La FDA (Food & Drug Administration) a approuvé en décembre 2014 l’utilisation d’une version censée nouvelle et améliorée du Gardasil qui sera commercialisée sous le nom de Gardasil 9 (pour 9 valences).

Cette autorisation a été prise sans consultation du Comité consultatif pour la sécurité, l’efficacité, et l’utilisation appropriée des vaccins et autres produits biologiques. Il n’y aurait en effet « pas de préoccupations ou de questions controversées » concernant l’approbation de ce nouveau Gardasil !

Dangerosité certaine occultée…

Les autorités niant depuis plus de 15 ans l’évidence de la neurotoxicité de l’aluminium vaccinal (1 652 articles scientifiques avec comité de lecture ont été publiés sur le sujet), Merck n’a pas hésité à doubler les doses de cet adjuvant (500 µg contre 225 µg).

Pourquoi Merck a-t-il augmenté la quantité de protéines HPVL1 pour trois des types de HPV qui figurent déjà dans la première version du Gardasil ?

Lors d’essais cliniques sur 48 mois après administration de 13 236 doses avec le Gardasil 9, Merk a observé 305 cas d’effets secondaires graves, soit 2,3 % d’accidents post-vaccinaux (décès, hospitalisation, handicape permanent, etc.) Pour le Gardasil 4, Merck observerait un taux de 2,4 % d’accidents post-vaccinaux.

En extrapolant, pour 100 000 vaccinés, Merck reconnaît donc qu’il y aura 2 300 accidents post-vaccinaux avec le Gardasil 9, contre 2 500 avec le Gardasil 4. Le taux de cancer du col est estimé à 7,9 cas pour 100 000 habitants aux États-Unis, soit un risque statistique de 0,0079 %. Le coût de la vaccination de 100 000 personnes s’élève à environ 30 millions de dollars. A cela devra s’ajouter le coût humain et financier de l’hospitalisation de 2 400 personnes, ceci pour prévenir un cancer hypothétique qui aurait touché environ 8 personnes.

La complicité des médias et des autorités européennes et françaises

Le 19 février 2015, Sciences et Avenir, en concertation avec l’AFP participa à la promotion du Gardasil, s’appuyant sur une étude publiée fort opportunément dans le New England Journal of Medicine. Cette étude fait la promotion de cette vaccination en affirmant qu’elle protège contre 90 % des cancers du col de l’utérus. Il est estimé par les chercheurs de la Queen Mary University, qu’une femme non infectée qui reçoit du Gardasil 9 a « 97 % de chances de prévenir le cancer utérin et vaginal ».

Après cette promotion médiatique, l’Agence européenne du médicament autorisera la commercialisation de ce vaccin. Rappelons que le risque pour une femme non vaccinée de contracter un cancer du col est de 0,0079 % ! ! !

Marc Vercoutère, août 2015.