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L’expression « management de la terreur » est peu connue. Christoph Hörstel, ancien correspondant de presse en Afghanistan de la première chaîne allemande, nous explique ce terme, et fait quelques déclarations brûlantes sur les prétendus attentats de Paris.

En 2007 j’étais conférencier au centre des forces dirigeantes de l’armée, j’avais choisi pour le cours de sciences sociales, l’Afghanistan. En tant qu’expert du pays, j’avais instruit les forces dirigeantes des troupes de combat allemandes sur la façon de se comporter en Afghanistan. Pour ce cours, j’avais utilisé l’expression « management de la terreur » et c’est exactement ce qui se passe ici. Tous les gouvernements mentent, tous, tous les gouvernements de l’OTAN. Ils ne mènent pas un combat contre le terrorisme mais ils pratiquent eux-mêmes le « management de la terreur ». Les personnes qui sont mises en scène, perpétuant les attentats sont à 95 % des cas très bien connus des services de sécurité et de renseignement.

En toute logique les agents chargés de leur surveillance devraient être virés. Par exemple dans le cas de Paris, on ne peut pas dire qu’ils ont eu beaucoup de succès avec leur surveillance. Pourtant, cette dernière est sans faille. « Les potentiels terroristes » ne peuvent même pas éternuer sans que les services secrets soient au courant. En conséquence, si quelque chose se passe, nous savons que les services de surveillance sont impliqués.

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On ne peut imaginer l’État islamique sans la CIA, qui a commencé à entraîner des parties importantes de ces troupes en Jordanie, il y a quelques années. Si « des djihadistes » arrivent maintenant, ici en Europe, c’est parce que les « managers » l’ont décidé ainsi.

Ils ont pour cela des motifs très concrets. Nous nous trouvons devant un crash financier et nous avons d’énormes problèmes de politique intérieure, politique monétaire, politique financière, politique économique… Nous ne voudrions pas que la population se défoule sur le gouvernement et les banques. Alors on distrait le peuple avec ce genre d’attentat. L’attentat de Paris sur Charlie Hebdo est très clairement un attentat terroriste manipulé. Il y assez d’indices pour cela. Non seulement les auteurs étaient connus des services secrets, mais justement la carte d’identité laissée dans la voiture c’est une chose qu’aucun braqueur minable n’aurait faite. En principe, on devrait trouver tout le déroulement étrange. Les témoignages personnels au sujet des auteurs sont étonnement positifs. Tout cela n’est pas cohérent. Et ensuite nous avons un écho médiatique indiscutablement cohérent et convenu synchrone avec l’écho politique…

Les gouvernements qui pratiquent le « management de la terreur » via le ministre de la Défense, le ministre des Affaires Étrangères et le ministre de l’Intérieur dans tous les pays de l’OTAN sont coupables. Ils devraient tous être mis aux arrêts. Ces derniers réfléchissent constamment au moment opportun d’actes terroristes : « Quand allons nous mettre en œuvre un attentat terroriste ? Nous allons y recourir quand nous aurons l’impression que la population devient nerveuse, d’une manière ou d’une autre, parce que le système politique de son pays ne lui convient pas. »

Alors, ils le mettront en œuvre pour faire passer certaines restrictions des droits civiques ou des lois hostiles aux principes démocratiques. Tels sont les jeux du « Management de la terreur ».

Le « management de la terreur » est un business très compliqué. On connaît dans le cas de la NSA, un exemple où les services secrets intérieurs et les services de la sécurité du territoire avaient, de toute évidence, pris l’habitude de coopérer avec un groupe de tueurs d’extrême droite… Si on a une crise, en fait, le gouvernement s’assure de maintenir la population dans la confusion, en orchestrant ce genre d’attentats. Du point de vue du « Management », il s’agit d’attentats explicitement autorisés.

Mes accusations sont virulentes car il est temps qu’elles se fassent entendre de plus en plus fort. J’ai pratiqué le « management de la terreur » et l’ai enseigné à des soldats… C’est un business très violent, sanglant et ça englobe des victimes humaines dans les populations innocentes des pays où ça se passe, comme maintenant justement à Paris.

Cette gestion d’actes terroristes fonctionne bien, elle permet de détourner l’attention.

Le président français impopulaire était à 13 % avant les attentats, sa popularité est passée à 29 % après. Ces attentats ont détourné l’attention des gens afin qu’ils ne s’attaquent pas à la mafia financière européenne de la Banque Centrale. Cette dernière a détourné des milliards d’euros en achetant des titres sans aucune valeur. Ces opérations ont fait fuir la Suisse de l’Europe…

TV Russia Today, Allemagne, 20 janvier 2015.