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Il nous semble important de clarifier notre point de vue sur le 21 décembre 2012, jour de la révélation. Le terme apocalypse n’a jamais désigné destruction totale mais « révélation » en grec, c’est un premier point important. Il faut en effet comprendre que toutes les versions eschatologiques de fin du monde véhiculées par les évangélistes tel que Bush et autres oiseaux de malheur visent à conditionner des comportements destructeurs et hystériques. Nous irions alors vers le chaos pour laisser place au nouvel ordre : « l’ordre par le chaos » n’est-il pas la devise du Nouvel Ordre Mondial ?

L’hystérie, si elle venait à devenir collective, nous conduirait droit dans les mailles du filet de la « synarchie fraternelle ». 2012 n’est pas non plus le jour de l’enlèvement par des extraterrestres de tout poil, thèse véhiculée par des mouvements New Age très largement manipulés. Dans une impulsion déraisonnable, le gouvernement mondial pourrait en effet sortir en 2012 ses engins antigravifiques triangulaires type TR3B Astra développés en 1986 par les firmes Lockheed Martin et Boeing. A quelle fin ? Provoquer une panique mondiale et asseoir aussi bien les thèses New Age que les hystéries eschatologiques. Si des manipulations de cette ampleur, à cette date, sont envisageables, c’est parce qu’un phénomène cosmique va susciter un saut quantique de toutes les consciences individuelles. Or, pour imposer un pouvoir central mondial non démocratique et le préserver, il faut des sujets dépendants, consentants, terrorisés et soumis.

Avec le phénomène cosmique que nous allons tous vivre en 2012, il est certain que si le Nouvel Ordre Mondial ne s’oriente pas très vite vers un modèle démocratique mondial de fait, il sera balayé comme un fétu de paille.

Le calendrier Maya

Le calendrier Maya se trouve être plus précis que le calendrier Grégorien. Il fixe la durée d’une année avec plus de précision. Sa composition complexe est faite de cycles qui peuvent atteindre jusqu’à 63 millions d’années. Ainsi, d’après Carl Calleman, un biologiste suédois, ce calendrier remonterait dans le temps à 16,4 milliards d’années, soit à la création de notre univers. La conception temporelle Maya laisse entendre que cette civilisation connaissait la précession des équinoxes, la grande année platonicienne de 26 000 ans voire le temps de circonvolution de notre soleil autour de notre centre galactique, soit 225 millions d’années. Le temps maya est une combinaison de cycles fondés sur la position des astres et des planètes et il nous est bien difficile aujourd’hui, avec notre conception linéaire du temps d’en saisir toute la pertinence et complexité.

Unité de temps Maya

  • le kin : 1 jour
  • le uinal : 20 jours
  • le tun : 360 jours
  • le katun : 7 200 jours
  • le baktun : 144 000 jours, soit environ 394 ans
  • le pictun : période de 20 baktunob, soit environ 7 885 ans
  • le calabtun : période de 20 pictunob, soit environ 157 700 ans
  • le kinchiltun : période de 20 calabtunob, soit environ 3 millions d’années (1 152 000 000 jours)
  • le alautun : période de 20 kinchiltunob soit environ 63 millions d’années (23 040 000 000 jours)

Que nous indique le calendrier Maya concernant le 21 décembre 2012 et pourquoi cette date fait-elle couler tant d’encre ?

Les Mayas identifiaient, en fonction de la position des astres, des cycles longs d’environ 5 125 années (soit 13 Baktun selon leurs unités de temps). Le dernier cycle long commença en août 3114 avant J.-C. et se termine le 21 décembre 2012. Après cette date un nouveau cycle long de 13 Baktun repart à zéro. Il est noté 13.0.0.0.0. c’est-à-dire 13 Baktun de l’ère antérieure, 0 kin, 0 uinal, 0 tun, 0 katun de l’ère nouvelle. Le zéro maya était signifié par un glyphe en forme de coquille. Nous passons donc bien d’une ère à une autre. Mais il s’agit de la fin d’un monde et non de la fin du monde comme certains l’affirment.

Configuration cosmique

Notre cosmos est mu par des cycles planétaires, solaires, galactiques etc… Or c’est en mettant en lumière ces cycles que les Mayas ont pu réaliser un calendrier qui dépasse notre entendement. La fin du super-cycle notée pour 2012 correspond à une configuration astronomique unique, à une grande activité solaire et à une puissante influence de notre centre galactique.

Concernant 2012, les Hopis (Indiens d’Arizona) prédisent ceci : « Un jour viendra, certaines étoiles s’uniront pour former une ligne, comme il y a plusieurs milliers d’années, c’est le temps de purification pour la Terre… »

Outre l’alignement de planètes, au lever du Soleil du 21 décembre 2012 et pour la première fois depuis 26 000 ans, le soleil se lèvera pour se joindre à l’intersection de la Voie lactée et du plan écliptique. Cette croix cosmique est considérée comme une incarnation de l’Arbre Sacré, l’Arbre de Vie, un arbre reconnu dans toutes les traditions spirituelles du monde. En ce qui concerne l’activité solaire, 2012 correspond au pic d’activité solaire qui devrait engendrer des tempêtes magnétiques de grande ampleur. Les cycles solaires sont établis. Nous sommes dans le cycle 24 qui commença en 2001 et qui devrait se terminer à son maximum fin 2012, début 2013. L’influence des cycles solaires et d’une onde scalaire informative, sorte de mémoire cosmique provenant du cœur de notre galaxie, a été exposée par le docteur allemand Dieter Broers fin mars 2009.

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Les thèses du Dr Broers

Le Dr Dieter Broers a mené ses recherches jusqu’en 1992 aux universités de Berlin comme biophysicien dans les domaines des fréquences et des thérapies régulatrices. Ses travaux ont été à l’origine de brevets internationaux. Actuellement, il continue ses investigations à Athènes. Depuis 1997, il est Directeur de la biophysique auprès de l’International Council for Scientific Development (ICSD). Dieter Broers met en rapport l’augmentation des crises mondiales avec le rayonnement électromagnétique de notre soleil, qui influence le champ magnétique terrestre et ainsi notre façon de penser et d’agir.

En 2012, le cycle solaire actuel atteindra son point culminant, et d’après Broers, mettra l’humanité dans un état permettant la connaissance et la guérison pour pouvoir vivre de nouveau en harmonie avec soi-même et le monde. L’astrophysique connaît les cycles solaires et peut faire des prévisions sur les activités solaires. Il existe de nombreux cycles qui se manifestent souvent de différentes façons. Jusque en 2012, point culminant de l’actuel cycle solaire, on peut s’attendre à une activité extraordinaire de notre soleil.

« Chacun connaît la vitalité que le soleil peut provoquer. Chacun connaît le cycle des saisons. On sait que les déprimes hivernales sont en relation avec le soleil, le manque de lumière. D’autres cycles naturels en-dehors des annuels existent et le soleil traverse des processus divers. Il envoie des charges – des électrons et des protons – qui modifient le champ magnétique de la terre. Dans ce domaine, il est reconnu que l’influence sur les systèmes biologiques est significative. »

Il existe des relations avérées entre l’intensité et les variations du champ magnétique terrestre d’une part et les états d’humeur et de conscience de l’homme. Des études ont clairement établi des liens entre certaines irrégularités magnétiques et le nombre d’entrées en cliniques psychiatriques, d’accidents de la circulation ou de suicides. Des scientifiques de la NASA, parmi lesquels le professeur Franz Halberg, ont réussi à établir le lien direct entre certains infarctus et les modifications magnétiques sur terre, générées par le soleil. On peut partir de l’idée qu’une grande partie de nos « maladies de civilisation » résulte des irrégularités du champ magnétique. Ces mêmes modifications du champ magnétique ont aussi abouti, de façon prouvée, à faire surgir des idées de génies à l’inspiration. Les dates de création de grandes symphonies, d’œuvres poétiques, d’inventions extraordinaires, sont d’évidence en relation avec celles-ci. Tout cela en relation avec des champs magnétiques modifiés ?

Expérience de la NASA

Dans les années 60, la NASA a mandaté l’Institut pour la Psychologie du Comportement Max-Planck à Andechs pour une requête très particulière. Il s’agissait de connaître le comportement de l’homme lorsqu’il est coupé des champs électromagnétiques et magnétiques naturels.

Des séries d’expérimentations ont été conduites durant plusieurs années : dans un bunker, des personnes en bonne santé ont été coupées de l’influence du champ magnétique terrestre ainsi que des fréquences de résonnance de la terre. Tous ces « cobayes » devaient vivre dans ce bunker pour une durée librement choisie. Ils pouvaient choisir le rythme de sommeil, prendre de la lecture, mais une chose ne leur était pas possible : un quelconque contact avec le monde extérieur, afin de leur enlever toute possibilité objective d’évaluer le temps écoulé. Il en est résulté un constat passionnant : directement à la sortie de leur demeure, on les questionnait sur leur appréciation de la durée du séjour. Tous étaient convaincus de n’y avoir passé que peu de jours. Cependant, la durée réelle était significativement plus longue. Par exemple, un des bénévoles était convaincu de n’avoir passé que 3 jours dans le bunker, alors qu’en réalité il s’agissait de 9 jours.

En nous, tout obéit à une horloge extérieure qui semble synchroniser les vibrations propres au corps. Notre corps ajuste de nombreux taux vibratoires qui sont spécifiques au cœur, au cerveau, à l’œil ou à nos cellules. Il semble que ces rythmes propres à notre corps, soient calibrés par des champs naturels que la terre met à notre disposition. Ils sont synchronisés, comme toutes les pendules des gares, par une horloge centrale. Si ces champs naturels ne sont pas présents ou se modifient, nous réagissons par une sorte de désynchronisation.

L’ensemble de ces découvertes furent utilisées par la NASA, pour les astronautes qui sont à l’écart du champ magnétique de la terre lorsqu’ils sont dans l’espace.

Empires et Cycles Solaires

Les auteurs Adrian Gilbert et Maurice Cotterell explicitent les relations entre l’ascendance et la disparition d’empires et les cycles solaires correspondants, depuis les Babyloniens jusqu’à l’Empire romain ou à l’époque de la culture Maya. Je me rappelle aussi très bien de travaux menés par un collègue, qui dirigeait la station de mesures des variations du magnétisme de la terre à Potsdam. Il mettait en comparaison des résultats de mesures complexes du champ magnétique terrestre avec des événements. Les résultats semblaient incroyables : les observations étaient probantes au point de pouvoir reconnaître des mutations fondamentales, débouchant sur la dissolution de l’Union soviétique. Ce qui a débuté par la glasnost et la perestroïka, pour connaître une première fin avec la chute du mur, pouvait être retracé dans l’interprétation des résultats de mesures.

L’astrophysique est familière des cycles solaires et peut faire des prévisions pour l’activité solaire future. Il existe de nombreux cycles avec des apparitions diverses. Lorsqu’on compare ceux-ci avec les répercussions connues sur notre psychisme, on dispose d’un instrument prévisionnel très révélateur.

La Volonté Cosmique selon les Mayas

Le peuple centre-américain des Mayas nous a légué l’information que cette « Époque finale » des temps serait conduite par « une volonté cosmique ». Une sorte de rayon de synchronisation serait dirigé (en provenance du centre de notre voie lactée) vers notre terre, permettant un réalignement de notre humanité. Les Mayas ont été capables, à l’aide de leurs connaissances astronomiques extrêmement avancées, de dater pratiquement tous les événements d’importance. Leurs calculs, immortalisés dans le « Tzolkin », le calendrier Maya, indiquent pour 2012 un dernier processus fondamental de transformation.

La NASA parle d’événements sensationnels, qui semblent pratiquement identiques aux informations transmises par les Mayas. Le rayon de synchronisation mentionné par les Mayas, semble maintenant être reconnu par les astrophysiciens. Ils rapportent que du centre de notre galaxie, un rayonnement énergétique inconcevable auparavant semble éclairer la terre « comme un phare venant du plus profond de l’espace ». Durant les années passées, le rayonnement s’est amplifié.

Ce rayonnement s’apparente à une onde scalaire atemporelle, véhiculant l’information de l’univers et rappelant l’adéquation macrocosmique et microcosmique. Ce phénomène porte l’information utile et nécessaire d’intégration, nous permettant de sortir de nos impasses actuelles.

Un saut quantique pour les consciences

Ce rayonnement va provoquer un saut quantique de conscience chez l’homme. L’évolution suit une intention cosmique qui n’est jamais linéaire, mais se fait par sauts. Chaque fois qu’un seuil d’expérience est atteint, une nouvelle espèce apparaît.

D’une certaine manière, ce phénomène cosmique nous rappelle notre héritage cosmique. Le cosmos nous offre la possibilité d’échapper à nos modèles figés, d’étendre notre développement, afin d’abandonner des agissements qui ont détruit notre terre et notre société par notre cupidité égoïste. Il se manifeste quelque chose que l’on pourrait exprimer ainsi : Dieu donne un coup de pouce. Comme s’il procédait à un petit correctif.

Vu sous cet angle, nous pouvons nous considérer comme des enfants de Dieu ayant refusé leur héritage. Il y a un côté dramatique, mais dans ces moments nous percevons notre part de divinité et pouvons l’accepter. Lorsque je conçois être un aspect d’un grand Tout cosmique, mon comportement devient automatiquement éthique et social.

Avec ces phénomènes sans précédent, deux choses vont se produire concernant notre cœur et notre esprit. Une extension du niveau mental va se produire par l’ouverture du cœur. Friedrich Schiller disait déjà :

« Il semblerait que depuis Aristote nous n’ayons plus rien appris de nouveau. Depuis l’époque d’Aristote nous savons ce qu’est la démocratie, nous comprenons la structure sociale mais finalement nous sommes restés des Barbares. »

Schiller disait encore : « Le changement n’arrivera que lorsque nous explorerons notre mental avec le cœur. »

Nous nous trouvons exactement dans cette phase. Par cette connaissance intériorisée, nous influencerons nos comportements qui nous offriront de nouveaux niveaux d’indépendance, pour faire de nous des hommes libres. Et, lorsque nous utiliserons notre nouvelle autorité dans le contexte prévu par la nature, pour créer de l’harmonie, nous arrêterons de scier la branche sur laquelle nous sommes assis. Les événements à venir vont nous libérer de l’illusion d’être des êtres sous tutelle. Il nous revient de reconnaître et d’accepter notre divinité naturelle. Aucun gourou, aucun maître ne pourra vraiment nous aider. Il n’y a que nous-mêmes qui pouvons arriver à la certitude qu’en tant qu’individus nous faisons partie d’un tout harmonieux. Nos recherches ailleurs peuvent bien nous apporter des expériences de valeur, mais le bonheur est à l’intérieur de nous. Si nous pouvons percevoir cela, nous comprendrons que jusque-là, la plupart de nos désirs n’étaient que de nature compensatoire.

2012 et l’Apocalypse de Saint Jean

Le calendrier Maya est issu d’une civilisation qui affirmait avoir déjà vécu ce monde. Pour parachever cette connaissance, elle fit des calendriers intégrant passé, présent et futur. Cette conception dépasse de loin notre entendement, mais il existe un livre occidental qui en quelque sorte est notre calendrier Maya, il s’agit de la Bible.

Du point de vue des Mayas, la Bible serait un calendrier écrit pour un cycle de plusieurs millénaire prenant fin le 21 décembre 2012. Ce serait l’agenda de l’histoire de cette ère.

L’Apocalypse de Saint Jean, qu’il faut traduire par « révélation » marquerait donc la fin de cette ère, la fin d’un Monde. La venue d’un sauveur des derniers jours n’annoncerait pas la venue d’un homme, mais bien un événement cosmique transformant profondément l’humanité. En somme, cette onde scalaire venue du fond du cosmos nous rappelle au bon souvenir de la création.

Que ce phénomène soit appelé Grâce, Providence, Coup de pouce de Dieu ou Intention Cosmique, importe peu. C’est le rappel consistant à prendre conscience que l’homme est fait à l’image de Dieu, que l’homme est fait à l’image des rouages cosmiques et qu’il ne peut en être autrement…

Gérard Pécoul & Frédéric Morin

D’après le texte allemand Hoffnung in der Krise « Raum & Zeit »
(Espace et Temps) de mars-avril 2009 n° 158
traduit pas Renée Lumière.

Et extraits de l’interview publiée sur www.choix-realite.org