Que ferions-nous ?

Que ferions-nous, si des unités de forces spéciales étrangères venaient assassiner par milliers nos députés nationaux et européens, sénateurs, responsables régionaux, commissaires européens, maires et militants ? Que ferions-nous, si tous les biens communs de nos nations étaient bradés à des forces étrangères ? Que ferions-nous, si notre monnaie était subitement dépendante d’une banque étrangère hostile à tout développement dans notre propre pays ? Certains esprits malicieux diront que nous sommes déjà, à feu couvert, dans cette situation et qu’une large part de la classe politique conforte l’enlisement et l’effondrement de nos nations…
Au nom de la paix, les Russes ont subi des vagues massives d’assassinats politiques et la ruine de leur pays. Ils en ont tiré les leçons. Qu’ils s’arment en se méfiant de nous est compréhensible. Aucun Russe ne veut revivre les tourmentes des années 90 ou finir esclave en Sibérie au service de l’Occident.
Dans les années 1990, les dirigeants des organisations mondialistes – le Council on Foreign Relations, la Commission trilatérale, le club Bilderberg, le Forum mondial de Davos et d’autres communautés criminelles fomentant l’idée d’une domination mondiale sur l’humanité, ont commencé à proclamer haut et fort l’approche de l’échéance pour instaurer le « Nouvel Ordre Mondial ».
Utilisant le « chiffre magique »  2000, les mondialistes pensaient qu’à cette date, le « gouvernement mondial », non seulement contrôlerait, mais aussi gérerait toutes les sphères de la société, y compris la religion. Le mondialiste Jacques Attali annonça, dans son programme « Lignes d’horizon » que la création d’un « pouvoir politique planétaire » et d’un « Nouvel Ordre Mondial » deviendraie réalité d’ici l’an 2000.

Assassinats politiques

Les globalistes s’acharnèrent pour mettre la Russie au pas en s’infiltrant dans toutes les sphères du pouvoir. Les opposants furent systématiquement éliminés. Dmitri Foranev, de l’Association des gardes du corps (NAST), relate qu’en 1991, « 1746 personnes liées à l’appareil du parti se sont suicidées. Dans le jargon des enquêteurs on les appelait les « parachutistes » car ils se suicidaient tous en sautant d’un immeuble. L’étrange synchronicité de leurs actions et la manière dont ils réglaient leur compte avec la vie ressemblait à la mise en œuvre d’un programme ». L’idée d’une programmation psychique, liée à des technologies psychotroniques américaines importées, fut soulevée mais resta taboue. En 1993, l’assassinat des opposants au « Nouvel Ordre Mondial » occidental s’accéléra. Destitué par le Soviet Suprême et le Congrès des députés du peuple, Eltsine n’utilisa pas de gants pour faire assassiner tous les opposants et se maintenir au pouvoir. Il fut aidé en cela par des forces spéciales occidentales venues à Moscou pour détruire l’opposition. Le bombardement de la Maison Blanche russe, siège des députés, le mitraillage des militants soutenant leurs députés et toutes les exécutions sommaires dans un stade, furent planifiés et exécutés par des services de renseignement occidentaux aidés par des milices anti-russes. Ce coup d’Etat permit le maintien d’Eltsine au pouvoir, protégé par des agents de la CIA et conseillé par le Président américain en personne.
Lors de cet épisode d’octobre 1993, la presse occidentale parla de 142 morts selon la version officielle. Bien plus tard on s’accorda sur 1500 morts, juste pour la Maison Blanche. Entre 1991 et 1993, les plus farouches opposants à Eltsine, députés, membres du Soviet Suprême, militants, militaires et membres du KGB furent éliminés. Certaines sources, rapportent le chiffre de 5000 assassinats politiques pour les trois premières années de l’ère Eltsine. Les Russes s’en souviennent et savent ce qu’il en coûte de subir une intrusion occidentale sauvage au cœur de leur appareil d’Etat.

Programme de démembrement de la Russie

Dans les plans mondialistes, la Russie se voit attribuer le rôle de « réservoir de matières premières et de ressources énergétiques ». Le futur « gouvernement mondial » ne se préoccupe absolument pas du sort des citoyens russes. Dans les calculs des dirigeants globalistes, la Russie est considérée comme un « territoire stratégique » (Z. Brzezinski) ou « un lieu où se concentre la majeure partie des réserves utiles de la planète » selon David Rockefeller. Selon l’affirmation de Brzezinski, exprimée lors d’une réunion du Conseil de sécurité nationale des États-Unis, « plus la population de ce territoire sera faible, plus son développement par l’Occident sera réussi ».
En 1992, une étude intitulée « Prévisions américaines pour l’évolution de la situation géostratégique dans le monde à la fin du XXème et au début du XXIème siècle », optait en faveur de la division de la Russie en six entités étatiques indépendantes : Russie occidentale, Oural, Sibérie occidentale, Sibérie orientale, Extrême-Orient et Territoires du Nord.
En octobre 1997, Z. Brzezinski proposa de diviser la Russie en trois parties : la Russie européenne, la République de Sibérie et la République d’Extrême-Orient. « Une Russie décentralisée », déclarait Brzezinski, « est une possibilité réelle et souhaitable ».
Lors de la réunion du club Bilderberg, qui s’est tenue du 14 au 17 mai 1998 en Grande-Bretagne, l’accent a été mis sur le démembrement de la Russie. À cette fin, il a été proposé de diviser ce pays en plusieurs zones de contrôle. Selon le schéma envisagé, le Centre et la Sibérie devaient revenir aux États-Unis, le Nord-Ouest à l’Allemagne, le Sud et la région de la Volga à la Turquie, et l’Extrême-Orient au Japon.

Effondrement et nettoyage ethnique

L’objectif fixé par ces globalistes est de maintenir la Russie dans un état de déstabilisation constante, de provoquer des processus de destruction et de désintégration, et de fournir toute l’aide possible aux éléments destructeurs de l’économie, de la politique et des relations inter- régionales.
La secrétaire d’Etat américaine, l’un des dirigeants du Conseil des relations étrangères, M. Albright, dans son discours lors d’une réunion du Conseil de coopération commerciale russo-américaine (Chicago, 2 octobre 1998) a déclaré que, dans l’intérêts des États-Unis, sa tâche principale est de « gérer les conséquences de l’effondrement de l’empire soviétique » et qu’il est nécessaire de fournir « un soutien à la Russie tant qu’elle évolue dans la bonne direction de l’effondrement ».
Dans le livre de Z. Brzezinski « Le grand échiquier » et dans plusieurs de ses discours et rapports, une stratégie géopolitique mondiale à long terme est formulée en coulisses. Cette stratégie prévoit, à terme, la destruction totale de la Russie sur son territoire européen historique jusqu’aux monts Oural. Elle prévoit également la purification ethnique du pays, en déportant les Russes et les Biélorusses (Slaves) dans des zones reculées de Sibérie. Les slaves doivent servir de main-d’œuvre pour l’extraction des ressources naturelles russes destinées à l’industrie occidentale.

Effacer la Russie de la géographie et de l’histoire

Si l’on traduit les expressions et formulations sournoises de Z. Brzezinski, l’idée principale de ses derniers discours est de détruire la Russie en tant que pays réfractaire à la transformation en « démocratie de type occidental », incapable de s’intégrer à la civilisation occidentale en raison de sa structure spirituelle et morale interne.
Extraits, article complet sur :