Avec Sarkozy, la France n’avait aucun crédit. Avec Hollande, le discrédit fut total. Avec Macron, le discrédit est absolu. Les pays étrangers en sont à se demander comment l’hexagone peut exister sans ossature politique. La France est laissée en pâture aux lobbies, aux multinationales et aux dispositions délirantes des commissaires politiques de Bruxelles. Jusqu’où pourrions nous tomber plus bas ? Peut-être nous faut-il remercier Macron, Benalla et consort ? Ils engendrent un tel foutoir institutionnel qu’ils nous font toucher le fond. A présent, nous ne pourrons que remonter. Comme le dit Hervé Juvin nous sommes à la veille d’un clash institutionnel car le pays part à la dérive. L’homme remet les choses à leur place au moment où tous les citoyens s’apprêtent à descendre dans la rue contre l’Elysée à partir du 17 novembre 2018.

Hervé Juvin :

« Depuis un millénaire et plus, les rois de France ont forgé l’unité territoriale de la France. Elle est en train de disparaître par abandon des instances étatiques au nom d’un mondialisme débridé. S’il y a un vrai risque totalitaire, il se situe du côté des multinationales ». (Hervé Juvin)

Le Moment Politique

« Nous vivons un moment exceptionnel dans lequel le pire comme le meilleur se joue. Nous pouvons être conduits à vivre des tragédies historiques ou nous pouvons reprendre le pouvoir sur nous et notre pays qui nous a été soustrait. Ce moment où le pire et le meilleur peuvent se jouer, doit donner lieu à une réflexion nationale, écologique et sociale.

Je voudrais commencer par le moment démocratique que nous vivons. Vous avez vu comme moi les déclarations récentes de Monsieur Alexandre Benalla et le mépris absolu dont il témoigne face à la représentation populaire de la France, face aux institutions. Ce mépris affiché n’est probablement que l’idée fausse selon laquelle le pouvoir présidentiel se renforce en affaiblissant les assemblées. C’est une déviation institutionnelle grave. Or, il se pourrait que nous soyons à la veille d’une crise institutionnelle en France d’une gravité peu connue depuis la Constitution de 1958.

Nous sommes en train de sortir des équilibres institutionnels. Nous sommes en train de sortir de la légitimité de la représentation du peuple et de ses élus par le gouvernement des juges, par le gouvernement des commissions, par le gouvernement des sachants et des possédants. Ce n’est pas la France, et ce n’est pas la voie de la démocratie.

Nous vivons l’épreuve de vérité. Le libéralisme de l’individu vise la dissolution de tout corps politique national, régional ou local dans le grand tout mondialiste uniforme et atomisé. Le libéralisme, c’est ce qui fait de nous des êtres hors sol, entièrement soumis au désir que la publicité et les multinationales fabriquent pour gouverner nos vies.

Face au libéralisme de l’individu, le libéralisme authentique, le libéralisme de tous les grands combats populaires, c’est le libéralisme politique. C’est-à-dire la capacité pour une nation via le suffrage universel décidé à la majorité des votants de décider de leur destin, de décider de leurs lois. Et, notamment de décider à quelles conditions on peut s’installer sur leur sol et à quelles conditions on peut accéder à la nationalité. C’est ça, la véritable démocratie. […]

Extraits du discours d’Hervé Juvin le 16 sept 2018 à Fréjus.
Extraits publiés à la Une de Morphéus n° 90