Identification des peuples aux arbres

Dans l’Ancien Testament, l’arbre térébinthe apparaît de nombreuses fois mais les différentes traductions de la Bible sont plus ou moins fautives. Ainsi trouve-t-on des confusions entre le chêne, le tamaris et le térébinthe.

Dans Isaïe 6:13, la patrie et la race sont comparés à un arbre généalogique d’espèce térébinthe :

« […] (les habitants) passeront par les flammes. Cependant, tout comme le térébinthe et le chêne conservent leur souche quand ils sont abattus, la souche de ce peuple donnera une sainte descendance… » (Bible Second 21, op.cit.)

La langue française témoigne de cette identification des groupes humains avec certaines espèces d’arbres. Ainsi le mot peuple est une référence à ceux qui pratiquent le culte du peuplier. Le mot gens avec un « g » chuinté est une référence à ceux qui pratiquent l’identification avec le chêne, ce qui est attesté par l’anglais french (frêne-chêne), qui indique ceux qui pratiquent principalement l’identification au frêne et au chêne.

Les gentils (chêne-tilleul) sont ceux qui pratiquent l’identification au tilleul considéré comme leur chêne ; ils sont gentils, c’est-à-dire calmes, à cause des vertus apaisantes des fleurs de tilleul. Les Païens sont ceux qui s’identifient à la paille du blé. Ceci explique pourquoi on enterre les ossements au pied de l’arbre généalogique car c’est une manière d’assurer la pérennité des ancêtres. « Comme le térébinthe, j’ai étendu mes branches, et mes branches sont les branches de l’honneur et de la grâce » (Bible Ancien Testament, texte Siracide).

Sous chapitres :

  • Al-Lat et le térébinthe
  • Térébinthe : arbre divin
  • Le térébinthe consacré à la déesse
  • La profanation des autels d’Ashéra
  • Extermination des prêtres d’Ashéra

La religion essénienne du Christ,
extraits : Les térébinthes de la déesse Al-lat.

Publié dans Morphéus n°96 novembre 2019