Béton protohistorique

Khéops est un monument de 3 millions de blocs de pierres de plusieurs tonnes, qui s’élève à 140 mètres. Certains blocs de granit font 70 tonnes et l’édifice est constitué de 1500 tonnes de granit qui, selon l’égyptologie officielle, viennent d’une carrière située à 900 kilomètres. S’il s’agit de pierres taillées, c’est une structure architecturale impossible, tant pour le transport que pour le hissage des blocs. Par contre, s’il s’agit de géopolymères moulés les uns derrière les autres, tout s’éclaire. C’est l’explication de Joseph Davidovits, minéralogiste et égyptologue.

Il faut mélanger du calcaire à du kaolin et l’associer à de la soude caustique dissoute dans l’eau. On obtient alors une pâte qui durcit comme de la pierre en quelques heures. Il suffit de concevoir des moules pour faire toutes sortes d’objets : statues, vases, sarcophages, blocs de pierre, etc. Au bout de 30 jours, vous avez une pierre blanche comme celles du parement des pyramides. Le carbonate de sodium vient de Natrun d’où le symbole Na. La chaux est faite en calcinant la pierre de calcaire. En mélangeant la chaux avec le carbonate de sodium, vous obtenez de la soude caustique. Le sol égyptien est riche de millions de mètres cube de kaolin. Nous avons donc en Egypte tous les ingrédients permettant de fabriquer un béton protohistorique, que seul un minéralogiste chevronné pouvait découvrir. Tel fut le cas de Joseph Davidovits.

 

Pierre naturelle et pierre coulée

La différence entre une pierre coulée et une pierre naturelle est quasi imperceptible pour un géologue. L’explication de Davidovits est donc réfutée par les égyptologues.

Chaque pierre de lave est magnétisée par la Terre lors de son refroidissement. Elle a donc un nord comme une boussole. D’après les analyses paléomagnétiques de Joseph Davidovits, tous les champs magnétiques des blocs de Khéops sont orientés de manière identique et non aléatoire. Cela signifie donc qu’elles ont toutes durci à l’emplacement où elles se trouvent. Elles furent donc toutes coulées les unes à côté des autres.

Dans des échantillons de pierres de Khéops, on retrouve des morceaux de bois. Cela est inconcevable s’il s’agit de lave refroidie car la matière organique ne résiste pas à 2000°C. Il s’agit donc bien de géopolymères moulés sur place, à froid. On retrouve dans la pyramide de Meïdoum des poutres de bois prises dans la pierre. Cela n’est possible que si nous sommes en présence d’un béton protohistorique. Que dire du mur d’enceinte de la pyramide de Khephren, large de 6 mètres, haut de 8 mètres et fait de blocs de 500 à 1000 tonnes voire au-delà. Ces blocs ont été coulés à leur emplacement pour former le mur d’enceinte. Les connaissances en minéralogie des égyptiens, il y a 5000 ans, dépassent encore nos connaissances actuelles. Nombres de géopolymères complexes, entre autres avec de la silice, ne sont toujours pas compris par nos scientifiques.

Le mythe de la pierre taillée

Tailler des pierres est un travail colossal qui engendre systématiquement des imperfections. Dans un édifice, si l’on agence des pierres dont toutes les orientations magnétiques divergent, on obtient des structures fragiles qui, au moindre tremblement de terre s’effondrent. Les anciens parlaient d’un scellement magnétique. De quoi s’agit-il ? Le champ magnétique terrestre peut être utilisé pour souder magnétiquement des voûtes de pierre. Pour ce faire, il faut que toutes les pierres soient rigoureusement orientées magnétiquement de la même manière. Il faut donc fabriquer des pierres dans des moules orientés au nord. Ensuite, elles sont agencées en respectant leur polarité. De temps à autre, des pièces métalliques étaient disposées entre les pierres afin d’accentuer le scellement magnétique. C’est ainsi que furent bâtis tous les monuments dits cyclopéens. Plus proche de nous, les cathédrales ont du être construites de cette manière. Cela explique leur grande longévité malgré une architecture complexe et fragile en apparence. En comparaison, nos ciments actuels n’ont une durée de vie que de 80 ans et tous les agencements de pierres ne respectent aucune polarité. Nos édifices sont donc fragiles et non durables.

 

Granit d’Assouan fondu

La soude caustique mélangée avec du sable blanc chauffé à mille degrés produit du silicate de sodium dit liquide de verre. Mélangé avec du silicate de potassium, ce liquide est versé dans un moule en forme de lentille. Quelques jours plus tard, une lentille transparente peut être démoulée. Une loupe permet de concentrer les rayons du soleil en un point. Plus la loupe est grande, plus la température est élevée. Avec une lentille solaire de 5 mètres de diamètre, la température atteint jusqu’à 1800°C, de quoi fondre du granit. Il coule alors très rapidement comme de la lave. Cette lave sera coulée dans des moules en argile, afin de fabriquer des statues ou encore des obélisques. Les dizaines de milliers de vases égyptiens en pierre très dure, n’ont pas été tournés puis creusés, mais simplement coulés à 1800°C dans des moules d’argile . On remarque que tous ces vases sont parfaits. Cela semble logique. Tous les vases ayant des défauts étaient simplement refondus afin d’obtenir le résultat voulu. Ces techniques étaient maîtrisées en 3500 avant J.-C., à savoir au néolithique, époque de connaissances minéralogiques inégalées.

Sous titres de l’article

Transport du granit d’Assouan

Organisation du travail des pyramides

Vases et statues fondus et moulés comme du verre

Mesures égyptiennes

Volume de la pyramide de Khéops

Egypte berceau de la civilisation ?

Explorations et invasions protohistoriques

Invasion de l’Egypte par les Guanches

 

Racines guanches de la mythologie égyptienne

Ïs-sith décrit la religion des glaces d’où provient Isis.

Drôs-sith décrit la religion de la vierge d’où dérivent Dreux et Druide.

Le dieu THOT (THJÔTH en islandais) signifie nation, les coptes le déformèrent en DHOUIT.

ATHOR ou ATHYR vient du guanche ATT-DYR = la bête quadrupède de la famille.

HATHOR ou HATHYR, du guanche HYT-DYR = la bête quadrupède de la demeure.

De HYT a dérivé le mot copte Hait qui signifie demeure.

Dendérah, en copte TANTORIRI vient du guanche TANNA-DYR-REYR : cairn funéraire des bêtes à cornes.

Itfou, en copte ATBÔ ; vient du guanche ATT-BOER : la ferme de la famille.

NEITH, mère d’OSIRIS, vient du guanche NET signifiant filet de pêche.

HORUS en guanche HA-RÀS = compagnon du géant.

PHTAH dérive de BAT-HA = le géant du bateau.

Ramsès dérive du guanche Ram-sith = religion des puissants.

Thèbes vient de Thy-boer = la ville de la vierge. (source : La colonisation de l’Egypte par la tribu guanche de Ram pp 93-128 – Comment j’ai déchiffré la langue Etrusque de Maurice Guignard.)

Tous les noms mythologiques égyptiens sont issus du guanche. Or, les Guanches affirmaient être les survivants du grand continent disparu. Il est donc logique de parler d’une influence atlante en Egypte car la langue en témoigne.

 

F. Morin d’après le film K2019

 

Publié dans Morphéus n°98 mars avril 2020