Beaucoup évoquent le graphène comme étant à l’origine de ce phénomène magnétique chez les vaccinés. Cependant, le graphène n’est pas magnétique et très difficilement magnétisable. Il est exclusivement composé d’atomes de carbone. Quant à l’oxyde de graphène, il n’est pas magnétique. Une telle nanomatière injectée ne permettrait pas de maintenir magnétiquement un portable contre son bras. Cela n’exclue en rien que du graphène puisse être présent dans les injections vaccinales pour d’autres raisons.

Le professeur Marc Henry, professeur de chimie à l’université de Strasbourg pense qu’il faut se tourner vers un autre composant intégré aux vaccins. Il évoque en effet les SPIONs. De quoi s’agit-il ? Les SPIONs sont naturellement magnétiques, peu toxiques et peuvent être facilement greffés sur des protéines elles-mêmes magnétiques comme la ferritine.

SPION

Il s’agit de nanoparticule d’oxyde de fer superparamagnétique nommée en anglais Superparamagnetic Iron Oxide Nanoparticles (SPION). Les SPION présentent des propriétés magnétiques en présence d’un champ magnétique externe. Elles sont utilisées en ingénierie tissulaire.

APPLICATIONS

Les SPIONs sont utilisées dans l’identification de la réponse immunitaire incontrôlée qui conduit à la septicémie. Elles seraient également utilisées en nano-chirurgie tissulaire pour réparer des lésions du système nerveux central. Elles peuvent être administrées par voie orale afin de visualiser le tube digestif. Elles peuvent être utilisées comme biomarqueurs pour évaluer l’efficacité des traitements et en imagerie moléculaire. Elles sont non toxiques et sont utilisables in vivo.

Grâce à l’application d’un champ magnétique externe, les SPIONs chargées d’antimicrobiens peuvent être guidées vers le site d’infection souhaité, ce qui permet d’obtenir un effet thérapeutique direct et spécifique avec un minimum d’effets secondaires. Le grand avantage des SPIONs est leurs propriétés magnétiques qui permettent un transport direct de matière vers la zone pathogène sans influencer l’organisme entier. Ses propriétés suscitent un intérêt croissant pour le développement de SPIONs antimicrobiens. Cette approche est intéressante en raison des problèmes émergents tels que l’augmentation des souches bactériennes résistantes. Il est aussi possible de traiter et de diagnostiquer les maladies parasitaires. Les SPIONs peuvent être pilotés vers une tumeur par un champ électromagnétique. Une fois sur  site, elles sont mises en oscillation pour faire monter localement la température et tuer les cellules cancéreuses.

Nous ne pouvons vous communiquer que quelques données approximatives, relatives à ces toutes nouvelles pratiques biomédicales nanomagnétiques. Quoi qu’il en soit, cette hypothèse pourrait expliquer l’aimantation artificielle de certains vaccinés. Il reste à déterminer pourquoi on a introduit des nanomatériaux magnétiques dans les vaccins anti-covid…

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publié dans Morphéus n° 107, sept.-oct. 2021