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Depuis plusieurs années, les instances sanitaires françaises dont le Haut conseil à la santé publique (HCSP) – organe consultatif du Ministère de la Santé – s’inquiètent de la méfiance grandissante des français envers les vaccins, qui resteraient pourtant la meilleure arme de santé publique. Selon deux études d’opinion menées par l’Institut National de Prévention et d’Education pour la Santé (INPES), seuls 61,5 % des Français avaient en effet une opinion favorable pour la vaccination en 2010, contre 90 % en 2005, tendance qui s’amplifie encore depuis.

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Dans le cadre du Programme national d’amélioration de la politique vaccinale 2012-2017, mis en place par la Direction générale de la santé, la Cour des comptes, la Commission des affaires sociales du Sénat et les fabricants de vaccins se sont engagés à combattre les préjugés sur la vaccination, à faciliter les modalités d’accès à l’information et, améliorer notamment le « niveau de connaissances tout à fait insuffisant des professionnels de santé vis-à-vis du vaccin, de son efficacité et des risques potentiels »… De plus, « une meilleure transparence relative à la balance bénéfice-risque des vaccins et de la vaccination vis-à-vis des professionnels de santé et du grand public, devrait contribuer à l’augmentation de la couverture vaccinale ».

Peut-on se fier aveuglément à ces propositions « politiques » alors que le patron du HCSP, le Pr Roger Salomon fustigeait récemment « des lanceurs d’alerte extrêmement dangereux […] parce qu’ils font perdre confiance aux gens », tel le Pr Henri Joyeux, qui a pris position contre la vaccination systématique des enfants concernant le papillomavirus (HPV) (Le Figaro, 23 mars 2015)

De fait, la crédibilité de nos instances sanitaires dont tous les experts sont inféodés à Big Pharma résiste mal à l’analyse critique des lanceurs d’alerte, notamment la première pétition du Pr Joyeux lancée en octobre 2014 contre la vaccination des enfants concernant le papillomavirus (HPV), ainsi qu’une seconde pétition lancée le 15 mars 2015 demandant un vaccin Diphtérie-Tétanos-Polio (DTP) sans aluminium.

Le Vaccin contre les HPV : essentiellement mercantile et toxique

Qu’il s’agisse de la vaccination contre l’hépatite B, « premier vaccin efficace contre une grande partie des cancers du foie » — sans preuve à l’appui —, ou de celle contre les papillomavirus, les arguments commerciaux sont volontiers outranciers et très éloignés de la plus élémentaire éthique. N’a-t-on pas appris par le journal télévisé d’Antenne 2, en mai 1998, que, dans une note interne destinée à son personnel, Pasteur-Mérieux Aventis avançait que « Dans le domaine des vaccinations, les adolescents sont un segment très porteur, il faut faire peur avec la maladie… il faut dramatiser ». Le médecin palois Jean Lacoste, président de Pau Béarn Cancer, n’a-t-il pas publiquement déclaré que « dans le cadre de la campagne d’incitation à la vaccination contre les papillomavirus, la vraie difficulté va être de convaincre les parents de la nécessité de vacciner les jeunes filles […] Les gens ne sont pas sensibles aux arguments scientifiques mais humains. La morale, il faut la mettre au deuxième plan, car c’est la première fois qu’on dispose d’un vaccin qui va permettre d’éradiquer un cancer » ? (La République des Pyrénées, 1er octobre 2007).

Quinze ans après le succès commercial sans précédent du vaccin anti-hépatite B, Merck-Sanofi et GlaxoSmith-Kline (GSK) ont donc récidivé avec la promotion précipitée du vaccin contre les papillomavirus (HPV) qui leur a permis de rétablir très vite leur équilibre financier quelque peu contrarié par de très lourdes sanctions financières. En effet, après plusieurs années de procédure, GSK a été condamné à verser 3 milliards de dollars d’amendes en juillet 2012 après avoir reconnu trois chefs d’accusation de comportement criminel devant les tribunaux américains, « aucun individu n’ayant été tenu pour responsable ». De son côté, Merck avait été sérieusement mis à mal par le scandale de son anti-inflammatoire Vioxx, préférant verser rapidement, en 2005, 4,85 milliards de dollars pour mettre un terme aux poursuites engagées par plus de 27 000 familles victimes de ce produit meurtrier..

Vaccin anti-HPV : l’Omerta et les preuves de la corruption institutionnelle

Contrairement aux affirmations maintes fois répétées de nos experts, la remise en cause de la politique vaccinale n’est pas que franco-française. À la suite du choc du décès d’une jeune fille en Autriche, en 2008, et d’un rapport démontrant que l’efficacité à long terme d’une telle vaccination est « tout à fait négligeable », la ministre autrichienne de la Santé, le Dr Andrea Kdolsky, décidait de retirer les vaccins anti-HPV du programme officiel de ne plus les rembourser, mettant plutôt l’accent sur le dépistage.

En septembre 2008, une étude australienne menée par l’équipe du Dr Julia Brotherton, mettait en évidence un taux de chocs anaphylactiques significativement plus élevé qu’après d’autres vaccinations scolaires comparables.

Le 14 juin 2013, le ministre de la Santé japonais décidait de retirer ses recommandations en faveur du vaccin, suite à des centaines de plaintes concernant les effets secondaires, incluant des phénomènes chroniques d’engourdissement et d’insensibilité. Après un premier moratoire en 2008, l’Espagne en déposait un deuxième après le décès d’une jeune fille en 2013.

En France, après avoir multiplié les auditions pendant un an, un groupe de 30 députés — dont un tiers de médecins — présentait le 13 mars 2012 ses recommandations en s’appuyant sur le principe du bénéfice-risque au centre de toute décision de santé publique liée à la vaccination. Il proposa ainsi de conduire une recherche approfondie sur l’efficacité et les effets du vaccin contre les HPV responsables de cancers du col de l’utérus, avec la publication annuelle d’un rapport sur les bénéfices-risques, et déposa un moratoire sur la présence dans les vaccins d’aluminium comme adjuvant.

Président de l’Assemblée nationale, Bernard Accoyer précisa que ce rapport des députés n’engageait qu’eux et ne serait donc pas publié sur le site de l’Assemblée, tandis que les Académies de médecine et des sciences prenaient leur distance avec ce rapport. L’immunologiste Jean-François Bach, secrétaire perpétuel de l’Académie des Sciences regretta ainsi que les députés n’aient procédé qu’à des auditions séparées et non contradictoires, la fiabilité de l’expertise étant primordiale pour lutter contre les oppositions vaccinales devenues « préoccupantes » dans tous les pays occidentaux.

La proposition d’un moratoire sur l’aluminium utilisé comme adjuvant ne serait pas fondée « sur des arguments scientifiques étayés ». La France serait donc le seul pays à vouloir condamner ces vaccins. Il n’y a pas beaucoup de vaccins disponibles sans ce type d’adjuvant.

« Ce sont les vaccins du monde entier », s’exclamera Pierre Bégué, qui s’étonne que des députés puissent demander l’inscription de la présence d’aluminium sur les boîtes de vaccin. « Pourquoi ne pas prendre exemple sur les paquets de cigarettes en mettant « Le vaccin tue » ? » conclut, acerbe, cet académicien, ancien président du Comité technique des vaccinations et inféodé aux fabricants de vaccins par ses nombreux liens d’intérêts.

Une pétition demandant l’ouverture d’une Commission d’enquête parlementaire sur ce vaccin HPV, signée par plus de 700 médecins français en mars 2014, n’eut pas davantage d’écho, malgré le remarquable travail d’information réalisé par le Formindep (pour une formation et une information médicales indépendantes de tout autre intérêt que celui de la santé des personnes) et notamment le Dr Philippe de Chazournes.

Nos experts se gardèrent bien de critiquer les positions des gouvernements autrichien et japonais qui ne recommandent plus ce vaccin alors que le Haut conseil de santé publique (HCSP), après l’avoir déconseillée en 2007, a fini rapidement par recommander la vaccination pour les jeunes filles. Preuve s’il en est que nos « experts français » subissent la pression de Merck et GSK, le HCSP passa même à la vitesse supérieure en recommandant en septembre 2014 d’introduire massivement dans les écoles la vaccination anti-HPV et d’abaisser à 9 ans l’âge de la vaccination, pour les filles et… pour les garçons comme aux États-Unis !

Ce rapport de 33 pages du HCSP est largement dominé par les liens d’intérêts. Deux tiers des experts ayant rédigé ce rapport ont des liens d’intérêt financiers avec Merck-Sanofi et GSK. Ce document s’appuie sur neuf études, dont une seule est apparemment sans aucun lien d’intérêt financier ou moral avec les sociétés GSK et Merck ou Sanofi- Pasteur-MSD. Cinq de ces études sont menées par les deux fabricants du vaccin contre le HPV, l’une d’entre elles a même reçu un financement illimité de la part de Sanofi-Pasteur-MSD.

Or, la supposée efficacité de ces vaccins ne pourra être réellement appréciée que dans une bonne vingtaine d’années, alors que par le seul dépistage la fréquence des cancers du col a chuté de 80 % en vingt ans dans les pays nordiques. Quant aux effets secondaires graves, ils sont simplement considérablement minimisés, voire niés, en affirmant que le bénéfice/risque est très positif !

Corruption au plus haut niveau de l’État

Ayant perdu tout discernement et sans nul doute entouré de conseillers sous la coupe de GSK, Sanofi-MSD et Merck, François Hollande avouait ses liens incestueux avec les fabricants de vaccins en déclarant lors de la présentation du Plan Cancer 3, en février 2015, que « le vaccin a fait la preuve de son efficacité [Ah bon, lesquelles monsieur le Président ?], aussi d’ici cinq ans, nous doublerons la couverture vaccinale contre le cancer du col de l’utérus ».

Troublante coïncidence, le Canard enchaîné soupçonne un conflit d’intérêts entre Sanofi-MSD et une directrice adjointe de la direction générale de la santé qui pilote le plan cancer. Son beau fils est… directeur de la stratégie du laboratoire. Ce lien d’intérêt ne figure même pas dans sa déclaration d’intérêts censée pourtant signaler ses liens de parenté avec toute personne qui travaille dans le secteur pharmaceutique. Interrogé par Isabelle Barré du Canard, le patron de la DGS nie tout conflit d’intérêts : « Les sous-directrices peuvent être amenées à produire des notes. Mais en aucun cas à prendre des décisions qui engageraient le ministère ». Sous couvert de l’anonymat, un membre de la DGS a pourtant précisé que : « Tout le monde, à la DGS, n’était pas d’accord avec une vaccination à l’école, c’est elle qui a porté cette idée », peut-être après en avoir discuté lors d’un repas de famille ajoute perfidement la journaliste ! (Le Canard Enchaîné, n° 4868, du 12 février 2014) Précisons que Xavier Darcos, lorsqu’il était ministre de l’Éducation, n’envisageait aucunement d’intégrer cette vaccination à l’école, contrairement à ce qui avait été organisé pour le vaccin hépatite B.

Le déni officiel de la toxicité de l’aluminium vaccinal

Quant à l’aluminium vaccinal — présent dans la majorité des vaccins, dont les vaccins anti-HPV — et à sa responsabilité éventuelle dans la survenue notamment de myofasciites à macrophages (MFM), il suffit de rappeler qu’en 1999, après avoir « conclu à un lien de causalité très probable entre l’administration d’un vaccin contenant de l’hydroxyde d’aluminium et la présence de la lésion histologique caractérisant la MFM », le Comité consultatif pour la sécurité des vaccins de l’OMS se contentait d’affirmer que les lésions observées à la biopsie pourraient n’être qu’ « une sorte de « tatouage » laissée par la vaccination ». Il est vrai que lors de la première réunion du Comité consultatif mondial de la sécurité vaccinale à l’OMS en 1999, le Pr Claire-Anne SIEGRIST avait attiré l’attention générale — et notamment celle des fabricants de vaccins — en s’opposant farouchement aux critiques sur l’aluminium vaccinal, pourtant reconnu cancérigène et neurotoxique.

Quelques mois plus tard, elle devint la première titulaire d’une chaire de vaccinologie en Europe à la Faculté de médecine de Genève. Chaire co-financée par la Fondation Mérieux pour un million et demi de dollars, Fondation elle-même financée par GSK, Merck, Sanofi- Aventi, Wyeth-Léderlé et Vaccines Manufaturers (EVM). En avril 2000, grâce au soutien de la Fondation Mérieux pour un million et demi de dollars, cette vaccinologue créa un site de conseil InfoVac en Suisse, « ligne directe de consultation et d’information sur les vaccinations », développé par la Chaire de vaccinologie de la fac de médecine de Genève. Fort de son succès, InfoVac ouvrit un portail en France en 2003 avec les mêmes subsides et avec pour principaux membres les Pr Daniel Floret, Bégué, Gaudelus et Grimprel anciens présidents, ancien président ou membres de l’académie de médecine.) Le Dr Cohen est coordonnateur du site InfoVac avec elle. Par la suite, infoVac a reçu à plusieurs reprises des sommes considérables…

Signalons également que depuis vingt ans, pas moins d’une quarantaine de publications scientifiques font état de la fréquence croissante de cancers chez les animaux domestiques. Ces cancers apparaissent au point d’injection de vaccins contenant de l’hydroxyde d’aluminium.

Entre 1982 et 1993, dans 258 cliniques vétérinaires américaines, le nombre de cancers au point d’injection a été multiplié par 18,4, tandis que celui des cancers en dehors des points d’injection n’a été multiplié que par 5,7. L’hydroxyde d’aluminium a été très souvent retrouvé dans les macrophages à la biopsie (Lester, S & al., Journal of the american animal hospital association, 1996). Par pure coïncidence sans doute, depuis quelques années le laboratoire Mérial, branche vétérinaire de Sanofi, a retiré l’aluminium de ses vaccins animaux… Parallèlement, l’aluminium est retiré des anti-transpirants.

La pétition pour la suspension du vaccin HPV

Ayant recueilli plus de 500 000 signatures depuis son lancement en février 2015, la pétition du Pr Henri Joyeux, ancien cancérologue et chirurgien, n’est peut-être que la goutte d’eau qui fait déborder le vase en attirant l’attention « médiatique ». Certains lui reprochent d’être alarmiste alors que les fabricants dramatisent et jouent sur la peur !

Par sa médiatisation, cette pétition dérange. En témoigne la réaction officielle du Pr Salomo, Président du HCSP fin mars 2015 qui la légitimise. Cette vaccination prend en effet en otage nos enfants et n’a d’autre justification que mercantile. Son éventuelle efficacité ne pourra être appréciée que dans une vingtaine d’année alors que par le simple dépistage (simple frottis), la fréquence de ce cancer a baissé de 80 %. Quant à la toxicité, le Pr Joyeux a raison d’affirmer que ces HPV sont « potentiellement dangereux voire mortels », sans oublier que par le constant phénomène de commutation, la vaccination va favoriser la sélection de virus plus agressifs et plus invasifs. C’est ce que nous commençons à observer…

La deuxième pétition contre la pénurie de vaccin DTP sans aluminium

Lancée à la mi-mai 2015, cette deuxième pétition a d’emblée profité de la dynamique de la première. Qualifiée également d’alarmiste, elle va très vite attirer les critiques, certains des propos du Pr Joyeux, remettent en cause le dogme vaccinal pasteurien. À son niveau de compréhension sans doute récente de la problématique vaccinale, il avoue être contre les abus, opposé à la tempête déclenchée sur le système immunitaire et être partisan d’une vaccination au cas par cas.

Le Pr Joyeux souhaite différer les premières vaccinations après l’âge de 20 mois, en raison de l’immaturité immunitaire. Il conseille cependant la vaccination DTP-coqueluche-grippe-hépatite et pneumocoque chez les nourrissons qui n’ont pas été allaités. Nous ne sommes évidemment pas de cet avis.

Des oublis par omissions
Dans des cas particuliers, à risques, d’enfants en contact avec des adultes porteurs du bacille de la tuberculose, du virus du sida ou de l’hépatite B, il conseille de vacciner l’enfant contre la tuberculose et l’hépatite B. Le Pr Joyeux, pas plus que ses adversaires les plus virulents, n’a manifestement lu certains ouvrages scientifiques comme ceux de Michel Georget et du Pr Marcel Ferru (La faillite du BCG). Il ignore également, que tout vaccin est responsable d’un œdème cérébral plus ou moins transitoire.

Plus inquiétant encore, une baisse plus ou moins importante de l’immunité a été démontrée en 1983 par des chercheurs de l’université de Vienne. Les perturbations étaient aussi importantes que celles observées dans le cadre du sida en évolution (New England Journal of Medicine, 24 janvier 1984). Cette étude a été reproduite avec le vaccin DTCP, avec les mêmes répercussions sur le système immunitaire.

Tout vaccin — avec ou sans aluminium — peut entraîner une encéphalite, manifestation favorisée par les rayonnements électromagnétiques parasites qui ouvrent la barrière hémato- méningée. Ce phénomène permet le passage dans le cerveau de la sérum-albumine et par elle, de divers produits toxiques aluminiques et autres (Environ. Health Perspect., Vol. 111, 2003, p. 881-883).

Il est donc clair que la co-administration de plusieurs vaccins, surmultiplie le risque de réactions neurologiques et d’effets graves parfois irréversibles !

Dr Marc Vercoutère, 14 juin 2015.