En 1722, le Hollandais Roggeween indiqua que les moaïs étaient l’objet d’une grande vénération. En 1774, l’Anglais Cook et l’Allemand Forster relatèrent que : « Les statues avaient de dix à quinze pieds, quelquefois vingt pieds de long… Quand les Anglais s’approchaient d’une espèce d’estrade qui entourait ces effigies, les naturels semblaient en éprouver quelque peine ; ils leur faisaient signe de s’éloigner ». L’explorateur Alfred Métraux explique que chaque moaï avait un nom, beaucoup l’ont conservé jusqu’à l’heure actuelle (in Bob Putigny, Île de Pâques éd. du Pacifique ; Paris, 1973).

Chaque site de culte moaï se nomme Anga-Tabou. Cependant, chaque site est dédié à un rite particulier. Le site cultuel, sur la photo ci-contre, se nomme Ahu Tongariki. Les noms de moaï encore connus aujourd’hui sont : Tomo-Aï, Tomo-Eri,  Houhou, Mara-Heina, Ouma-Riva, Winapou…

Tous ces termes retranscrits phonétiquement de la langue pascuane n’ont jamais été l’objet d’une analyse linguistique. Elle est pourtant essentielle pour lever les mystères de l’Île de Pâques. Les premiers explorateurs de l’Île de Pâques attestèrent de la présence d’hommes de type européen parlant le vieux norvégien et le norrois (vieil islandais). La taille et la construction des sites de moaïs de l’Île de Pâques ont été réalisées à la même période que la construction des cathédrales gothiques vers 1100. Nous avons démontré, dans de précédents numéros, que l’art gothique fut initié par l’Islandais Sigmund Sigfusson. La construction des cathédrales est issue des savoirs islando-norvégiens et celto-nordiques en général.

Les routes maritimes en direction de l’Amérique étaient connues depuis la plus haute antiquité gréco-romaine. Tant la découverte de pièces romaines au Mexique, que la découverte de cartes runiques de l’Amérique du XIe siècle démontrent ce fait historique. Dans la culture celto-nordique l’existence de l’Amérique était parfaitement connue. Les routes maritimes vers ce continent furent réouvertes en l’an 1000. Or, durant 5 siècles Islandais, Norvégiens, Normands, Bretons, Danois commercèrent avec l’Amérique du Nord et du Sud, jusqu’à l’Île de Pâques. Des drakkars ont été retrouvés dans l’Amazone par le professeur Jacques de Mahieu.

Il apparaît donc que l’Île de Pâques fut colonisée par des islando-norvégiens à partir du XIe siècle. Des guildes norvégiennes de bâtisseurs essaimèrent jusqu’à l’île, pour tailler et construire ces fameux moaïs ainsi que des temples aujourd’hui disparus. L’île à cette époque avait la superficie de la Belgique. Sans doute était-elle alors un vestige du continent de MU, colonisée par des proto-celtes des milliers d’années avant le retour des descendants Vikings.

Tous les termes pascuans sont facilement traduisibles grâce aux étymologies du vieux norvégien et vieil islandais, le norrois.

Source : Archives de Maurice Guignard

 

Article complet sur Morphéus n° 85 télécharger ici