Les expéditions russes

Le tsar Alexandre II lança une expédition au Tibet de 1870 à 1888. Financée par le ministère de la Guerre, elle fut menée par le colonel Nicolaï Prjevalski.
14 ans plus tard, l’empereur russe Nicolas II publia un décret secret ordonnant l’envoi d’une expédition secrète des services de renseignement militaires russes au Tibet. Cette expédition comprenait également des officiers bouddhistes diplômés de l’Académie de l’État-major, ainsi que des prêtres bouddhistes militaires de l’armée du Grand Don. Tous étaient de nationalité kalmouk. Malgré de nombreuses difficultés, l’expédition fut menée à bien et livra des informations importantes à Saint-Pétersbourg. Il faut supposer que ces informations n’étaient pas uniquement de nature politique, l’empereur accordant personnellement une attention particulière à cette mission secrète.
« Nous devons récompenser les membres de l’expédition secrète de manière exemplaire », ordonna le tsar au ministre de la Guerre, le général Kouropatkine.
On sait qu’avant de quitter Saint-Pétersbourg, les membres de l’expédition reçurent une audience secrète au Palais d’Hiver et rien ne fut connu de leurs découvertes.

Une expédition de Kostroma vers le Tibet

Des expéditions secrètes furent envoyées au Tibet depuis les rives du cours supérieur de la Volga, depuis la ville de Kostroma, où se situe le monastère Ipatiev, berceau de la dynastie des Romanov.
Selon les informations de documents historiques datant du 17ème siècle, près de Kostroma et en général sur les terres boisées de Kostroma, il existait des communautés de l’une des sectes russes les plus mystérieuses et mystiques. Les membres de ces communautés se faisaient appeler les pélerins.
Au 17ème siècle, les pélerins envoyèrent leur propre expédition au Tibet. Il faut supposer que la secte recherchait parmi les Bouddhistes, non seulement de nouveaux contacts, mais aussi de nouvelles connaissances secrètes. L’expédition partit de Kostroma pour le Tibet. L’un des membres de l’expédition, Nikitine « l’ancien », peintre initié, a effectivement atteint le Tibet. Il y fut accepté et étudia l’art tibétain dans divers monastères. Nikitine parvint à avoir la confiance des lamas.
Ils commencèrent volontiers à lui enseigner les mystères du tantra de Kalachakra (tibétain : Dus’khor) qui comprenait des connaissances secrètes sur les étoiles, le soleil, les rythmes cosmiques, les possibilités inconnues du corps et de la psyché humaine, ainsi que – ce qui est extrêmement important – les méthodes d’influence psychologique et autre sur de larges masses humaines et la science de leur gestion. Il ne s’agissait pas de la théorie de la « psychologie des foules », développée bien plus tard en Occident, mais bien de méthodes de gestion d’immenses masses humaines à l’échelle de la population d’États entiers !
Après avoir terminé ses études au Tibet, Nikitine retourna sain et sauf dans sa ville natale de Kostroma au nord-est de Moscou. Il rapporta du Tibet de nombreuses connaissances secrètes et des documents anciens. Il est probable qu’il ait également eu des prédictions sur le destin futur de la Russie. Raspoutine avait le titre « d’ancien » comme Nikitine et il semble qu’il ait étudié secrètement les connaissances tibétaines de ces pélerins christo-bouddhistes.

Expédition de 1925

Après la mort de Lénine, le grand mystique Gleb Bokiy de l’OGPU (ancêtre du KGB), persuada les dirigeants de coopérer avec les pélerins de Kostroma miraculeusement survivants des massacres. Gleb Bokiy bénéficiait du soutien actif du célèbre professeur Bekhterev. L’académicien lui-même s’intéressait aux phénomènes paranormaux, et plus particulièrement à la perception extrasensorielle et à la télépathie.
Les pélerins christo-boud-dhistes de Kostroma furent contraints de coopérer. Les tchékistes créèrent un laboratoire secret, et Bokiy mit la main sur des documents avec des idéogrammes tibétains et des cartes indiquant les itinéraires vers les lieux saints du Tibet. Bokiy, le professeur Barchenko et Yakov Blumkin se mirent à la recherche du légendaire Shambala. La rumeur selon laquelle des monastères tibétains détenaient de nombreux secrets et artefacts appartenant à d’anciennes civilisations hautement développées se propageait partout à cette époque.
Ainsi, en 1925, l’OGPU (Administration politique d’État, ancienne Tchéka, futur NKVD, puis KGB), envoya une expédition à Lhassa, capitale du Tibet, afin de découvrir ces secrets auprès du 13ème Dalaï-Lama et d’autres lamas tibétains de haut rang. L’expédition disposait d’une importante somme d’argent pour l’époque : cent mille roubles or. C’est Iakov Blumkin, employé de l’OGPU, qui fut chargé de diriger l’expédition.
Au Tibet avec une telle somme d’argent, Blumkin réussit à gagner la confiance du 13ème Dalaï-Lama et de nombreux autres lamas parmi les dirigeants tibétains. Il fut emmené dans des structures souterraines secrètes où étaient conservés les secrets du savoir et des hautes technologies des quatre civilisations précédentes, selon les lamas… Dans la salle centrale de ces catacombes se trouvaient treize portes faites d’énormes pierres. Pour ouvrir l’une d’elles, les treize lamas accompagnant Blumkin devaient, selon un certain ordre, s’appeler et tirer sur les anneaux d’une chaîne suspendue au plafond. Après cela, l’une des portes s’ouvrit. Derrière chaque porte se trouvait une pièce contenant des échantillons de certains appareils et technologies de civilisations disparues.
Deux portes en pierre sur treize furent ouvertes pour Blum-kin. Il put décrire en détail les appareils et produits de diverses conceptions qui se trouvaient dans les deux pièces.
En 1929, lors de son interrogatoire par les services secrets russes, Blumkin révéla les choses suivantes :
« … En 1925, sur ordre du chef de l’état tibétain, le 13ème Dalaï-Lama (Thubtan Gyatso), on m’a emmené dans des salles souterraines. On m’a alors montré des artefacts, sorte d’armes qui existaient sur terre il y a environ 15 000 ans :
1°) « Des pinces géantes Vajra (fulgurateurs, voir Morphéus n°110). Elles servent à fondre les métaux précieux. Si l’on fait fondre de l’or à 6 000° C, l’or s’embrase pendant 70 secondes et se transforme en poudre. Cette poudre était utilisée pour déplacer d’immenses plates-formes mobiles en pierre. Verser cette poudre sur la plate-forme réduisait considérablement son poids. Elle était également utilisée en médecine pour traiter des maladies incurables. Les dirigeants, notamment, la consommaient pour prolonger leur vie ».
2°) « La cloche, appelée Shu-dzy, permettait d’aveugler temporairement des soldats, voire une armée entière. Son principe consiste à moduler des ondes électro-acoustiques à une fréquence spécifique, inaudibles pour l’oreille humaine, et projetées directement sur le cerveau. C’est une arme très étrange. Grâce à elle, le prophète indien Arjuna a remporté de grandes batailles, semant la panique chez ses ennemis ».
3°) « Outre les caractéristiques techniques de ces deux artéfacts, les Tibétains m’ont présenté une arme qui a existé il y a 10 à 12 000 ans. Elle a été découverte dans des cités souterraines sous la glace de l’Antarctique, dans la région de la Terre de la Reine-Maud. J’ai appris que ces armes volantes peuvent se déplacer aussi bien sous l’eau que dans les airs, et ce, à grande vitesse. Elles sont de forme ronde, différentes des avions que nous connaissons ».
4°) « J’ai également appris l’existence d’objets situés dans les montagnes du monde entier. Avec ces objets sphériques, toutes les villes et tous les centres industriels de tous les pays peuvent être détruits en un instant. D’après ce que j’ai compris, il existe partout dans le monde des sphères de métal particulièrement résistantes, qui ne peuvent être ni sciées ni détruites. De tels objets se trouvent également dans les plaines de Sibérie, ils sont appelés « chaudrons ». À l’intérieur de ces sphères se trouvent des mécanismes qui, une fois activés, produisent un nuage semblable au soleil. Ce nuage explose dans l’atmosphère ; il est contrôlé, c’est-à-dire qu’il peut suivre une trajectoire précise. Il explose à l’endroit voulu. Cela s’est produit en 1904 à Toungouska, où un tel « nuage solaire » a explosé, lancé quelques heures plus tôt d’une grotte souterraine en Yakoutie. J’ignore comment et qui contrôle de telles armes ».
« Les Anciens de Kostroma » de Elena Vedeneeva,
http://izmerenie-x.ucoz.lv
« Causes et effets »
de Constantin Mikhaïlov
© traduit du russe Romuald Skotarek