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Ce grand livre de Carroll Quigley (1910-1977), professeur à l’université de Georgetown est paru en anglais après sa mort en 1981.

Ce livre dans la hiérarchie d’informations internationales appartient au top niveau dans ce sens que l’auteur était un spécialiste des relations internationales. Or, il a bénéficié de pièces d’archives inédites appartenant à l’élite anglo-américaine. L’auteur était acquis au principe de la gouvernance mondiale et a pu puiser dans un recueil de documentations extraordinaires de première main. Il avait un accès aux coulisses des mondialistes anglo-saxons.

D’ailleurs ce livre est si extraordinaire en terme de documentations référencées sur l’élite mondialiste, que l’auteur a préféré qu’il soit publié après sa mort. En effet, Quigley est décédé en 1977 et l’ouvrage ne sera publié qu’en 1981.

L’homme partageait l’idée d’un gouvernement mondial avec cette élite mais il n’était pas d’accord avec leurs méthodes. Il reprochait à ses « amis » le côté opaque, secret d’une telle entreprise. En fait, il souhaitait que la gouvernance mondiale se fasse en toute transparence…

Nous pouvons donc affirmer que cette parution en langue française de l’Histoire secrète de l’oligarchie anglo-américaine, est véritablement une œuvre de salubrité publique.

En effet, grâce aux travaux de cet universitaire américain, il est désormais possible de mieux connaître les arcanes de ce monde oligarchique opaque dont l’action a été déterminante pour le monde anglo-saxon et, par ricochet, pour la planète entière.

L’auteur développe et explique à partir d’abondantes pièces d’archives que les élites anglo-saxonnes ont élaboré, dans la deuxième moitié du XIXe siècle, un véritable plan de bataille afin de permettre à l’Empire britannique associé aux États-Unis d’asseoir une hégémonie complète sur le monde. Cette volonté de puissance et de domination a été l’œuvre d’une poignée d’hommes liés intimement à la haute finance de la City et de Wall Street.

Tout un groupe, issu de la haute aristocratie et bourgeoisie britannique en liaison avec une élite américaine, émerge. Fort d’un travail de bénédictin, Carroll Quigley recense les noms et expose les ambitions de cette « super classe » ou « famille technocratique » avant l’heure définie par des liens sociaux et familiaux étroits.

Pierre Hillard


Carroll Quigley était docteur en histoire et diplômé de Harward.

À l’université de Georgetown, Quigley rejoint le Edmund A. Walsh School of Foreign Service où il enseigne les cours sur le développement de la civilisation. Il fait alors forte impression à celui qui sera son plus célèbre étudiant, le futur président américain Bill Clinton. Celui-ci évoquera l’influence que Quigley a eu sur lui dans son discours d’investiture à la Convention nationale démocrate de 1992.

En plus de ses travaux universitaires, Quigley est consultant au département de la Défense des États-Unis, à l’United States Navy, à la Smithsonian Institution et au Select Committee on Astronautics and Space Exploration, venant d’être établi par la NASA.

Quigley analyse la finance internationale en ces termes : Les puissances du capitalisme financier ont pour ambition de créer un système mondial de contrôle financier dans les mains du secteur privé. Cela vise à dominer l’économie mondiale et le système politique de chaque nation.

Histoire secrète de l’oligarchie anglo-américaine
préfacé par Pierre Hillard, en vente sur
www.kontrekulture.com – prix : 26 €.