Selon Maurice Guignard, un ordre secret de gardiens des trésors, en France et en Europe, existerait depuis la plus haute antiquité. Cet ordre, rattaché à la tradition primordiale, aurait comme fonction de protéger et  cacher des trésors lors des périodes de troubles. En revanche, à chaque résurgence de la tradition, ces trésors seraient mis à disposition de protagonistes chargés de restaurer la tradition primordiale à grande échelle. Cette affirmation, qui peut sembler fantaisiste, l’est beaucoup moins quand on apprend que le Vatican, Louis XIV, Colbert, Otto Rahn proche de Hitler, Wernher von Braun et la République Française, n’ont eu de cesse de rechercher ces trésors et l’ordre secret qui les régit. Concernant cette histoire profondément secrète et mystérieuse, la vie du peintre Nicolas Poussin est emblématique.

Nicolas Poussin naquit en 1594, aux Andelys en Normandie. Sa famille était issue d’une lignée sacerdotale odiniste rattachée à la cathédrale d’Évreux. Ses aïeux descendaient de maîtres verriers chargés des vitraux des cathédrales d’Évreux, de Chartres et de Seez. Lorsque les cathédrales furent achevées, ces lignées de verriers se consacrèrent à la peinture pour le compte des nouvelles familles nobiliaires.

Son apprentissage

Ainsi, Nicolas Poussin alla faire son apprentissage chez le maître peintre Quentin Varin, en charge de la cathédrale d’Amiens mais qui habitait Beauvais. Notons que Varin vient du vieux norvégien « Vár-inn » qui signifie « serment de l’affilié odiniste ». Vár était la déesse des serments et des entrelacs.

Nicolas Poussin apprit donc l’art de dessiner et de peindre chez cet initié. Ses premières œuvres d’inspiration odiniste furent conservées par Pierre Girard, célèbre godi chartrain qui appartenait à la famille de Poussin par les femmes.

Plus tard, Varin envoya son élève chez le peintre flamand Ferdinand Helle qui tenait un atelier de peinture à Paris (1601-1637). Grand initié, il était le godi de la cathédrale de Malines.

Poussin nommé gardien des trésors

Après cet apprentissage qui dura jusqu’à ses 24 ans, Poussin fut convié à voyager pour faire de multiples pèlerinages en compagnie de l’initié odiniste Wirard, gardien des trésors des cathédrales de Tréguier, Dole, Vannes, etc… Cette nouvelle initiation dura 5 ans, de 1618 à 1623. A l’issue de cette période, Poussin sera nommé gardien honoraire des trésors des anciens rois wisigoths du sud de la France. Ce titre et sa fonction lui aurait été attribués par le Grand Conseil de Hrôlfur, organe mystérieux dont nous ne savons plus rien aujourd’hui et dont l’existence n’a été révélée que par Maurice Guignard à notre connaissance…

En 1623, à Rennes-le-Château, des affiliés du Hrôlfur montrent à Nicola Poussin l’entrée de la crypte secrète wisigothique, près d’un pilier ornementé d’un immense odal entouré de motifs odiniques. Il entre alors dans la crypte où les rois wisigothiques ont amassé d’immenses trésors de guerre.

Ayant en charge ces trésors, il les inventorie et les fait transférer, au fur et à mesure, dans un lieu plus secret situé entre la Montagne noire et les Corbières. Cependant, lors de cet inventaire en 1624, Poussin tombe très gravement malade, sans doute irradié par quelque métal, de type orichalque ou pierres émettant des radiations mortelles.

Départ à Rome

Il est contraint de partir se faire soigner à Rome auprès du médecin godi Jacques Dughet dont il épousera la fille Anne Marie en 1629. Par ailleurs, il initia ses beaux frères à la peinture. En 1640, De Chantelou, maître d’hôtel du roi Louis XIII vient le chercher pour le présenter à Richelieu et au roi qui lui commandera quelques tableaux.

Poussin restera à Rome jusqu’à sa mort en 1663. Nul ne sait s’il revint dans la région de Rennes-le-château lors de son séjour en France en 1640-1641.

Les bergers d’Arcadie

Poussin craignait ne pas pouvoir transmettre sa fonction de gardien de trésor à un successeur. Il lui fallait cependant transmettre après sa mort des indications que seuls des initiés sauraient décrypter. Il peindra alors les Bergers d’Arcadie sur lequel une prêtresse fait déchiffrer l’inscription d’une tombe ancienne « et in arcadia ego ». Il transpose alors un paysage avec un fond montagneux très précis, reproduisant deux rochers appelés alors Grand Bézil et Blanchefort, non loin de la commune d’Arques. C’est donc dans les environs que se trouve l’entrée de la seconde crypte des trésors wisigothiques qu’il a inventoriés. Poussin peignit plusieurs tableaux identiques des Bergers d’Arcadie. Ils furent expédiés à plusieurs loges odiniques d’Europe. Un de ces tableaux fut envoyé à la famille Téniers, peintres initiés de père en fils rattachés à la cathédrale d’Anvers.

Et in arcadia ego

Le tombeau semble indiquer la mort de la tradition primordiale, cependant les inscriptions sont la clé d’une possible résurrection. En latin, et in arcadia ego signifie littéralement, « je suis aussi en Arcadie ». Cependant, nous doutons que la langue latine soit celle permettant de déchiffrer l’énigme. Nous sommes dans un milieu odinique usant du gotique, de l’urnordique ou du gamalnorsk comme langues initiatiques. Il est donc probable que seules ces langues permettent d’en trouver la clé. Par ailleurs, il s’agit vraisemblablement d’informations topographiques précises et cryptées que seuls des initiés peuvent comprendre.

Á la recherche des trésors

En 1656, le surintendant de Louis XIV, Nicolas Fouquet (initié breton normand) envoie son frère cadet abbé-godi, Louis Fouquet en mission auprès de Poussin à Rome. Il s’agit d’obtenir la signification du mot de passe : et in arcadia ego. Poussin semble avoir consenti à livrer une part du trésor à Nicolas Fouquet. Mais s’agissait-il des reliquats non inventoriés de la  crypte de Rennes-le-Château ?

C’est vraisemblable. A-t-il livré le secret de l’emplacement de la seconde crypte ? C’est peu probable.

Toujours est-il que Nicolas Fouquet devint immensément riche après cet épisode. Cependant, en 1661, la police royale qui a flairé la fortune fabuleuse de Fouquet, le dénonce au roi. Il est accusé de détournement de fonds publics, condamné à la confiscation de ses biens et à la prison à vie par Louis XIV. Il finira ses jours à la forteresse de Pignerol, le 23 mars 1680.

Durant trois ans, Fouquet sera interrogé mais ne divulguera pas l’origine de sa fortune. En possession de documents odinistes compromettants, juste avant son arrestation, il avait pris soin de les mettre à l’abri dans un sanctuaire de l’île de Jersey…

Colbert avait toutefois trouvé certains indices concernant l’entrée de la crypte wisigothique. En 1692, il engagea des fouilles à Blanchefort, à Arques et à Rennes-le-Château mais ne trouva rien. Ainsi le « Roi soleil » en personne ne parvint pas à trouver les cryptes des trésors wisigothiques.

L’abbé Bérenger Saunière

Saunière, secrètement odiniste et disposant d’informations inconnues de l’église catholique, fut nommé curé de Rennes-le-Château. En 1889, il commença les recherches et découvrit, semble-t-il, la première crypte dans laquelle subsistait une partie du trésor wisigothique. Il restaure alors l’église à ses frais, fait construire des bâtiments, des serres et un jardin zoologique. Il recevra d’illustres personnages, dont l’archiduc Jean de Habsbourg. A sa mort, une chape de plomb retombe sur le mystère des cryptes wisigothiques.

Hitler lance des recherches

Après l’invasion complète de la France par l’Allemagne nazie en novembre 1942, Otto Rahn, proche de Hitler, ordonne discrètement des fouilles dans la région de Rennes-le-Château. Le 3ème Reich recherche non seulement le trésor wisigothique mais également des parchemins odiniques traitant de sciences protohistoriques. Wernher von Braun, père des V1 et V2 viendra incognito à Rennes-le-Château durant ces prospections allemandes.

La République recherche toujours ces trésors

Quelques loges maçonniques, plus ou moins bien informées, ont lancé des recherches autour de Rennes-le-Château sans succès. Les fouilles dans toute la région sont actuellement interdites. Seul l’état peut envoyer des militaires sur place pour procéder à des prospections, espérant trouver les cryptes wisigothiques. Malgré tous les efforts et moyens mis en œuvre, ni la République, ni le 3ème Reich, ni Louis XIV en personne ne sont parvenus à percer le mystère des trésors wisigothiques du sud ouest de la France.

Conclusion

Les trésors wisigothiques représentent probablement les richesses de plusieurs états réunis. Ils sont, de notre point de vue, la banque de l’avenir, en marge de tous les systèmes bancaires escrocs actuels. Quand les conditions seront réunies, la providence fera en sorte que ces trésors participent à la reconstruction de notre pays. Ce qui a été caché durant des siècles et des millénaires réapparaîtra pour ouvrir l’esprit à une toute nouvelle civilisation. Si l’on s’en tient à la tradition primordiale, il y a toujours eu des ordres secrets se chargeant de maintenir la connaissance passée, d’autres maintenant secrètement la tradition au présent et des organes tel que le Grand Conseil Hrôlfur se chargeant de protéger des richesses pour construire l’avenir.

Cette tradition ancrée dans le passé, le présent et le futur a forgé notre pays, le forge encore et le forgera. C’est sans aucun doute ce qui fait de la France un pays d’exception. Elle est le cœur du monde aux 50 000 maternités sacrées, le cœur de la planète éternellement relié aux mondes célestes et l’épicentre de la future restauration de la tradition primordiale pour la nouvelle ère.

Frédéric Morin,
sources : Archives Guignard,
Morphéus n°117, mai-juin 2023