Nous avons une littérature et pléthore de films hollywoodiens décrivant des fins du monde toutes plus effroyables les unes que les autres. Il s’agit là d’ingénierie sociale visant à terroriser les foules, faire baisser leur vigilance en évitant tout débat sérieux sur cette thématique ancestrale. De la frayeur générée artificiellement par la fin du monde du 21 décembre 2012, en passant par des interprétations stériles de l’Apocalypse de Saint Jean, absolument aucune approche digne de ce nom n’est développée.

Mathématiques célestes

Selon les Anciens la Fin du monde se calcule avec la précession des équinoxes. Si l’on s’en tient aux anciens écrits égyptiens, il s’agit d’un respiration terrestre qui a lieu deux fois sur une période de 25 920 ans. Ce chiffre est très important et témoigne de l’adéquation entre macrocosme et microcosme. En effet, la durée de vie moyenne d’un homme est de 72 ans multipliée par une année symbolique de 360 jours. 72 x 360 = 25 920 jours. Par ailleurs, un homme respire en moyenne 18 fois par minute, il y a 1 440 minutes sur 24 heures. Or, là encore 18 x 1 440 = 25 920 respirations humaines par jour.

Nous avons donc :

  • 25 920 ans (année précessionnelle)
  • 25 920 jours (durée de vie d’un homme)
  • 25 920 respirations / jour

Que nous en ayons conscience ou non, nous sommes bercés par des rythmes célestes qui étaient parfaitement connus des Anciens. Ils en ont découvert les arcanes mathématiques et s’évertuaient à vivre en harmonie avec ces cycles. Les mathématiques divines sont à redécouvrir, si l’homme veut instaurer une véritable civilisation qui plonge ses racines dans un savoir authentique de sciences révélées et sacrées.

Influences célestes

L’existence de cycles et rythmes cosmiques étant parfaitement identifiés, on peut comprendre le soin apporté au calcul du temps via l’observation des étoiles par toutes les civilisations ayant ces connaissances. Or, il existe encore aujourd’hui quelques notions éparses de ces sciences ancestrales dont une nommée « astrologie ». Nous sommes actuellement entre l’ère du Poisson et du Verseau. L’influence du Verseau serait bien différente de celle du Poisson pour l’ensemble de l’humanité. Nous reconnaissons donc encore aujourd’hui l’influence des astres sur l’homme.

Les prêtres égyptiens de Ptah, affirmait que lorsqu’un enfant naît, l’influence céleste imprime son cortex au moment même ou son cordon ombilical est coupé. Ayant une profonde connaissance astro-mathématique, il leur arrivait donc de pratiquer des césariennes pour éviter qu’un enfant naisse sous une influence cosmique néfaste ou désavantageuse. C’était un impératif, surtout pour les enfants destinés à régner.

La formation des pontifes de Ptah consistait en une initiation aux mathématiques divines, une connaissance de toutes les influences célestes sur 25 920 ans, et sans doute des connaissances technologiques permettant d’amplifier, de moduler ou d’atténuer au besoin certains influx célestes spécifiques. Les pyramides remplissaient une telle fonction très certainement. C’est précisément pourquoi nous en retrouvons sur tous les continents.

La symbolique du labyrinthe

Le cercle d’or de Dendérah que nous ne redécouvrons qu’en partie aujourd’hui, était à l’origine un labyrinthe initiatique sur deux niveaux. Hérodote en parle dans son livre « Histoire de l’Egypte » en évoquant un labyrinthe de 3300 chambres. En réalité, ce gigantesque édifice circulaire comportait 3240 chambres. Chacune renfermait la connaissance d’une configuration céleste de base. La formation des prêtres de Ptah consistait donc en un parcours initiatique dans ces 3240 chambres du labyrinthe, nombre total exact des différents types d’influx célestes imprégnant le cortex humain durant toute une année précessionnelle de 25 920 ans.

Il y a d’ailleurs, un rapport précis entre ces deux chiffres puisque 3 240 x 8 = 25 920. Le 8 ici symbole d’infini et d’unité renvoie bien à une adéquation entre le terrestre et le céleste. Telles sont les mathématiques divines qui n’ont rien de subjectif et qui touchent la réalité des cycles et influx cosmiques qui nous gouvernent.

Si l’on s’en tient aux travaux de Albert Slosman sur Dendérah, le cercle d’or initiatique en Égypte n’est que la reproduction à l’identique d’un édifice ayant existé en Atlantide. Ce sont des survivants du cataclysme qui en Égypte ont reconstruit avec leur savoir ce gigantesque labyrinthe, conçu pour durer éternellement afin de transmettre ces connaissances aux humanités futures.

Si l’inconscient collectif humain est si imprégné par l’image du labyrinthe, c’est parce qu’il a existé dans notre protohistoire au service d’une science antédiluvienne qu’il nous faut redécouvrir. Le labyrinthe de la Cathédrale de Chartres est issu nécessairement d’initiés qui avaient gardé ces connaissances ancestrales dont l’unique source est l’Atlantide.

Des pyramides psi-ioniques

L’homme a peur du temps, mais le temps a peur des pyramides. Ces édifices ont été conçus pour durer éternellement afin de transmettre un savoir aux futures générations. Pour être éternelles, les pyramides dans toutes leurs proportions sont inspirées des mathématiques divines. La coudée égyptienne pour concevoir Khéops n’est autre que Pi – Phi² deux constantes célestes. Seule l’application de telles mathématiques permet de construire un édifice résistant au temps par ses proportions, son assise, ses volumes, ses masses, ses rapports etc…

Nous avons évoqué dans Morphéus n° 81, l’électricité piézo-électrique générée dans la pyramide de Khéops par le soleil. A quoi pouvait bien servir cette énergie électrique voulue par les concepteurs de cet édifice ? On sait aujourd’hui influencer le cortex d’un individu par de simples ondes. Étant donné le très haut niveau de connaissance des influx célestes par la prêtrise égyptienne, on peut penser qu’ils utilisaient Khéops comme une centrale psi-ionique ou psychotronique. Les autres pyramides dans le monde servaient de relais aux ondes émises à partir du plateau de Gizeh. Si toute l’humanité s’apprêtait à rentrer dans une phase d’influx célestes négatifs, les pontifes égyptiens émettaient une onde pour en atténuer les effets. Ainsi les pyramides et d’autres édifices furent des méta machines, véritables outils de réajustement et de protection de l’humanité dans sa globalité. Notre science officielle méconnaît l’incidence des influx célestes. Elle est insuffisamment avancée pour faire la démonstration d’une telle prouesse psycho-technologique. Cependant, c’est une hypothèse très sérieuse à creuser.

Si l’on observe la levée d’une étoile à l’horizon, au bout de 72 ans, elle se sera décalée de 1°. C’est le phénomène précessionnel qui décale sur l’horizon terrestre la levée des étoiles. Pour revenir au point initial, il faut 72 ans multiplié par 360° ce qui nous donne « l’année platonicienne » 25 920 ans…

Suite des chapitres sur Morphéus n° 82 :

  • Calcul du temps et horloge cosmique
  • Début du temps et fin du temps
  • La pesée des âmes a la fin des temps
  • La notion d’élu
  • Terre et civilisation

Intégralité illustrée et publiée dans
Morphéus n° 82, juillet-août 2017