Depuis cet été la question de l’origine du virus grippal A/H1N1 porcin/aviaire/humain fait couler beaucoup d’encre. Origine naturelle ? Origine artificielle ? Oui mais par quel procédé ? Nous avons peut-être un début de réponse à cet épineux problème.

La communication de cellules à cellules entre bactéries se fait par des molécules extracellulaires appelées « auto-inducteurs ». Ces molécules émettent un signal qui permet la reconnaissance et recombinaison génétique entre bactéries. Ce phénomène explique leurs incessantes mutations et recombinaisons génétiques.

Une récente découverte a mis en évidence une molécule « auto-inductrice » nommée AI-2. Cette dernière, associée à un atome de boron, émet un signal « universel » permettant de franchir la barrière des espèces. Cette découverte de l’Université de Princeton date de 2002.

Nous nous heurtons depuis des mois à l’inexplicable combinaison génétique du A/H1N1. Or, le AI-2 boron est vraisemblablement la clef de l’énigme. L’AI-2 boron permet de franchir la barrière des espèces. Un virus porcin associé à cette molécule, mis au contact d’un volatile, va permettre la recombinaison d’un virus porcin/aviaire. Ce dernier, mis simplement au contact de la peau d’un être humain, permettra la combinaison génomique porcin/aviaire/humain, et ainsi de suite…

Si plusieurs laboratoires utilisent cette technique, ils peuvent combiner des génomes inter-espèces, en somme fabriquer des virus universels…

Par ailleurs, si des vaccins sont faits à partir de telles souches, l’action auto-inductrice de l’AI-2 résiduel fera du vacciné un véritable incubateur d’où peuvent sortir des virus totalement nouveaux et totalement inconnus. Un tel scénario est bien plus cauchemardesque que le phénomène de commutation évoqué par le docteur Marc Vercoutère.

Frédéric Morin

www.princeton.edu/~hughson/research.html
« Bacterial Quorum Sensing »