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Environ 100 millions d’amérindiens ont trouvé la mort dans l’holocauste américain. Si certains sont morts de maladie, la plupart furent massacrés à cause d’une politique qui voulait « éteindre la race ». Les livres d’histoires que l’on trouve couramment continuent de maquiller cette partie de l’Histoire. 80 % du budget du tout premier gouvernement US fut alloué à attaquer les indiens pour piller leurs champs et cultures. Les colons n’auraient probablement pas été capables de survivre par eux-même sans ces pillages systématiques.

95 % de la population de l’Amérique fut par la suite éradiquée. Le livre « American Holocaust » de David Stannard note qu’il existe des preuves tangibles que les colons saccagèrent les villages les uns après les autres, massacrant hommes, femmes et enfants. Les livres scolaires restent également muets à ce sujet. Les ordres venaient d’en haut. Sur décision de George Washington, au moins 28 des 30 villages Sénèques et tous les villages de Mohawks, des Onondaga et des Cayuga furent purement et simplement oblitérés.

Georges Washington écrivit que « le pays des Indiens devait être détruit ». Thomes Jefferson a appelé à « poursuivre les Indiens jusqu’à l’extermination ». Le prix Nobel de la paix Theodore Roosevelt affirma que « l’éradication du peuple natif était bénéfique ».

Stannard remarque que le génocide était la politique officielle. Le gouverneur de Californie Peter Burnett proclame dans son message à la législature en 1851 : « L’extermination doit continuer jusqu’à ce que le peuple indien disparaisse ». Un autre gouverneur lança un appel à poursuivre, assassiner et détruire tous les Indiens. Un témoin de l’époque remarque que le bain de sang qui s’ensuivit eut effectivement pour effet, de pratiquement annihiler le peuple indien. Les blancs les abattaient comme des loups, hommes, femmes, enfants partout où ils pouvaient en trouver. Cette guerre d’extermination contre les aborigènes a pratiquement détruit ce peuple. Officiellement, ce qui l’a sauvé fut l’esclavage. Les filles indiennes, à partir de 3 ans étaient très prisées, d’après le « Marysville Appeal », elles faisaient double emploi évidemment.

Renaissance de la nation indienne

Aujourd’hui, le gouvernement états-uniens fait face à des pressions internationales et internes croissantes. La cour suprême a réaffirmé la validité du traité de Fort Laramie qui reconnaît aux Indiens le droit sur leur territoire. Le Canada, les États-Unis et les Nations unies ont passé une résolution qui reconnaît aux peuples indigènes le droit à l’autodétermination. Les Nations Unies demandent officiellement aux États-Unis de rendre aux Indiens les terres qu’ils leur ont volées. Le « Mouvement Mexica » veut réunir les peuples indigènes d’Amérique en une seule grande nation sans les frontières artificielles inventées par les européens.

À ce propos, le président du mouvement Olin Tezcatlipoca déclare : « Nous sommes majoritaires dans les États de la Californie et de l’Arizona, en fait dans tout l’ouest des États-Unis. D’ici 50 ans, nous, indiens serons majoritaires dans tous les États-Unis. Pour les Européens qui s’inquiètent de tout cela, je leur suggère de se procurer un bon fauteuil parce ce fut notre sort pendant 500 ans (d’attendre). Nous avons longtemps été terrorisés par les monstruosités des européens. Ils ont exterminé 95 % de notre peuple. Ils ont volé 100 % de notre territoire. Ils nous ont rendus misérables dans notre propre pays. De nombreuses villes aux États-Unis ont déjà une population à dominante indienne. Dans 8 ans, les blancs seront minoritaires dans 8 États supplémentaires. Dans 30 ans ce sera vrai pour l’ensemble du territoire américain ».

En résumé, le droit à l’autodétermination des peuples indiens devrait les amener à administrer la quasi-totalité des territoires U.S. d’ici quelques décennies.

D’après le livre « American Holocaust »
de David E. Stannard
Pr d’histoire à l’université d’Hawaï.