Le calendrier Maya est composé de cycles qui peuvent atteindre jusqu’à 63 millions d’années. Ainsi, d’après Carl Calleman, un biologiste suédois, ce calendrier remonterait dans le temps à 16,4 milliards d’années, soit à la création de notre univers. La conception temporelle Maya laisse entendre que cette civilisation connaissait la précession des équinoxes, la grande année platonicienne de 26 000 ans, voire le temps de circonvolution de notre soleil autour de notre centre galactique, soit 225 millions d’années. Le temps maya est une combinaison de cycles fondés sur l’émergence d’énergies cosmiques impactant l’univers selon un principe d’évolution que seule cette civilisation connaissait. Il nous est bien difficile aujourd’hui, avec notre conception linéaire du temps d’en saisir toute la pertinence et la portée.

Carl Calleman spécialiste du calendrier Maya :

« Dès 1979, j’ai annoncé la fin du calendrier Maya pour le 28 octobre 2011. Je suis scientifique de formation. Il est arrivé un stade dans ma vie où j’ai pensé que l’étude du calendrier Maya était fondamentale. J’ai donc stoppé ma carrière scientifique pour me consacrer à ce calendrier afin qu’il soit accessible à l’esprit de la culture occidentale. J’ai écrit 4 livres sur ce calendrier Maya dont deux traduits en français (le Calendrier Maya : la transformation de la conscience, Testez éditions et Cosmologie Maya aux éditions Alphée).

Je ne comprends pas toujours pourquoi je me suis intégralement consacré au calendrier Maya, je me sens comme missionné par quelque chose qui me dépasse. Pour mon entourage il ne semblait pas rationnel de me voir quitter une carrière scientifique toute tracée avec des salaires mensuels et une sécurité matérielle totale. Mais je sais que j’ai fait le bon choix pour véritablement trouver ma place et ma fonction en ce monde qui mute.

Le calendrier Maya n’est pas fondé sur des cycles astronomiques contrairement aux autres calendriers. Il est fondé sur des cycles de séquences d’énergies spirituelles, informationnelles ou cosmiques. Ces énergies infusent le cosmos et créent des champs de conscience y compris ici sur notre propre planète. C’est véritablement un calendrier cosmique qui n’est pas basé sur les cycles locaux de notre système solaire. Ces énergies cycliques constituant les périodes du calendrier Maya influencent la vie, le biotope et la conscience des êtres. Il y a différentes modulations de ces énergies qui jouent sur la créativité, la sensibilité, la pensée, la perception, la conscience globale, sans doute sur l’ADN même, etc. On peut dire que l’évolution du cosmos est dirigée par ces ondes d’énergie. Ces séquences sont organisées selon certaines structures ou schémas. Elles impactent la vie biologique mais également la manière de penser et la conscience des êtres intelligents.

L’élévation de conscience prime dans la structure du calendrier Maya. Les pyramides Maya à neuf niveaux sont une métaphore d’une élévation de conscience de plus en plus élevée. Chaque niveau de la structure pyramidale est une métaphore d’un niveau de conscience. Lorsque les rois ou shamans qui dirigeaient ces anciennes dynasties montaient le long de ces neuf paliers, ils passaient littéralement neuf niveaux de conscience, neufs paliers d’évolution. Et ils atteignaient le sommet de ces pyramides, ce qui signifiait qu’ils avaient atteint un niveau de conscience cosmique. A l’intérieur de chacun de ces niveaux, il existe un système de vagues comprenant 13 énergies différentes. Ces vagues se combinent par des périodes cycliques de lumière et d’ombre (7 jours et 6 nuits). D’où l’importance du chiffre 13 dans cette civilisation.

Le 28 octobre 2011 est la date de conjonction, de convergence de 9 vagues des neuf niveaux de conscience symbolisés par la pyramide Maya. C’est en cela que j’affirme que le calendrier Maya se termine à cette date pour engendrer un nouveau cycle. La date du 21 décembre 2012 répond strictement à un cycle astronomique de notre système solaire. Il s’agit du solstice d’hiver de l’hémisphère Nord qui aura lieu précisément ce jour à 11 h 11 en temps universel. Le calendrier Maya par essence ne peut correspondre à des cycles astronomiques locaux. Il dépasse de loin cela, se fondant sur des séquences et cycles énergétiques touchant notre cosmos dans son ensemble. (En extrapolant on peut avancer que le calendrier Maya est applicable, à différents degrés, à toutes les exoplanètes de notre galaxie).

Il y a comme un arrière plan cosmique à l’évolution de nos esprits, nos pensées et nos civilisations. Actuellement le niveau de la neuvième vague sous tend l’unification de la conscience, une forme de syntonie entre l’esprit de l’homme, le cosmos et la Terre mère. Cela place sur nous une exigence de purification afin de participer au processus et vivre au-delà de la période de la fin du calendrier Maya.

La période que nous vivons amène la nécessité d’une conscience unifiée, unitaire, avec tout ce qui nous entoure. Nos civilisations et nos systèmes économiques développées depuis 5 000 ans ne sont plus compatibles avec la nouvelle ère qu’annonce le calendrier Maya. La conscience unifiée qu’annonce ce calendrier détricotera les us et coutumes économiques ancrés dans nos sociétés depuis des lustres. D’une certaine manière cette nouvelle conscience annonce l’abandon des anciens schémas économiques afin de passer à autre chose. Il y aura des perturbations sociales et économiques graves. C’est incontournable. En plus de cela nous allons vivre d’importantes transformations planétaires. Cette période est une période de tests afin de savoir si nous suivons la fonction, la mission qui nous incombe sur Terre, si nous sommes à la place qui nous revient, pour le temps qui nous est imparti. »

Interview Carl Calleman,
sur Radio Morphéus le 4 août 2011.