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Il n’y a pas de complot c’est bien la Trilatérale et les Bilderberg qui dirigent notre pays. Nos hommes politiques ne font que se faire adouber par ces organismes pour avoir le droit d’appliquer leurs directives une fois élus…

« J’ai vu se profiler derrière les petits mensonges et les grands menteurs, la haute trahison, je pèse mes mots. La haute trahison de celles et ceux, des élites mondialisées françaises qui ont abandonné la France et blessé son âme. C’est à dire, ceux qui avaient intérêt, des entreprises post-nationales notamment, à démolir, abattre les frontières, les États, les Nations, et ceux qui par idéologie voulaient fabriquer un homme nouveau, un homme nomade, détaché de toutes patries charnelles, de tout attachements vitaux, sans patrie ni sexe et qui soit manipulable comme un consommateur compulsif, donc un homme nomade déraciné. »

« J’ai été un homme politique. Je ne le suis plus. Ma parole est libre. Je suis entré en politique par effraction. Et j’en suis sorti avec le dégoût ».

« Sarkozy est un homme soumis à l’Amérique, soumis au Qatar et soumis à Bruxelles. Il en va de même pour Juppé et Hollande. Notre classe politique est une classe de demi citoyens qui payent un tribut pour continuer à exister… »

« Le désastre ne peut plus être maquillé. Partout monte, chez les Français, le sentiment de dépossession. Nous sommes entrés dans le temps où l’imposture n’a plus ni ressource ni réserve. La classe politique va connaître le chaos. Il n’y a plus ni précaution à prendre ni personne à ménager. Il faut que les Français sachent. En conscience, j’ai jugé que le moment était venu de dire ce que j’ai vu. »

Philippe de Villiers, fondateur du Puy du fou, a été un homme politique de premier plan, ministre, un des « trois mousquetaires » du « non » à Maastricht en 1992, avec Charles Pasqua et Philippe Séguin, ami de Soljenitsyne, député, député européen et candidat à la présidentielle en 1995 et en 2007. Il a connu tous les hommes qui, depuis Mitterrand, ont dirigé la France, de Giscard à Hollande, en passant par Chirac, Sarkozy, Fillon, Juppé, etc. Il a côtoyé aussi les arcanes de Bruxelles.

Philippe de Villiers, Le moment est venu de dire ce que j’ai vu.
Octobre 2015. Éditions Albin Michel, 21,50 €