« Il semble que la phase d’autodestruction de notre défense soit désormais irrémédiablement engagée ». C’est par cette phrase lapidaire que Georges-Henri Bricet des Vallons (docteur en sciences politiques) conclut son article dans Le Nouvel Économiste du 7/11/2012. Ce spécialiste des questions de défense livre un constat apocalyptique de la situation économique et logistique de l’armée nationale française. Depuis son professionnalisme en 1996, notre armée se paupérise au fil des gouvernements successifs en moyens matériels et en effectifs. Nous assistons, dit l’auteur, à un « effondrement radical de ses moyens ».

Les soldats engagés subissent une paupérisation de plus en plus aiguë : frais de déménagement non remboursés, indemnités de campagne non perçues, soldes non versées, ou versées avec six mois ou un an de retard, ou encore versées de manière aberrante (seul un cinquième du salaire est perçu). Résultat : certains militaires, qui attendent le versement de leurs soldes, sont ruinés, interdits bancaires et sont obligés d’emprunter pour rembourser des crédits déjà contractés alors même qu’ils ne sont plus payés !

Alors, qui va remplacer notre armée nationale, nos services de renseignements nationaux, notre police ou notre gendarmerie ? Nos politiciens stériles aux ordres des mondialistes feront appel à des mercenaires spécialisés de type « Blackwater Worldwide ». Nos services de renseignements seront remplacés par un service de renseignements privé type « Total Intelligence Solutions ». Notre armée de l’air sera remplacée par une structure type « Blackwater Air ». Nos gendarmes, policiers seront remplacés par une force policière mondialiste multi juridictionnelle. L’objectif de ces forces visera l’intérêt du Nouvel Ordre Mondial (si cher à George Bush Senior) et non l’intérêt national.

Tout semble fait pour détruire notre police, notre armée, notre gendarmerie jusqu’aux agents même de la sûreté nationale restés fidèles à l’esprit d’intérêt général. Protéger la nation passe nécessairement par la préservation d’une police, armée et services de renseignements nationaux, seules forces habilitées à faire appliquer les sanctions qui s’imposent dans le cadre des hautes trahisons d’une certaine « élite »…

Frédéric Morin, Morphéus n° 57, mai 2013