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« Simplement parce qu’on veut éviter les problèmes, on recule devant la reconnaissance de la réalité, et ça c’est anti-scientifique, totalement anti-scientifique. »

« … Le déni ! Ce qui est dommage, c’est que l’attitude des pouvoirs publics et des institutions dépendant du public ou de leurs représentants préfèrent faire un déni des problèmes plutôt que de les traiter. Il y a des exemples patents, le nôtre par exemple, mais il y en a d’autres. Il y a les rapports avec les effets secondaires des vaccinations. »

« Ce n’est pas en niant ces effets secondaires qu’on va aider la vaccination, au contraire. On va tuer les vaccinations qui sont peut-être très utiles. »

« Il faut reconnaître qu’il y a des personnes, des enfants qu’il ne faut pas vacciner dans certaines circonstances. Il ne faut pas que la vaccination soit une vaccination de masse. Les vaccinations de masse ont été désastreuses. On se souvient de l’hépatite B des enfants en âge scolaire par exemple, ou les vaccinations antipolio chez les enfants africains par exemple, sans discrimination. »

« Alors, ça demande davantage d’efforts médicaux, mais c’est très important qu’il n’y ait aucun mort par vaccination. Même une seule mort serait de trop ou une maladie grave, ou une maladie grave handicapant à vie l’enfant ».

« Si on fait un déni de ces événements, simplement parce qu’on veut éviter des problèmes, on recule devant la reconnaissance de la réalité, et ça c’est anti-scientifique, totalement anti-scientifique. »

Extraits interview sur France Bleu du
Pr Luc Montagnier, prix Nobel de médecine.
26 juillet 2015