement de l’alchimie est liée au fait qu’on ne peut, par des procédés chimiques briser le noyau d’un atome, par voie de conséquence la transmutation de métaux ne serait qu’une fantasmagorie pour illuminés. Ce dénigrement tient aussi au fait que, si l’alchimie a quelques fondements, tout l’échafaudage branlant des certitudes actuelles s’écroulerait faute d’appuis. Faire la démonstration que la transmutation a toujours existé, c’est un peu comme rentrer dans la cage aux lions, où physiciens, historiens, archéologues, chimistes, égyptologues et personnages nobellisés de tout poil, sont prêts à vous dévorer.

Même si Démocrite parle d’A-tome c’est en termes de partie insécable. Or, l’alchimie requiert dans ses fondements la connaissance de la constitution des atomes avec ses protons, neutrons, électrons, gluons, la connaissance du classement des éléments dans la table de Mendeleïev, la connaissance de nanotechniques, d’effets nano-protoniques, nano-électroniques et jusqu’à certains effets quantiques ou informatifs qui surclassent nos sciences les plus avancées. Est-ce possible ?

La théorie cybernétique de Jacques Vallée laisse entrevoir cette possibilité. Le fullerène a un effet protonique et électromagnétique. En parvenant à introduire dans cette sphère (d’atomes de carbone) un atome d’azote, on obtient de surprenants résultats. L’atome d’azote se transforme en pseudo-atome d’oxygène puis inversement toutes les 14 nano-secondes créant un plasma interne. Ce changement d’état permanent généré par la structure du fullerène lui-même émet 13,6 méga électron volt par cycle. Cette puissance est à même de casser des noyaux alentour et donc de permettre une transmutation à des températures globales relativement basses de quelques centaines de degrés. Par quel procédé les alchimistes parvenaient-ils à introduire un atome dans un fullerène. Mystère ! Ce qui est certain, étant donné la nature du fullerène c’est que le procédé employé use d’effets protoniques, électromagnétiques et chimiques. C’est une science néo-atomique qui est à l’œuvre et non pas de la chimie pure… Les alchimistes au Moyen Âge passaient des années, parfois des décennies, à concevoir des fours, à fabriquer leur propre verre, cornues, diluants, acides afin d’avoir les outils pour isoler des fullerènes aux propriétés si particulières. Peut on imaginer une seule seconde que tout ce déploiement d’efforts surhumains n’ait servi qu’une science chimérique qui s’est perpétuée pendant des siècles voire des millénaires ?

L’Histoire et l’Alchimie

Il manque à notre histoire tant antique que contemporaine l’essentiel : le nerf de la guerre. Si aujourd’hui on cache toujours les mouvements financiers internationaux pour ne pas dévoiler les projets de guerre, le trafic d’armes, le blanchiment de l’argent de la drogue par nos États, il en fut certainement de même auparavant sur un autre registre. Pourquoi les rois de France étaient-ils si écoutés et respectés en Europe ? Car ils avaient le Secret. Comment imaginer Louis XIV sans alchimiste pour pourvoir aux immenses besoins du royaume, comment imaginer la fulgurante puissance napoléonienne sans alchimiste, comment penser Babylone, l’Égypte, Périclès, Alexandre, les Tsars, l’Empire Ottoman ou Sumer. Cette idée expliquerait bien des choses, y compris la chute des Empires. L’Œuvre Transmutatoire au service du pouvoir ne peut durer éternellement. Tous les modes opératoires sont secrets et requièrent des qualités humaines hors norme. La perte de ces secrets par la mort prématurée d’un alchimiste, les faiblesses d’un apprenti, une grave dissension avec le pouvoir, la destruction accidentelle d’un laboratoire dont chaque élément a été patiemment conçu et réalisé selon des procédés qui se sont perdus par la suite, sont autant de causes probables de perte de pouvoir de certains empires. L’Alchimiste n’est pas une banque centrale au service d’un pouvoir, l’objet du Grand Œuvre est tout autre, la transmutation des métaux n’est qu’une étape sur la Voie de l’Art.

L’Élixir de longue vie : mythe ou réalité ?

Le cœur humain est parfait, il pourrait battre presque éternellement si d’autres organes alentour ne dégénéraient pas. La réplication de l’ADN d’un individu se fait parfaitement et harmonieusement jusqu’à 25 ans, âge du plein potentiel identitaire de son patrimoine génétique. Ensuite, surviennent des erreurs de réplication d’ADN dues à l’apport externe d’eau qui d’une certaine manière lave, dilue la signature identitaire génétique de l’individu. L’informatif génétique est alors progressivement altéré ce qui entraîne ce que nous appelons communément le vieillissement. L’élixir de longue vie aurait pour fonction de ralentir ce processus. Comment ? En réintroduisant dans le corps les 7 métaux alchimiques (le plomb, l’étain, le fer, le cuivre, le mercure, l’argent et l’or). Ces métaux catalyseraient, par télé-action sur l’antenne d’ADN, l’informatif des données génétiques de l’individu. Les erreurs de réplication des cellules, dues aux apports extérieurs, seraient ainsi ralenties, voire stoppées. Le processus de vieillissement, s’en trouverait bloqué. L’histoire de Blanche Neige et les 7 nains (7 métaux) n’est qu’une retranscription imagée de l’élixir de longue vie. Les gnomes (gnosis) à savoir, connaissance, protègent en effet l’informatif, les données génétiques identitaires pour maintenir la jeunesse éternelle incarnée par Blanche Neige.

Le Grand Œuvre, une injonction cosmique ?

Je suis le sel de la Terre. Au delà des transmutations et de la Pierre Philosophale, le Mystère de l’Alchimie demeure et sonne comme une injonction cosmique. Une fleur donne son plein potentiel pour être fleur, comme poussée par une joie et danse cosmique contenues en elle. L’homme doit faire de même, tout être doit participer pleinement à l’expérience cosmique. « L’homme a été fait de la meilleure partie du ciel et de la terre, et s’il était nettoyé de sa crasse, on le verrait resplendir comme les étoiles, comme la lune et comme le soleil ». Le Grand Œuvre va dans certains textes jusqu’à parler d’éthérisation de l’alchimiste accompli. Il se fonderait dans la lumière, il serait lumière. Qu’est ce que cette lumière sinon le témoignage de son parfait accomplissement, témoignage qui vient se fondre dans la matière, dans la Terre Mère, pour guider d’autres hommes sur la Voie ?

« La lumière vient seulement à celui qui fait des efforts et qui persévère. Il est difficile le sentier qui conduit à la sagesse et qui mène à la LUMIÈRE. Plusieurs pierres obstruent ce sentier. Il y a plusieurs montagnes à gravir vers la lumière. Ne te laisse pas tromper par l’illusion de l’effort matérialiste en vue de se procurer des biens. Ce n’est pas de cela qu’il s’agit. Nous parlons de l’effort en vue d’intensifier sa lumière intérieure et de pouvoir traverser le voile de la nuit comme un SOLEIL DE LUMIÈRE.

Regarde les étoiles et les soleils du Cosmos et tu comprendras qu’ils voyagent depuis toujours à travers les grandes ténèbres de l’espace infini. Et pourtant ils demeurent intacts et brillants. Voilà l’effort demandé, rester brillant et lumineux tout en traversant les ténèbres les plus obscures. Sache, Ô homme, que celui qui ira jusqu’au bout du sentier de LUMIÈRE sera libre… » Toth

Dossier réalisé par Douillet, Philippe,
Gérard Pécoul et Frédéric Morin.

200 textes alchimiques téléchargeables :
www.imp.cnrs.fr/utilisateurs/guillard
www.seed.slb.com/fr/scictr/watch/fullerenes
http://triplov.com/surreal/khaitzine
http://perso.wanadoo.fr/chrysopee

Celui qui est dans l’erreur essaie de l’imposer aux autres.
Celui qui possède la vérité s’efforce de l’appliquer à lui-même.
C’est la marque qui ne trompe pas. L.C.


Note rédaction janvier 2010 : Piler de la matière est une technique ancestrale mondiale. Mais ce qui est moins connu c’est que piler une matière pendant des semaines la rend invisible car elle se retrouve alors à une échelle nanométrique non visible à l’œil nu, si elle est en couche fine. C’est la technique ancestrale des chamanes pour faire des remèdes de très grande puissance, car quand une matière est réduite à échelle nanométrique ses propriétés sont de puissance exponentielle. Les industries pharmaceutiques ont compris cela il y a des décennies, et ont pillé ce savoir ancestral pour leurs profits exclusifs.

La matière blanche des alchimistes depuis des millénaires n’a jamais été un mythe mais la réalité de l’invisibilité d’une matière réduite à échelle nanométrique.

Frédéric Morin