Lors du sommet d’Helsinki du 16 juillet 2018, Poutine aurait fait deux cadeaux au Président Trump. Le premier, très médiatisé fut un ballon de football. Le second, non médiatisé, serait une base de données de 160 téraoctets d’interceptions de communications internationales sur des sujets très brûlants. Ce cadeau aurait été fait lors de l’entretien à huis-clos entre les deux présidents ; seule la traductrice de russe Marina Gross était présente lors de cet échange, . Or, la polémique enfle aux États-Unis car tous veulent connaître la teneur de cet entretien privé. Une fuite qui ne peut venir que de la Maison-Blanche a permis à un personnage sulfureux, Hal Turner, de disposer d’informations concernant ce second cadeau « secret ». Ses révélations ont été faites sur sa radio nommée le Hal Turner Show, sur CNN et publiées dans US National News. La teneur de ses propos peut, en effet, mettre en émoi la classe politique américaine et au-delà si tout cela s’avère être la vérité.

Ces données offertes par les services secrets russes au Président Trump exposent les rouages d’un vaste réseau mondial « d’élites » et toutes les activités qu’ils ont menées pour déclencher des guerres, créer la crise des réfugiés en Europe, engendrer des chaos sociopolitiques dans le monde entier…

Un nombre très important d’employés/fonctionnaires au sein du Département d’Etat américain ont coordonné ces activités criminelles mentionnées dans ces dossiers. Les banquiers et les géants de l’industrie sont également très impliqués dans ce réseau international.

Poutine aurait fourni à Trump des graphiques exposant les « structures organisationnelles » de ces « élites » criminelles. Les rapports des services russes portent également sur les transactions financières, virements bancaires, numéros de compte, noms de compte, montants, dates et destinataires des fonds, etc.

Ces données traitées et décryptées par le FSB révèlent les financements d’armes, fournitures, voyages, hôtels, véhicules et équipements de communication sécurisés pour des groupes terroristes en Syrie, en Irak, en Europe et aux États-Unis. Parmi les communications interceptées se trouvent des appels téléphoniques internationaux, des fax et des courriers électroniques de membres du Congrès américain, du Sénat américain, de juges fédéraux, d’élus de Californie, d’Oregon, de Washington, New York, New Jersey, Connecticut, Massachusetts, Maryland, Virginie et certains hauts responsables européens. Figurent également des noms comme Soros, Rothschild et d’autres bien connus du grand public.

Beaucoup diront que ces informations constituent une manipulation de la Russie en direction de l’Occident. Il est clair que si des services peuvent manipuler l’opinion publique à leur gré, en revanche il en va autrement entre services. La Russie aurait donné au Président Trump les versions cryptées originales des interceptions et la clé qui permet de les décrypter. Il y a donc fort à parier que les services américains sauront juger l’exactitude et la véracité de toutes ces informations fournies par Poutine.

Sous quelle forme ces données ont-elles été transmises à Trump ?

Elles auraient été remises en mains propres sous la forme de lecteurs de mémoire flash USB de 1 téraoctet. Il s’agirait de clés USB DataTraveler qui contiennent chacune 1 téraoctet de données (voir photo). Trump est donc reparti en avion avec son second cadeau, à savoir 160 minimallettes sécurisées de données ultra confidentielles fournies par les services russes.

MÉDIA

Hal Turner explique plus en détail le contenu de ces données. Des producteurs, éditeurs et écrivains de haut niveau aux États-Unis, au Royaume-Uni et en Europe ont été largement financés pour concevoir de faux reportages, propager de faux scandales et créer un flot ininterrompu d’informations bidons…

RENSEIGNEMENT

Un nombre important de personnes appartenant à la communauté du renseignement des États-Unis sont citées. Leurs actes criminels et leurs trahisons sont dûment prouvés par des rapports sur leurs activités visant à détruire la souveraineté des États-Unis.

ARMÉE US

Suite aux informations transmises au Président Trump, des officiers militaires américains de haut rang ont été arrêtés et risquent fort de finir leurs jours à la prison de Leavenworth. Il en va de même pour un très grand nombre d’employés/fonctionnaires au sein du Département d’État des États-Unis.

LES CLINTON

Bill et Hillary seraient sous surveillance internationale du FSB depuis 1992. Toutes les affaires criminelles de la famille Clinton auraient été soigneusement enregistrées et indexées par les services russes. Selon Hal Turner, le président Trump a absolument tout en ce qui les concerne.

GESTION DE CES DONNÉES

Des agents de confiance au sein de l’administration Trump sont chargés de trier, analyser et cataloguer toutes les données confiées par la Russie.  Il s’agirait d’établir des actes d’accusation dûment documentés visant de très hautes personnalités.

Commentaire :

Connaissant le très haut niveau de corruption de l’ensemble de l’administration américaine, c’est 50 à 80 % de fonctionnaires et de politiques qui risquent de finir derrière les barreaux si ces informations sont exactes. Nous savons que les services de renseignement russes et chinois disposent de rapports très documentés pour chaque membre de la classe politique occidentale depuis des décennies. Ces données sont-elles entre les mains de l’administration Trump ? S’agit-il d’un gigantesque coup de bluff du Président pour apeurer son opposition ? S’il dispose de telles données, a-t-il seulement les moyens de faire le ménage dans la classe politique américaine et au-delà ? L’avenir nous le dira…

Source CNN, U.S. National News, Hal Turner Show
Traduction Morphéus
Publié dans Morphéus n°89 septembre 2018