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Il nous semble important de faire quelques remarques sur l’écologie réelle avant d’évoquer l’affaire Verdier. Qu’il faille lutter contre toute pollution radio-active ou autre nous semble évident. Mais mettre en œuvre une taxe carbone est une escroquerie intellectuelle. Le CO2 n’est pas un polluant mais la nourriture naturelle des plantes et des arbres, par ailleurs, ces derniers en émettent la nuit. Le CO2 ne représente que 0,03 % de la composition de l’air soit 3 molécules toutes les 10 000. Dilué de la sorte, il ne peut en rien être responsable d’un effet de serre. En revanche, la vapeur d’eau est le seul véritable gaz à effet de serre. Or, sans cet effet de serre, selon certains scientifiques anciens du GIEC, la température au sol baisserait de 30°. Nous aurions en France des hivers à -40 °C et des été à quelques degrés au-dessus de zéro. En clair, un certain effet de serre est un atout majeur pour l’humanité.

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Par ailleurs, il est à noter que depuis quelques années la banquise terrestre moyenne (arctique et antarctique confondus) augmente en superficie globale. Ceci tend à démontrer un léger refroidissement global, voire le début d’une petite ère glacière selon plusieurs scientifiques. Ce refroidissement est lié à une baisse significative de l’activité solaire. Pour compenser les effets de ce refroidissement nous disposons de systèmes HAARP aux USA et en Russie. Jusqu’à présent cette technologie a été utilisée en tant qu’arme de dérèglement climatique, mais elle pourrait être utilisée à bon escient. Tant que nous aurons aux commandes ces mondialistes escrocs, nous pouvons être certains que les bonnes volontés écologiques des citoyens lambda seront détournées vers des objectifs qui servent les intérêts de cette caste. Qu’est ce que la taxe carbone sinon une duperie scientifique et intellectuelle visant à prélever des centaines de milliards d’euros à l’échelle terrestre. Qui va bénéficier de ce pactole ? Les banques essentiellement, les actionnaires de la bourse au carbone et leurs valets tel Al Gore surnommé aux USA « le milliardaire de la taxe carbone ». Pensez-vous qu’un seul centime de ces sommes sera utilisé pour une action authentiquement écologique ? (F. M.)

Affaire Verdier

Philippe Verdier, chef du service météo de France Télévisions a été l’objet d’un véritable lynchage médiatico-politique suite à la sortie de son livre : Climat Investigation.

Très critique vis-à-vis du traitement réservé au réchauffement climatique, tant par le GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) que par les médias et les politiques, son livre sorti deux mois avant la COP21, conférence internationale sur le climat, dérange l’establishment. « Tout avis contraire sera éliminé », prévient-il. L’auteur en est pour ses frais puisqu’il a été suspendu d’antenne jusqu’à nouvel ordre.

À quoi donc aura servi le petit déjeuner de travail organisé par Laurent Fabius au Quai d’Orsay le 3 juin 2014 ? Presque tous les présentateurs météo avaient été conviés pour écouter le Ministre chargé de faire de cette COP21 un succès. 500 jours ! avait martelé Fabius, 500 jours avant la COP21, pour trouver un accord international et éviter ainsi le « chaos climatique », expression forte qu’il souhaitait mettre en avant. Certes, pour souligner l’importance du message auprès du public, on savait que l’on pouvait compter sur Évelyne Dhéliat, madame « c’est bon pour la planète ». Mais on ignorait que Philippe Verdier, chef du service météo de France Télévisions, portait, sur ce qu’il faut bien appeler une mascarade, un regard sévère et lucide. Cette réunion allait marquer un tournant.

Son livre Climat Investigation met les pieds dans le plat sur un certain nombre de points du dossier et attaque sans détour « des scientifiques manipulés » (ou manipulateurs, comme Jean Jouzel), « des ONG mercantiles », « des médias aveuglés », ou encore « des religions en quête de nouveaux credo », en référence aux récentes prises de position du pape François. L’auteur, qui a couvert trois COP, dont la plus fameuse, celle de Copenhague en 2009, souligne les travers du GIEC, qui est une organisation politique avant d’être scientifique. Ainsi peut-on lire page 43 et 59.

« L’information climatique de référence est aujourd’hui complètement verrouillée par les gouvernements » ;

« Les États et non les scientifiques décident des informations climatiques à présenter au public. La liberté de parole du GIEC est quasi nulle ».

À peu près tout le monde a attaqué Philippe Verdier pour ces vérités qui dérangent. Audrey Garric, chef adjoint au journal Le Monde, s’est réjouit ouvertement de la mise à pied par France2 de son « M. Météo climatosceptique ». Un licenciement illégal pour délit d’opinion devrait pourtant susciter une certaine solidarité de la part des média et au-delà.

Mais non ! Pire, Nathalie Kosciusko-Morizet, vice-présidente du parti « Les Républicains », a résumé son point de vue ainsi : « les climatosceptiques sont des connards ! » Nous sommes très étonnés du manque d’élégance d’une politique issue de Polytechnique. Nous pensions que son sourire de gallinacé cachait un processeur cérébral puissant et scientifiquement solide. Mais non, elle ne semble pas connaître la composition exacte de l’air et encore moins l’effet des cycles de cette boule d’hélium et d’hydrogène communément appelé « soleil ».

Nous en venons à douter de son passage à Polytechnique et nous nous en tiendrons au sentiment que suscite son sourire.

Le plus absurde dans cette histoire est que Philippe Verdier n’est pas un climatosceptique, puisqu’il ne remet pas en cause directement l’idée d’un réchauffement climatique dû aux activités humaines dans son livre. Cependant au vu des réactions invraisemblables qu’il a suscitées, il y a fort à parier qu’il le devienne. Ces gens ont décidément des choses à cacher…

Verdier a agacé en haut lieu. Avec son livre et ses interviews, mais aussi avec une lettre ouverte au président de la République, publiée dans Le Point le jour de sortie de son brûlot. En voici quelques extraits :

« Depuis plus d’un an, un refrain vert sur l’avenir de la planète revient dans chacun de vos discours. Vous dramatisez pour souligner votre volonté de rassembler les puissants du monde et désamorcer un cataclysme annoncé ».

« Je peine à percevoir dans vos paroles la sincérité, l’intention d’agir pleinement pour l’environnement de manière posée et constructive. Entre vos mains, le climat n’est qu’une fiche parmi toutes les autres. »

« Dans deux mois, la France accueille la COP21, conférence des Nations unies sur le climat. Vos services de stratégie vous ont informé qu’elle ne servira à rien comme les vingt précédentes. Alors pourquoi continuer à feindre un sauvetage de la planète ? »

« Vous, président de la République, ne pouvez pas cautionner les scientifiques ultra-politisés du GIEC, les lobbies d’entreprises, les ONG environnementales, ni les chefs religieux autoproclamés nouveaux apôtres du climat ».

Ces propos auraient irrité le chef de l’État et la hiérarchie de France Télévision l’aurait mis à pied sur ordre du « tout puissant ». Verdier déclare à ce propos : « Je me suis mis sur la route de la COP21, qui est un bulldozer, voilà le résultat ! »

Frédéric Morin