Mario Draghi et Jean-Claude Trichet sont des marionnettes de la fondation Rockefeller, des banquiers d’affaires et des services américains. L’Euro et la Banque Centrale Européenne ne sont « indépendants » que d’une seule chose : du suffrage universel.

L’Observatoire de « Corporate Europe », qui est une association citoyenne qui traque le poids des lobbys dans l’Union européenne, a accusé en juin dernier Mario Draghi, président de la Banque centrale européenne (BCE), de ne pas être « totalement indépendant », en raison de son appartenance au G30, think tank qui regroupe des dirigeants du secteur financier public et privé.

Une plainte pour conflit d’intérêts aurait ainsi été déposée. Cette information n’est connue que depuis le 31 juillet, par une dépêche de l’agence Reuters qui précise que le comité de surveillance interne de l’Union européenne aurait ouvert une enquête.

Cependant, cette information a été démentie par l’AFP, qui relaie les propos de Gundi Gadesmann, la porte-parole du « médiateur » de l’UE. Cette dernière a déploré une « dramatisation de cette affaire » deux jours avant une importante réunion du conseil des gouverneurs de la BCE et a indiqué qu’« aucune enquête n’a été ouverte ».

Elle a simplement précisé : « Nous avons reçu une plainte et avons envoyé une lettre à la BCE. Maintenant nous attendons une réponse. La BCE a jusqu’à la fin octobre pour répondre. » (source Le Monde).

Décryptage de cette affaire :

Le Groupe des Trente (« Group of Thirty », ou « G30 ») est un « think tank » situé à Washington, D.C. Ce lobby ultra-puissant, riche à milliards, constitue un organisme de pilotage, aussi discret que puissant, de la politique financière mondiale.

L’actuel président du Groupe des 30 est le Français Jean-Claude Trichet, ancien président de la BCE et gouverneur « honoraire » de la Banque de France. Conformément à toute sa carrière passée, cet homme sert donc une nouvelle fois de marionnette pour cacher la forêt des intérêts puissants qui agissent discrètement derrière.

Le Groupe des 30 a été fondé en 1978 à l’initiative de la Fondation Rockefeller.

Ce groupe est financé par la banque de France, de Chine, de l’Inde, d’Australie, Citigroup, Goldman Sachs, JPMorgan Chase, Morgan Stanley, certains Hedge fund de New York etc. Curieusement la Federal Reserve Bank US et la Bundesbank allemande ne financent pas ce groupe.

Dans l’océan des financements de ce lobby transnational on retrouve beaucoup de personnalités américaines :

Peter Roth : ancien président de Fox et actuellement PDG de Warner Brothers Television.

Thomas Russo : Américain, ancien vice-président de Lehman Brothers

Roger Ferguson : Américain, ancien vice-président de la Federal Reserve Bank de 1999 à 2006

Nombre de fondations essentiellement américaines, financent également ce lobby :

Brown Brothers Harriman & Co, Société créée par William Averell Harriman (1891 – 1986), fils de magnats des chemins de fer.

Parmi les proches notables des structures d’Harriman figure Prescott Bush (le grand-père de l’ancien président des États-Unis George W. Bush et arrière-grand-père de l’ancien président des États-Unis George W. Bush), qui fut aussi employé à la Union Banking Corporation (UBC), entreprise fermée en 1943 par le gouvernement américain pour commerce avec l’Allemagne nazie.

La Kauffman Foundation située à Kansas City, et défendant le monde de l’entreprise

Soros Fund Management/Open Society Institute, fameuse Fondation du milliardaire George Soros, dont le rôle central en ex-Yougoslavie (contre Milosevic) et dans les « révolutions colorées » en Géorgie, Ukraine, Kirghizistan, Liban, etc. est désormais clairement établi.

Sullivan and Cromwell, cabinet d’avocats américain historiquement très lié à la CIA puisque c’est là que travaillait Alan Welsh Dulles, le fondateur et directeur de la centrale de renseignements américaine.

La Whitehead Foundation, un faux nez de la CIA, créée en 1981 par John C. Whitehead, ancien dirigeant de Goldman Sachs, et Secrétaire d’État adjoint dans l’administration Reagan.

La plainte déposée par l’Organisation citoyenne « Corporate Europe » n’aboutira évidemment à rien, comme la porte-parole du « médiateur » l’a laissé entendre à l’AFP. Peut-être M. Draghi décidera-t-il, par décence, de faire retirer son nom et sa photo des membres du Groupe des Trente.

Mais, quand bien même le ferait-il que cela ne changerait rien du tout à la situation. Rien n’empêchera M. Draghi de continuer à fréquenter les mêmes cercles de pouvoir que ceux que le Groupe des Trente fait apparaître au grand jour, et d’en recevoir les « conseils pressants » nécessaires.

La plainte de « Corporate Europe » a le mérite d’attirer l’attention sur les véritables réseaux d’influence qui dirigent l’euro et la Banque Centrale Européenne, de façon aveuglante, contre les intérêts des peuples européens et du tissu social des Nations.

La création de prétendues « autorités indépendantes », qui a été présentée depuis une trentaine d’années aux opinions publiques occidentales n’est qu’un leurre de groupes de pression oligarchiques ultra puissants

L’appartenance de MM. Draghi et Trichet au Groupe des 30, créé par la Fondation Rockefeller et piloté par les services officiels et secrets américains, n’est que la confirmation de cette analyse. Elle révèle le cynisme terrible qui se cache derrière la construction même de la BCE. Cette institution n’est en rien au service des peuples européens, elle est au service d’un puissant lobby transnational qui vise des objectifs opaques, en marge des intérêts européens réels.

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