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Le commissaire de police Helric Fredou, numéro deux de la SRPJ de Limoges, Haute Vienne, se serait suicidé dans la nuit du 7 au 8 janvier 2015 au poste de police.

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Le commissaire Helric Fredou faisait partie de l’équipe d’investigation travaillant sur l’attaque terroriste ayant frappé Charlie Hebdo… Les terroristes supposés, Cherif et Said Kouachi, ont fait leurs études supérieures dans la région de Limoges. Aucun doute que cela était l’objet de l’enquête policière de Helric Fredou. Le mercredi, pendant l’enquête sur Charlie Hebdo, il dépêcha une équipe de police sous son contrôle. Il a été signalé qu’il attendit le retour de son équipe pour un compte-rendu. Il rédigea ensuite son rapport de police.

D’après les médias, il se suicida aux alentours de 1 h du matin le 8 janvier, dans les heures qui suivirent le compte-rendu de ses collègues. Il utilisa sa propre arme de service, un SIG-Sauer, pour se tirer une balle dans la tête. Au moment de sa mort, la police déclara ne pas connaître les raisons de son supposé suicide.

Par la suite, une histoire parallèle insérée par des agents de liaisons entre la police et les médias, raconte que Fredou était « déprimé et proche du burn out ». Une autopsie réalisée à l’hôpital universitaire de Limoges « confirmerait le suicide ».

On compte malheureusement beaucoup de suicides avec arme de service dans la police. L’affaire aurait pu en rester là, mais Fredou Helric était très proche du pouvoir et dans le feu d’une affaire de terrorisme hors normes, son suicide apparaît suspect.

Qui était Helric Fredou

De 2010 à 2012 Bernard Cazeneuve et Helric Fredou ont travaillé ensemble sur Cherbourg, l’un en tant que député-maire de la ville, l’autre en sa qualité de commissaire principal, les deux hommes se connaissaient très bien. Par ailleurs, Helric Fredou était chargé en Corrèze — entre autres localités — de la ville de Tulle, fief historique de François Hollande, les deux hommes se connaissaient bien également.

Ce commissaire connaissait donc très bien le ministre de l’Intérieur et le président de la République. Or, les deux hommes ne lui ont absolument pas rendu hommage. Son rapport de police demeure une énigme tant pour son contenu que pour sa disparition. Plus troublant, étant donné les circonstances, la famille du policier a demandé le rapport d’autopsie. Or, ce dernier lui a été refusé purement et simplement. Les médias occidentaux, incluant tous les services principaux de presse (AP, AFP, Reuters, Deutsche Welle, etc.) n’ont pas couvert cet événement. Il s’agissait pourtant de la mort d’un proche du président de la République et du ministre de l’Intérieur enquêtant sur la plus grande affaire de terrorisme en France depuis 40 ans.

Source : www.panamza.com