Ces informations issues des travaux du Dr Rosalie Bertell ne sont que la partie émergée de l’iceberg, à savoir ce qu’il est possible d’obtenir comme informations en tant que civil. Sous le sceau du secret, une caste au-dessus des peuples a mis au point d’innombrable armes cataclysmiques menaçant l’intégrité de notre planète. Comme le disait le Président Kennedy, le secret en lui-même est plus dangereux que ce qu’il est sensé protéger.

Aujourd’hui le nazisme vert est mis en place par ces psychopathes qui ont détruit et qui continuent à détruire notre planète à une échelle inégalée.

Du cuivre en orbite

Fin 1958, il y eut un moratoire sur les essais nucléaires dans l’atmosphère, ce qui n’arrêta pas la poursuite de l’expérimentation dans l’ionosphère. En 1961, le Keesings Historisch Archief signala que les militaires américains envisageaient d’y créer un « bouclier de protection des télécommunications », afin de contrecarrer l’effet du vent solaire interférant dans les communications radio. Ils projetaient de mettre en orbite 480 millions d’aiguilles de cuivre de 2 à 4 cm de long. Les chercheurs espéraient qu’elles formeraient une ceinture de 10 km d’épaisseur sur 40 km de largeur, les aiguilles se situant à 100 m les unes des autres. Les ondes radio pourraient alors rebondir contre ce bouclier artificiel plutôt que contre l’ionosphère, peu fiable.

Ils mirent l’idée à exécution et lancèrent 480 millions d’aiguilles de cuivre en orbite. Cette expérience causa d’immenses dommages à la Terre. Leigh Richmond Donahue, aidée par son mari physicien, Walter Richmond, qui suivait ce type d’expériences dans les années d’après-guerre, écrivit à ce sujet :

« Quand les militaires envoyèrent une masse de minuscules pointe de cuivre dans l’ionosphère pour tourner en orbite autour de la Terre afin de réfléchir les ondes radio et de rendre leur réception plus claire, il y eut un séisme de magnitude 8,5 en Alaska et une bonne partie de la côte du Chili fut emportée. La masse de pointe de cuivre interféra avec le champ magnétique planétaire… »

Le projet Starfish (1962)

Après un bref répit, les États-Unis levèrent l’interdit sur les essais nucléaires atmosphériques en 1962 et commencèrent, le 9 juillet, une nouvelle série d’expériences dans l’ionosphère. D’après leurs déclarations, elles devaient comporter un dispositif d’une kilotonne, à une hauteur de 60 km et deux autres de, respectivement une mégatonne et une multi-mégatonne, à une altitude de plusieurs centaines de kilomètres. Ces essais perturbèrent sévèrement la ceinture intérieure de Van Allen et altérèrent considérablement sa forme et son intensité.

Au cours de cette expérience, la ceinture intérieure de Van Allen sera pratiquement détruite pendant un certain laps de temps, des particules de cette ceinture pénétreront dans l’atmosphère. L’explosion dans la ceinture de Van Allen créa un dôme artificiel de lumière polaire, visible depuis la ville de Los Angeles.

Ce fut l’un des essais qui provoquèrent au Royaume-Uni les vives protestations de Sir Martin Ryle, astronome de la Reine. Cela l’incita à devenir un éminent activiste anti-nucléaire.

Bombe à hydrogène sur l’île Christmas (1962)

Togea un militaire présent lors de cette expérience, témoigna 25 ans après. Ce test nucléaire était une mission top secrète et Togea ne savait pas à quoi s’attendre. La nuit avant l’explosion, alors que leur navire avait pris position, on leur apporta des caisses de bière en leur indiquant de les « vider », car ils ne passeraient peut-être pas la nuit. Togea ne réussit pas à dormir. L’idée de la mort le hantait et il avait peur.

Tôt le lendemain matin, la bombe à hydrogène explosa. Il s’agissait d’une bombe à fusion nucléaire multi-mégatonnes. La mer se déchaîna et le navire se mit à danser comme une coque de noix. Une énorme colonne d’épaisse fumée noire et rouge menaçante s’éleva au-dessus du petit atoll et, en l’espace de quelques minutes, un sinistre feu rugissant emplit le ciel. Le navire se trouvait juste en dessous du champignon de nuage. Togea crut que c’était la fin du monde. Il se demanda si la force de l’explosion pouvait empêcher la Terre de tourner, car, durant quelques secondes, il eut l’impression qu’elle s’était arrêtée. Les hommes étaient tellement pétrifiés de terreur qu’ils ne pouvaient plus parler, même à leur voisin. Le feu envahit le ciel durant trois jours. A leur retour aux Fidji, on leur ordonna de ne parler à personne de l’expérience qu’ils avaient vécue.

La ceinture de Van Allen et l’ionosphère atomisées

En juillet 1962, la Nasa annonça qu’à la suite d’un test nucléaire pratiqué en haute altitude, une nouvelle ceinture de radiations s’était formée et qu’elle s’étendait entre 400 km et 1 600 km d’altitude. On peut la considérer comme une extension de la ceinture intérieure de Van Allen.

Plus tard, en 1962, les Russes entreprirent des expériences similaires et créèrent trois nouvelles ceintures de radiations entre 7 000 km et 13 000 km d’altitude. Les flux d’électrons dans la ceinture de Van Allen intérieure changèrent de façon significative après ces explosions nucléaires de haute altitude. Elles ne retrouvèrent jamais leur état d’origine. D’après les scientifiques américains, il faudra peut-être des centaines d’années avant que la ceinture de Van Allen ne se reconstitue.

Environ dix ans plus tard, on découvrit également que les 300 mégatonnes d’explosions nucléaires déclenchées entre 1945 et 1963 avaient appauvri la couche d’ozone d’environ 4 %.

Les essais nucléaires des années 1940 à 1960 endommagèrent sérieusement notre environnement. Sous la pression intense de l’opinion publique, la Grande-Bretagne, les États-Unis et l’ancienne Union soviétique signèrent en 1963 le Traité d’interdiction partielle des essais nucléaires. Ce ne fut toutefois pas la fin de ce type d’essais. La France, la Chine, l’Inde et le Pakistan continuèrent de les pratiquer à basse altitude, sur une échelle plus restreinte, pendant vingt cinq ans. Après la signature, les États-Unis, le Royaume-Uni et la Russie poursuivirent la plupart de leurs essais nucléaires sous terre. Le traité n’interdisait ni la libération de radioactivité dans l’air ni la poursuite d’exploration de l’espace avec des fusées.

La fusée Saturne V (1973)

Un accident en 1973 devait changer le cours de l’expérimentation spatiale. Il prouve, une nouvelle fois, l’ignorance des scientifiques qui utilisaient l’ionosphère sans la comprendre. Le lancement de la fusée Saturne nécessite 3,45 millions de kilos de combustible uniquement pour la poussée initiale. II en consomme ensuite 12 700 kg par seconde pendant environ 150 secondes pour la deuxième impulsion, afin d’atteindre l’altitude et la vitesse désirées. À cause d’un dysfonctionnement de Saturne V, lors du lancement de Skylab, le deuxième propulseur prit feu à une altitude inhabituelle de de 300 km.

Cet incident se produisit au-dessus de l’Atlantique sud, à l’endroit où les ceintures de Van Allen plongent vers la Terre. La zone brûlée généra « un énorme trou dans l’ionosphère ». Cet accident réduisit la somme totale d’électrons de l’atmosphère de plus de 60 % sur une zone de 1 000 km de rayon, et l’effet dura pendant plusieurs heures, interrompant toutes les communications radio sur une distance étendue. Cette accident provoqua un embrasement du ciel, identique à celui déclenché par les bombes nucléaires dans l’atmosphère supérieure.

À la suite de l’observation de cet embrasement inattendu causé par la fusée Saturne, la Nasa et l’armée commencèrent à mettre au point des tests pour explorer ce nouveau phénomène, en le recréant de façon délibérée dans l’ionosphère, ce qu’ils appelèrent « Expériences pour expliquer les aurores boréales par la création de luminescences artificielles similaires ». Ces expériences extrêmement destructrices furent réalisées sur l’ensemble du globe entre 1975 et 1981.

Le système de mise en orbite (SMO)

Durant les années 1980, le lancement des fusées atteignit un nombre total de 500 à 600 par an, avec une pointe jusqu’à 1 500 en 1989 (avant la guerre du Golfe). La navette spatiale née pendant cette période est la plus grande des fusées à carburant solide, couplée à deux lanceurs spatiaux de 45 mètres. Toutes les fusées à carburant solide laissent échapper de grandes quantités d’acide chlorhydrique ; chaque vol de la navette spatiale injecte environ 187 tonnes de chlore et 7 tonnes d’azote dans l’atmosphère, deux produits connus pour détruire la couche d’ozone, ceci s’ajoutant aux 387 tonnes de dioxyde de carbone libérées. L’ingénieur aérospatial soviétique, Valery Brudakov, calcula que le lancement de 300 navettes spatiales pourrait à lui seul éliminer le pouvoir protecteur de la couche d’ozone terrestre.

En 1981, lors de la mission Spacelab 3 de la Nasa, la navette spatiale passa à plusieurs reprises au-dessus d’un réseau de cinq observatoires au sol, afin d’étudier ce qui se produisait dans l’ionosphère quand la navette y injectait des gaz avec le système de mise en orbite (SMO). Les chercheurs découvrirent qu’ils pouvaient « causer des trous dans l’ionosphère ». Ils commencèrent une série d’expériences en créant des trous de jour et de nuit au-dessus de Milistone (Connecticut) et d’Arecibo (Porto Rico).

La mise à feu du SMO le 27 juillet 1985, qui dura 47 secondes et au cours de laquelle furent déversés 830 kg de gaz d’échappement dans l’ionosphère au coucher du Soleil, généra le trou ionosphérique le plus notable par sa taille et sa durée.

La libération de 68 kg de produits d’échappement, suite à une mise à feu de 6 secondes du SMO au-dessus du Connecticut en août 1985 produisit un embrasement de l’air couvrant 400 000 km2.

Des scientifiques estimèrent qu’une perte d’ozone de 1 % entraînerait l’augmentation de 1 % à 3 % des rayons ultraviolets frappant la Terre, ce qui provoquerait l’accroissement du taux des cancers de la peau et affecterait toutes les formes de vie. Cela change notablement le climat.

Notons que la couche d’ozone dans l’hémisphère nord a été réduite d’environ 4 % par les essais de bombes nucléaires atmosphériques, de 1940 et jusqu’aux années 70. Entre 1978 et 1990, la couche d’ozone de l’hémisphère nord diminua de 4 à 8 % supplémentaires, et de 6 à 10 % dans l’hémisphère sud.

Danger des fusées à propulsion nucléaire

Les projets que le Pentagone désire garder secrets et dont il ne veut pas informer le US Senate Oversight Committee (Comité de surveillance sénatorial) portent le nom de black projects. La première fusée nucléaire était chargée avec 10,9 kg de dioxyde de plutonium. Le premier accident spatial majeur qui affecta sérieusement la Terre se produisit le 21 avril 1964 avec la fusée américaine SNAP-9A. Tout le plutonium qu’elle transportait fut dispersé sur une grande superficie du globe. On peut encore détecter le plutonium dans le sol et le squelette des hommes et des animaux.

La mission Ulysse (1990)

Le premier grand vaisseau spatial propulsé par deux générateurs thermiques au plutonium (RTG) fut Galileo en 1989. Après son lancement, la Nasa annonça son projet d’une nouvelle opération similaire, la mission Ulysse, suivie par d’autres missions utilisant des générateurs au plutonium (12 kg). L’utilisation d’engin utilisant du plutonium dans l’espace devait devenir une activité de routine.

La mission Cassini (1997)

En octobre 1997, la Nasa lança une fusée à destination de Saturne. Du nom de Cassini, elle contenait trois générateurs thermiques (RTG) fonctionnant avec 32,7 kilos de plutonium. L’ère du plutonium spatial est lancé et personne ne sait exactement combien de tonnes de plutonium ont été utilisés dans l’espace depuis 30 ans.

FOBS soviétiques

L’Union soviétique décida de créer des armes orbitales, connues aux États-Unis sous le nom de Fobs (Fractional Orbit Bombardment System, Système de bombardement orbital fractionnel). Ce système consiste à placer une bombe à hydrogène sur une orbite terrestre basse, afin de pouvoir la larguer rapidement sur une cible au sol, tout en demeurant indétectable par les radars. Ces bombes à hydrogène sont près de mille fois plus puissantes que la bombe atomique d’Hiroshima. Neuf FOBS furent testées secrètement entre le 25 janvier et le 28 octobre 1967. Ils survolèrent nos têtes pendant des années sans que la population civile ne suspecte leur présence. À la fin de la guerre froide, l’Union soviétique comptait dix-huit rampes de lancement de Fobs à Tyuratam.

Projet Guerre des étoiles

La guerre des étoiles, encore appelée « Bouclier spatial » initié par Reagan, avait pour but la destruction des FOBS soviétiques au-dessus de nos têtes.

Briser la Terre en deux

Les expérimentations impliquant les ondes harmoniques soulèvent des inquiétudes concernant l’équilibre magnétique entre le noyau terrestre et la couche magnétique qui l’entoure. En février 1912, dans une interview à World of Today, Nikola Tesla déclara qu’il serait possible de scinder la planète en deux, en combinant certaines vibrations avec la résonance de la Terre elle-même. Tesla évoqua la possibilité de créer des armes sismiques. Cette approche fut l’objet du brevet Eastlund de 1987, utilisé pour la conception de base du dispositif Haarp à Gakona, en Alaska…

Source : Rosalie Bertell

La planète Terre ultime arme de guerre,
éd. Studios Talma.

Morphéus n° 104, mars avril 2021