L’ouvrage de Michael Talbot « L’univers est un hologramme » révèle nombre d’événements historiques ouvrant sur un nouveau paradigme d’approche de la réalité. Le plus significatif est sans aucun doute celui des miracles de Saint Médard consignés par des parlementaires, des représentants de l’Église, des médecins des plus sceptiques et l’intelligentsia européenne de ce début du XVIIIe siècle. Il existe suffisamment d’ouvrages et témoignages de l’époque sur le sujet — jusqu’à Voltaire lui-même — pour ne pas pouvoir remettre en cause la réalité de ces phénomènes. Par contre, trouver un début d’explication à ces derniers est un défi qu’il nous faut tenter de relever…

Historique

Les plus remarquables séries de miracles jamais consignées dans les archives eurent lieu à Paris dans la première moi-tié du XVIIIe siècle. Le foyer en fut une obédience puritaine catholique d’inspiration hollandaise connue sous le nom de Jansénistes et le déclencheur, la mort d’un des leurs, le saint et vénéré François de Pâris. Qu’il n’y ait aujourd’hui presque plus personne pour avoir connaissance de ces miracles jansénistes ne doit pas nous faire oublier que l’Europe entière en parla pendant près d’un siècle.

Pour bien comprendre ce que furent ces miracles, il est indispensable de procéder à un bref rappel historique des événements qui précédèrent la mort du saint homme. Né au début du XVIIe siècle, le jansénisme s’était rapidement trouvé en fort mauvais termes, tant avec l’autorité pontificale qu’avec la monarchie française. Bien qu’il s’écartât radicalement de la doctrine officielle de l’Église sur bon nombre de points, son succès s’avérait incontestable et il s’était très vite gagné des partisans dans les couches les plus modestes de la population. Mais, plus grave encore, le pape et le roi Louis XV, fervent catholique, s’accordaient à n’y voir qu’un protestantisme déguisé, d’où de constantes manœuvres de leur part pour saper le mouvement. L’un des obstacles à ces dernières — et aussi l’un des facteurs ayant contribué à la popularité du jansénisme — fut que les guides spirituels jansénistes semblaient exceptionnellement doués pour les guérisons miraculeuses. Le pouvoir en place s’obstinant, il en résultait de violentes controverses dans tout le royaume de France. Puis vint le 1er mai 1727 : au plus fort de ce bras de fer avec les autorités, François de Pâris rendit son âme à Dieu et fut inhumé au cimetière Saint Médard à Paris.

Un foisonnement de miracles après la mort du diacre Pâris

Sa réputation de sainteté était telle que l’on commença à se rassembler autour de sa tombe. Immédiatement, ce fut une explosion de guérisons miraculeuses. L’éventail des maux concernés allait des tumeurs malignes à la cécité en passant par l’arthrite, les ulcères, les rhumatismes, les hémorragies et fièvres persistantes, la paralysie et la surdité. Mais ce n’est pas tout. On vit ceux qui désormais campaient dans le cimetière saisis d’étranges spasmes, de convulsions qui les amenaient à se contorsionner aux limites du crédible.

Ces crises se répandirent comme une traînée de poudre si bien qu’il y eut partout dans les rues des hommes et des femmes qui se tortillaient et gigotaient comme prisonniers de quelque enchantement.

C’était dans cet état de transe que les convulsionnaires, ainsi qu’on en vint à les appeler, manifestaient avec le plus grand éclat leurs talents. L’un d’eux était la faculté d’endurer sans rien ressentir un éventail presque inimaginable de tortures physiques. On pouvait les rouer de coups, projeter sur eux des objets massifs et contondants, les étrangler « sans qu’ils parussent en souffrir ni même qu’il en demeurât la plus petite trace de blessure ou de contusion ». Ce qui fait de ces miracles un cas unique est qu’ils eurent littéralement des milliers de témoins. Et le rassemblement frénétique autour de la tombe du diacre Pâris n’eut rien d’un feu de paille. Des années durant, cimetière et rues avoisinantes ne désemplirent pas de jour comme de nuit, et deux décennies plus tard, ces miracles étaient encore sur toutes les lèvres.

Une renommée Internationale

Pour juger de l’énormité du phénomène, sachons qu’en 1733, on consigna dans les archives que plus de trois mille volontaires étaient requis rien que pour assister les convulsionnaires, s’assurer entre autres que les femmes ne s’exposaient pas indécemment pendant leurs crises. Il en résulta que leurs facultés supra normales acquirent une réputation internationale et que l’on afflua de partout pour les voir. Toutes les strates de la société défilèrent au cimetière Saint-Médard et il n’y eut d’institution culturelle, gouvernementale ou religieuse qui n’y dépêchât ses représentants. Nous disposons donc, tant sur le mode officieux qu’officiel, d’une abondante documentation d’époque.

En outre, alors que nombre de témoins, tels les enquêteurs de l’Eglise, avaient tout intérêt à réfuter ces miracles jansénistes, ils ne purent qu’en confirmer la réalité (ce à quoi les autorités remédièrent ultérieurement en déclarant qu’il y avait bien eu prodige mais qu’ils étaient l’œuvre du démon auquel, en conséquence, les jansénistes étaient inféodés).

La Vérité des Miracles

Louis-Basile Carré de Montgeron, membre du parlement de Paris, fut témoin d’assez de miracles pour en remplir quatre épais volumes qu’il publia en 1737 sous le titre : La Vérité des Miracles. Il y donne de multiples exemples de l’apparente insensibilité des convulsionnaires à la torture, dont celui d’une certaine Jeanne Maulet, âgée de vingt ans. Adossée à un mur de pierre, elle se fit administrer sur l’estomac cent coups d’une masse de quinze kilos par un volontaire pris dans la foule « un homme d’une force exceptionnelle », précise le texte. II convient de signaler que les convulsionnaires eux-mêmes demandaient que l’on exerçât sur eux ces sévices qui, de leur propre aveu, les soulageaient de l’atroce supplice de leurs spasmes. Pour se faire une idée de la violence des coups, Montgeron prit la masse et en fit l’essai sur le mur auquel la jeune fille s’était adossée. Il note dans son livre qu’« au vingt cinquième coup, le moellon qu’il avait pris pour cible et qui avait commencé de bouger finit par se desceller complètement et tomba de l’autre côté du mur, y laissant un orifice large d’un bon demi-pied ».

Montgeron décrit un autre miracle où une convulsionnaire faisait les reins cassés, ces derniers « soutenus » par la pointe acérée d’un pieu. Elle demandait alors qu’un bloc de vingt-cinq kilos fût hissé « le plus haut possible » au bout d’une corde et qu’on le laissât retomber sur elle. L’opération, répétée plusieurs fois, ne lui causait à l’évidence aucun trouble. Elle maintenait la position sans effort, n’était ni blessée ni mise à mal par la chute de la pierre et se relevait ensuite la peau du dos vierge de toute marque. Montgeron nota que, durant l’épreuve, elle ne cessait de hurler : « Plus fort ! Plus fort ! ».

Rien ne semblait en fait pouvoir porter atteinte aux convulsionnaires. On pouvait les battre à coups de barre de fer, de chaîne, de madrier, ils restaient indemnes. Des hommes d’une force prodigieuse s’efforçaient en vain de les étouffer. II y en eut pour être crucifiés sans en garder trace. Mais le plus étonnant demeure leur invulnérabilité aux couteaux, épées et autres armes blanches. Montgeron cite le cas d’un convulsionnaire sur le ventre duquel on avait appliqué un poinçon que l’on tentait d’enfoncer à coups de marteau. La pointe refusait obstinément d’entrer dans les chairs cependant que l’homme, avec tous les signes extérieurs de l’extase, criait : « Ah ! Que ça me fait du bien ! Hardi, mon frère, frappe deux fois plus fort si tu le peux ! »

Des aptitudes extraordinaires

L’invulnérabilité ne fut pas le seul don manifesté par nos jansénistes de Saint-Médard. Certains déployèrent celui de clairvoyance, devenant aptes à « découvrir des choses cachées ». D’autres purent lire les yeux bandés et l’on rapporte quelques cas de lévitation. L’un de ces derniers concerne un abbé Bescherand, originaire de Montpellier si « violemment soulevé en l’air » au cours de ses convulsions qu’il n’était pas question pour ceux qui l’entouraient de vouloir le retenir au sol.

Des miracles pourtant oubliés

Que nous ayons tout oublié de ces miracles ne signifie nullement qu’ils soient passés inaperçus de l’intelligentsia de l’époque. La nièce du penseur et mathématicien Blaise Pascal — lui-même janséniste notoire du siècle précédent — souffrait d’un grave ulcère à l’œil qui se résorba dans les heures qui suivirent sa visite à la tombe de François de Pâris. Quand le roi Louis XV tenta sans succès de mettre fin à ces miracles en fermant le cimetière, Voltaire y alla de son célèbre sarcasme :

« Dieu, par ordre du Roi, est interdit de miracle en ces lieux ».

Et le philosophe écossais David Hume, nous a laissé dans ses Essais Philosophiques ce commentaire : « Il n’y eut certainement jamais plus grand nombre de miracles attachés à une personne que ceux dont on nous dit qu’ils furent accomplis sur la tombe du diacre Pâris. »

Quelle explication en donner ?

Tout en se gardant de nier l’existence de la psychokinésie et des autres phénomènes paranormaux, le physicien David Bohm préfère ne pas spéculer sur des faits précis comme les facultés paranormales des convulsionnaires. Mais une fois de plus, s’il faut prendre au sérieux la conviction d’un si grand nombre de témoins et à moins d’imaginer Dieu favorisant dans cette querelle les jansénistes contre l’Église officielle, on est amené à voir dans la psychokinésie une explication possible. Qu’un type de fonctionnement métapsychique soit à l’œuvre est également suggéré par l’émergence d’autres pouvoirs du même ordre – la clairvoyance en est un – à l’occasion des crises. En outre, il existe de nombreux cas où une foi intense mâtinée d’hystérie a suscité l’émergence de forces issues des profondeurs de l’esprit. Or les convulsionnaires ne manquaient ni de l’une ni de l’autre. Plutôt que de provenir d’un seul et unique individu, les effets psychokinétiques pourraient donc trouver leur origine dans les foi et ferveur combinées de toutes les personnes présentes, ce qui rendrait compte de la vigueur inhabituelle des manifestations. L’idée n’est pas nouvelle.

En 1920, le grand psychologue William McDougall de Harvard avait également émis l’hypothèse que les miracles religieux seraient en fait produits par la concentration des énergies médiumniques d’une foule importante d’adorateurs.

La psychokinésie expliquerait dans bien des cas l’apparente invulnérabilité des convulsionnaires. Dans celui de Jeanne Maulet, on serait fondé à croire qu’elle y avait inconsciemment recours pour bloquer l’énorme marteau à quelques millimètres de son ventre. Si les convulsionnaires se servaient ainsi de leur psychokinésie, contrôlaient chaînes, madriers et couteaux, en immobilisaient la course juste avant l’impact, on pourrait également y voir l’explication de cette étrange absence de marque ou de contusion. De même, chaque fois que quelqu’un tentait d’étrangler un janséniste, ses mains ne s’acharnaient peut-être que sur le vide alors qu’il les croyait en train de comprimer un cou.

Reprogrammer la dite « réalité »

Toutefois, la psychokinésie n’explique pas tout. Ainsi allons-nous devoir considérer le problème de l’inertie, à savoir la tendance d’un objet mobile à poursuivre sa trajectoire. Quand les vingt-cinq kilos d’un bloc de pierre ou d’une grosse poutre s’abattent vers leur point d’impact, ils véhiculent une énorme quantité d’énergie, et si ce mouvement est brutalement interrompu, il faut bien que cette énergie aille quelque part. Prenons l’exemple d’un chevalier médiéval en armure essuyant le choc d’une masse d’arme de quinze kilos. Que le métal de l’armure amortisse le coup n’empêchera pas notre homme d’être violemment secoué. Dans le cas de Jeanne Maulet, il semble que l’énergie ait, de quelque manière, contourné le corps de la convulsionnaire pour se transférer dans le mur derrière elle car, ainsi que le note Montgeron, ce dernier « vibrait à chaque impact ». Mais dans le cas de la femme qui, les reins cassés, supportait la chute réitérée sur son ventre d’un bloc de vingt-cinq kilos, les choses sont moins nettes. On se demande pourquoi elle n’était pas plaquée au sol comme un arceau de croquet ou pourquoi ceux qui recevaient un madrier par le travers du corps ne se retrouvaient pas les quatre fers en l’air. Bref, où allait se perdre toute cette énergie défléchie ?

Encore une fois, la vision holographique du réel nous propose une réponse. Selon Bohm, l’esprit et la matière ne sont que deux aspects d’une même réalité fondamentale, d’un « quelque chose » émanant d’un ordre implié.

Certains chercheurs y voient l’indice que l’esprit pourrait ne pas se limiter à quelques modifications psychokinétiques dans le monde matériel. Stanislas Grof estime par exemple que si la notion d’implié/ explié décrit avec quelque pertinence le réel, alors « certains états de conscience inhabituels peuvent fort bien être conçus comme des passerelles vers l’ordre implié dont nous aurions alors une expérience directe avec capacité d’intervention. Il deviendrait en conséquence possible de modifier, dans l’œuf pour ainsi dire, des éléments du monde phénoménal. » En d’autres termes, l’esprit aurait le pouvoir d’accéder au projecteur du film cosmique – à qui ces objets doivent en premier lieu leur existence – et d’en changer la programmation. Ainsi, non seulement les lois de la nature conventionnellement acceptées comme l’inertie pourraient être transgressées, mais l’esprit serait à même de remodeler le monde matériel d’une manière encore plus spectaculaire que ne l’implique la psychokinésie.

Invulnérabilité au feu

Rentré victorieux du siège de Jérusalem, Nabuchodonosor fit ériger non loin de Babylone une statue à son image, ordonnant au peuple de l’adorer. Shadraq, Méshak et Abed-Nego, juifs déportés à qui l’on avait confié l’administration de la province, s’y refusèrent et le roi les fit jeter dans une fosse ardente portée à ce point de chaleur que ceux qui les y précipitèrent moururent brûlés. Mais pas eux. Si grande était leur foi que les flammes les épargnèrent, qu’ils en ressortirent indemnes sans y avoir laissé vêtements et cheveux, sans même en garder la moindre odeur de roussi. Il semble que mettre la foi au défi, comme Louis XV tenta de le faire avec les jansénistes, ait plus d’une fois suscité l’émergence des miracles.

Les lois de la physique : de simples habitudes simultanément potentielles et actuelles ?

Plutôt que d’avoir recours à une énergie encore inconnue ou quelque subtile perversion des lois de la physique – un champ de force isolant, par exemple – opérant à l’intérieur du cadre perceptuel de la réalité, il convient de voir à l’origine du phénomène une activité s’exerçant sur un niveau plus fondamental d’où procède tant l’univers physique que les lois qui nous paraissent le régir.

Vue sous un angle différent, l’aptitude de la conscience à passer d’un bloc de réalité à un autre suggère que la règle en temps normal inviolable : « le feu consume la chair des créatures humaines » peut n’être, dans l’ordinateur cosmique, qu’un programme parmi d’autres – à ceci près qu’ayant si souvent tourné, il a fini par entrer dans les habitudes de la nature. Peat qualifie par plaisanterie ce caractère répétitif des processus naturels de névrose de l’univers.

« Névrosé, on a tendance à répéter les mêmes schémas sa vie durant comme s’il y avait un souvenir constitué duquel on finissait par ne plus pouvoir s’extirper », dit-il. « J’incline à penser que le comportement d’objets matériels comme une table ou une chaise n’est pas différent. Il y aurait une sorte de névrose de la matière qui engendrerait la répétition, mais avec quelque chose de bien plus subtil par-dessous, ne cessant de s’envelopper et de se développer. De ce point de vue, chaises et tables ne sont que formes récurrentes dans un flux qui constitue la réalité ultime même si nous avons tendance à ne voir que ses constantes. »

De fait, étant donné que l’univers et les lois de la physique sont également des produits d’un tel flux, eux aussi demandent à être vus comme des habitudes. Ces habitudes sont profondément inscrites dans la structure de ce que nous nommons réalité. Cependant des dons paranormaux telle l’immunité au feu sont l’indice qu’en dépit de leur constance, certaines des lois qui régissent le réel pourraient voir leur application suspendue. Il serait légitime d’en déduire que, loin d’être gravées dans la pierre, ces lois-là s’apparentent à des vortex de Shainberg, à des tourbillons d’une telle puissance d’inertie, qu’elle les fige comme nos habitudes et convictions profondes sont figées dans nos pensées.

David Bohm a développé la conviction que l’univers n’est pour lui que « pensée », il ne conçoit pas de réalité extérieure à notre conscience. (M. Talbot extraits de L’univers est un hologramme pp. 213-230)

Notre hypothèse : Modification de la matrice

Notre processeur cérébral procède en interprétant des flux, temporalise et spatialise ce que nous nommons ensuite phénomènes. Le temps et l’espace ne seraient donc que des conséquences de notre constitution subjective. Modifiez cette dernière et temps et espace s’en trouvent modifiés. Les lois de la Physique ne semblent être qu’un consensus forgé par nos habitudes « névrotiques » à croire en une certaine forme de matérialité, en un certain temps commun et un certain espace commun. Nous créons ainsi une matrice par habitude. Les lois de cette matrice sont valides sur ce mode névrotique mais n’excluent en rien des exceptions qui sortent littéralement de ce cadre de compréhension. En fait, l’homme a les limites que ses propres croyances imposent. Modifiez ces croyances et des potentiels inhabituels surgissent modulant la matrice sur un autre mode.

Concernant les miracles du cimetière Saint Médard, plusieurs hypothèses morphéusiennes

Concernant l’invulnérabilité aux coups et à la torture, il se peut qu’en extase certains convulsionnaires aient développé la capacité d’émettre des ondes scalaires. Ceci permettrait d’expliquer comment l’énergie défléchie contourne leur corps. Cette capacité scalaire est exposée dans certaines formes de chamanisme. Elle pourrait expliquer aussi en partie l’invulnérabilité au feu.

Concernant la lévitation, nous savons qu’un changement brutal de différence de potentiel électrostatique engendre, à un certain seuil, ce phénomène. S’il faut un engin habituellement pour créer ce phénomène, il n’en demeure pas moins que l’homme sans exosquelette peut développer cette aptitude. Cette dernière est exposée dans les Yoga Sutra de Patanjali.

Concernant les aptitudes à lire les yeux bandés ou à voir ce qui est caché, il se peut que certaines modifications extatiques engendrent un shuntement de l’espace et du temps. La réalité est alors perçue sur un mode holographique et ces aptitudes sont alors naturellement développées. Rien de ce qui existe dans un univers holographique ne saurait alors être caché car toute information existe en chaque point du tout. Toute information est donc par définition accessible sur un mode primordial « d’un genre nouveau », moins névrotique.

De nouvelles aptitudes humaines sont-elles envisageables pour 2012 ?

Un grand nombre de phénomènes bioélectroniques, scalaires ou autres venant du cosmos touchent les structures énergétiques de l’être humain actuellement. Nous avons fait différents tests sur des individus afin de découvrir s’il y avait des modifications significatives des centres énergétiques humains. Nous avions évoqué dans Morphéus, il y a 8 mois, l’actualisation de deux nouveaux shakras qui ne sont pas mentionnés dans la Tradition. Depuis les choses se compliquent, nous assistons à des sauts quantiques concernant les centres énergétiques humains. Au-dessus du shakra couronne (le 7e) s’actualisent jusqu’à 70 nouveaux points énergétiques. Le phénomène s’amplifie sans que nous sachions jusqu’où ces modifications iront. Une chose est certaine, la cartographie de la structure énergétique humaine est à faire et à refaire sans cesse en fonction de nouvelles données. Nous sommes aujourd’hui face à une Terra Incognita tant les changements sont rapides et importants. Ce phénomène amènera-t-il des aptitudes nouvelles chez l’homme ? Lesquelles ? Nous n’en savons rien même si cela semble plus que probable. Nous sommes limités par ce que notre imagination peut envisager, or ces phénomènes dépassent de loin tout ce que nous aurions pu imaginer, il y a seulement quelques mois.

Néanmoins, depuis quelques années de véritables modifications de l’ADN humain ont lieu, de nombreuses recherches se font à ce propos. L’actualisation d’un patrimoine génomique jusque là inconnu, est en cours. Pouvons-nous alors parler de l’avènement de l’holo sapiens ?

Frédéric Morin

Sources : Michael Talbot « L’univers est un hologramme »,
extraits des pp. 213-230, éditions Pocket, 1991.