La crise grecque est née suite à un article du Financial Times de janvier 2009, diffusant une fausse information fournie par la banque d’affaire américaine Goldman Sachs, selon laquelle la Chine aurait refusé d’acheter 25 milliards d’euros d’emprunts grecs ! Goldman Sachs, en concertation avec la Deutsche Bank et quatre grands hedge funds, commence alors à attaquer la Grèce sur les marchés monétaires. Le 15 février 2010, Otmar Issing, ancien chief economist de la Banque Centrale européenne, publie une tribune dans le Financial Times, dans laquelle il estime que l’Europe ne doit pas voler au secours de la Grèce. Cet ancien de la Bundesbank est conseiller de Goldman Sachs. Enfin, le patron de l’agence chargée de la gestion de la crise grecque, Petros Christodoulou, est aussi un ancien de Goldman Sachs. Si cela ne s’appelle pas un complot, il faut alors redéfinir le sens de ce mot !
Les ministres des finances européens savaient ce qui se préparait et ils n’ont rien fait. Ce pacte du silence est devenu un pacte du sang depuis que cette politique a entraîné des morts. Leur objectif inavouable est de mettre sous tutelle supranationale la souveraineté budgétaire de l’ensemble des pays de l’Union européenne. Le président du Conseil Européen, lors du sommet des 27 pays membres, affirmait début février 2010 : « Afin d’éviter une contagion grecque, nous allons devoir créer un organe qui aura pour but de mettre en commun la politique budgétaire européenne ».
Comment voulez-vous que les gouvernants nous sortent d’une crise dans laquelle ils sont acteurs et complices ?
L’objectif du complot contre la Grèce est de faire ratifier un accord international déléguant des compétences nationales aux institutions internationales. Nos gouvernements ouvrent volontairement la porte aux vautours de la Haute Finance pour détruire le système et permettre aux structures supranationales du cartel bancaire d’imposer une politique féodale à l’échelle mondiale…
Liesi, 28 mai 2010