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Le 11 avril 2013 Ambrose Evans-Pritchard du Daily Telegraph a traité les ministres de l’eurogroupe de « voleurs ».

« Le plan original à Chypre approuvé par l’Eurogroupe mais rejeté par le parlement chypriote, était de voler l’argent de toute banque, (peu importe sa santé), et des petits déposants (peu importe les 100 000 € de garantie). Ils ont montré leur vraie nature. L’Eurogroupe se moque des conséquences morales. Ce sont des voleurs » ;

« L’Eurogroupe est une dictature rampante et émergente… Les députés européens pro euro sont des criminels et des voleurs » Nigel Farage

Les postes clefs de l’Union Européenne sont aux mains d’anciens agents de Goldman Sachs dont le PDG affirme qu’il accomplit l’œuvre de « Dieu »( ?). Mario Monti, Antonio Borges, Lucas Papademos, Petros Cristodoulou, Mario Draghi, Peter Sutherland, Karel Van Miert, Otmarissing et tant d’autres inféodés au Cartel bancaire, ont pris l’ensemble des institutions européennes en otage et dépècent méthodiquement les États-nations européens au profit d’intérêts privés mondialistes. Les peuples européens perdant leur souveraineté monétaire sont sous le joug de politiques ultralibérales et anti-démocratiques que cautionnent tant les partis socialistes européens que les partis de la droite traditionnelle. Les seules dispositions prises par nos gouvernements consistent à inventer toujours plus de taxes et à rendre légal à l’échelle européenne le vol de l’épargne des citoyens européens. Mais ces dispositions ne rempliront jamais le tonneau des Danaïdes, tout le monde le sait. Elles engendrent récession, paupérisation, troubles sociaux dans une spirale infernale vers le bas.

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Cela peut-il changer avec les euro-sceptiques souverainistes ?

Oui sur le papier, en théorie, cela semble pouvoir changer. La Commission Européenne et la BCE sont les bastions d’intérêts privés transnationaux qui organisent la paupérisation des peuples européens via un endettement inextinguible, supprimant les droits régaliens des états. Ces bastions seront pris d’assaut lors des élections européennes au suffrage universel à un tour en mai 2014.

Une grande partie des pays en Europe n’a pas eu recourt au referendum en ce qui concerne l’entrée dans l’Union Européenne. Ils n’ont pas eu recourt au referendum car les populations auraient refusé les Traités. Or, en janvier 2014, tous les européens vont voter dans un scrutin à la proportionnelle.

La tendance de tous les pays d’Europe tourne à l’euroscepticisme le plus aigu. Le comportement actuel de la BCE est inénarrable et la Commission Européenne constituée d’individus non élus impose des diktats lobbyistes invraisemblables aux citoyens. Le vote massif à l’échelle européenne pour les partis politiques eurosceptiques pourrait bien faire la différence au Parlement Européen. En effet, si une majorité de députés européens sont contre l’Europe telle qu’elle s’est constituée à l’insu des peuples, alors la Commission Européenne et la BCE devront plier ou disparaître. Des résolutions interdisant à des anciens Goldman Sachs de disposer des leviers de l’Europe pourraient être prises. Une réforme de la BCE serait envisageable, une composition démocratique de la Commission européenne pourrait être imposée, un retour à une souveraineté monétaire des nations européennes serait envisageable. Le Parlement Européen aux mains des eurosceptiques pourrait envisager de constituer une Banque Souveraine Européenne prêtant sans intérêts aux nations.

Tout cela fait partie de programmes avancés par les eurosceptiques. C’est, sur le papier, une logique de sortie de crise tout à fait cohérente et juste.

Quels sont les obstacles prévisibles mis sur la route de ce plan de sortie de crise !

1° Accélération de mesures déstabilisant le tissu social européen : le facteur temps

Le vol de l’épargne des citoyens européens, des taxes sur l’eau de pluie, sur les habitations vides, de nouvelles taxes sur les véhicules automobiles, la déstructuration du principe universel des allocations familiales en France, et tout un train de mesures iniques concourent à paupériser toujours plus et à engendrer des tensions sociales insensées. La question qui demeure est : d’ici mai 2014 ne risque-t-on pas des troubles sociaux sciemment provoqués qui pourraient empêcher les élections européennes d’avoir lieu ?

2° Le plan monétaire mondialiste

Le plan mondialiste est à l’opposé d’une sortie de crise. Il a besoin d’une crise plus aiguë encore pour imposer « ses solutions ». Son objectif demeure : il consiste à implanter d’une biopuce chaque citoyen et faire une réserve monétaire numérique mondiale sans aucun contre pouvoir, redistribuant un revenu d’existence à chacun. Toute dissidence face à une telle disposition dictatoriale se verrait interdite de revenu d’existence.

Le problème pour les mondialistes est qu’ils ne parviennent plus à contrôler les innombrables rouages nécessaires à la réalisation d’un tel plan. Ils sont en perte de contrôle progressive et inexorable et leur projet n’aboutira pas. Nous sommes cependant confrontés aujourd’hui à la croyance et la foi fanatique d’êtres manipulés qui caressent en vain l’espoir de voir aboutir un tel plan.

3° Le plan multi-ethnique et la régionalisation

Il est étonnant d’entendre Jacques Attali affirmer qu’une immigration de 150 millions d’étrangers en Europe est nécessaire d’ici 2050. Quant à la France, il envisage une immigration de 40 millions d’étrangers d’ici 2050.

En plein chômage de masse, en pleine crise du logement, en pleine désindustrialisation, en pleine crise de dettes inextinguibles à l’échelle européenne, et en période de tensions sociales exacerbées, qu’est ce que cela signifie ?

Cela correspond à un programme de déstabilisation des États, un programme de brassage ethnique artificiel à échelle européenne et un passage à la suppression des institutions nationales afin de mettre en place une régionalisation. Il n’y aura ainsi plus de nations en Europe mais juste des régions dirigées de main de fer par une instance non élue transnationale. Cette régionalisation prévoit la gestion possible d’une région par la majorité ethnique de cette région. Si des centaines de milliers de musulmans se concentrent dans une région spécifique en Europe, ils seront alors en droit, au vu de la législation européenne, de diriger cette région et d’instaurer un Califat, voire imposer la Charia. Ce plan multi-ethnique de régionalisation vise à déraciner chaque individu, à supprimer la culture ancestrale des peuples, quels qu’ils soient.

Ce plan mondialiste n’aboutira pas pour plusieurs raisons. Certains États comme la Russie y sont farouchement opposés. De plus, si une certaine souveraineté monétaire s’imposait en Europe, il y a fort à parier qu’elle ferait tâche d’huile sur l’ensemble de l’Afrique. Or, cette souveraineté était voulue en Afrique pour sortir le continent du marasme. Elle a été bloquée lors des révolutions arabes mettant un terme à la banque souveraine libyenne Zitouna (voir Morphéus n°45 à ce propos).

Cependant, si l’Europe venait à changer positivement, l’Afrique changerait positivement et il y aurait alors de moins en moins de candidats à l’immigration. Pourquoi partir quand on est bien là où sont ses racines ?

4° La non compréhension de ces plans par les eurosceptiques

L’euro scepticisme tel qu’il s’organise et se constitue en Europe est une option sérieuse de sortie de crise. Il n’en demeure pas moins qu’il peut être l’objet d’orientations et de manipulations spécifiques pour échouer et aboutir aux pires troubles sociaux que l’Europe ait jamais connus.

Depuis 30 ans, l’immigration est imposée, voire savamment orchestrée par les mondialistes. Avoir un gouvernement tantôt de droite tantôt de gauche n’a rigoureusement rien changé concernant les quotas d’immigration exigés par les mondialistes. Dans cette histoire, les immigrés sont aussi victimes de ce plan qui a déstabilisé durablement l’Afrique, tantôt par des guerres, tantôt par des crises de la dette ou des révolutions orientées qui ont détruit de très grands espoirs africains.

Si aujourd’hui les mondialistes soutiennent aussi bien l’islam radical que l’islamophobie cela a bien une finalité. Non ?

Comment est-il possible de voir deux députés musulmans élus en Belgique sous la bannière ISLAM, parti dénué de tout programme politique digne de ce nom ? Ils ont été financés et aidés par de hautes sphères pour provoquer sciemment un choc médiatique dans l’opinion publique belge.

Comment est-il possible de voir Marine Le Pen sur tous les grands médias ? Des ordres ont bien été donnés aux plus grands médias français afin de lui ouvrir les portes. Maurice Allais, Prix Nobel d’économie, a été ostracisé jusqu’à sa mort, ne parvenant même plus à publier de droit de réponse dans Le Monde. Or, le Front National qui a repris savamment les thèses de Maurice Allais pour une sortie de crise viable et raisonnée, dispose d’une couverture médiatique inégalée et inégalable.

Les mondialistes exacerbent l’islam politique radical, le djihadisme, et le financent parallèlement. Ils exacerbent l’islamophobie et la financent, ou du moins, lui accordent une très large tribune médiatique.

Ces deux camps sont les pions d’un plan visant à engendrer un conflit qui pourtant n’a pas lieu d’être. La sagesse voudrait que chaque partie comprenne qu’elle est l’objet de manipulations « d’un tiers » qui au-dessus de la mêlée actionnera au moment opportun, les leviers nécessaires à une conflagration généralisée. Ces leviers, pour la survie des espoirs du Nouvel Ordre Mondial, devront être actionnés précisément avant les élections européennes. Le seront-ils ?

Il y a un point commun fondamental entre l’Islam modéré et les souverainistes européens.

L’Islam modéré récuse le droit de faire de l’argent avec de l’argent sans rien produire. Le Front National et les souverainistes européens en général, véhiculent aussi ce principe profondément ancré dans une certaine tradition chrétienne.

Les deux récusent « l’usure » destructrice de civilisations. Si les partis venaient par manipulations à entrer en conflit, le seul vainqueur serait « l’usure » et les dettes inextinguibles imposées aux États par le cartel bancaire.

L’islam modéré est un rempart à la mondialisation avilissante, le souverainisme chrétien raisonné est un rempart à la mondialisation avilissante.

Faites tomber les deux en les opposant et plus aucun rempart ne s’opposera aux folies mondialistes version Goldman Sachs…

Frédéric Morin, 02 juin 2013