« L’histoire extraordinaire de ce virus SV 40 » est indissociable de celle des premiers vaccins Salk contre la polio, cultivés sur des cellules de rein de singe et administrés de 1954 à 1963 à des millions de personnes à travers le monde. Très vite pourtant, on s’est aperçu que ces cellules étaient infectées par de nombreux virus. Dès 1960, Bernice Eddy, chercheur salariée par le gouvernement américain, découvrit que lorsqu’elle inoculait les hamsters avec la partie des reins de singe sur lesquels le vaccin polio Salk était cultivé, ces « cobayes » de laboratoire développaient des sarcomes. Ses supérieurs essayèrent de taire cette découverte, mais Bernice Eddy en parla lors d’une conférence sur le cancer. Elle fut démise de ses fonctions et interdite de laboratoire.

Cette année-là, Sweet et Hilleman isolèrent le virus incriminé qui fut appelé SV 40 car il était le quarantième virus simien découvert dans ces conditions. On avait, en effet. isolé d’autres virus simiens apparentés à divers groupes de virus humains, comme l’adénovirus et le Coxsackie qui avaient contaminé des cultures cellulaires de rein de singe. Résistant au formaldéhyde utilisé pour inactiver le vaccin Salk, le SV 40 contamina également les vaccins inactivés. On apprit par la suite qu’en plus des 98 millions d’américains, des millions de personnes de divers pays, dont l’URSS, avaient été exposées au SV 40 contenu dans les vaccins vivants (Cf. Shah K et Nathanson, N. : « Human exposure to SV 40 : review and comment », in Am. J. of Epidem., t. 103, p.1-12 ; 1976).

Malgré ces nouvelles pour le moins inquiétantes qui se répandirent parmi les chercheurs, la commercialisation du vaccin cultivé sur ces cellules empoisonnées fut poursuivie pendant deux années supplémentaires, alors qu’Harvey Schein, du département de bactériologie et d’immunologie du Centre Médical de l’Hôpital pour Enfants de Boston, laissait clairement entrevoir l’ampleur de la catastrophe. Les métamorphoses cellulaires transmissibles induites par ce virus SV 40 entraînaient en effet « une fréquence élevée de monosomie impliquant des chromosomes du groupe 21-22, en particulier on constate des anomalies à la fois dans la leucémie myéloide chronique et dans le mongolisme chez l’homme […] on constate également un accroissement des leucémies de tous types chez les enfants mongoliens » (cf. Rapports de l’Académie Nationale des Sciences des Etats-Unis, vol.48, 1962).

« On a frôlé la catastrophe… » selon l’OMS

Ne pouvant différer davantage l’annonce de la contamination du vaccin Salk par ce virus du singe rhésus, ce qui eut pour conséquence la suspension immédiate de sa commercialisation, Arthur Snider, avocat de l’OMS, se montra cependant rassurant afin d’éviter toute panique. Il déclara péremptoirement alors qu’on n’avait aucun recul pour juger : « Il est maintenant presque certain qu’un virus récemment découvert, introduit par mégarde dans des centaines de milliers, sinon des millions de doses du vaccin Salk, ne provoque pas de cancer » (cf. Arthur Snider, « Vaccin Salk, on a frôlé la catastrophe », in Science Digest, décembre 1963).

Josuah Lederberg, prix Nobel de médecine en 1958, qui avait déjà reproché « le manque d’étude de l’impact des vaccins sur tes récepteurs ». se voulut à son tour rassurant mais sans cacher son inquiétude : « C’est la plus grande des chances que cet incident n’ah pas provoqué la plus grande catastrophe médicale de notre histoire ».

Pourtant les tumeurs cérébrales sont plus fréquentes chez les enfants de mères vaccinées

Depuis lors, les propriétés cancérigènes de ce virus ont été régulièrement mises en évidence dans le silence médiatique et l’indifférence des institutions médicales. Dès 1972, Weiner a rapporté deux cas de leuco-encéphalite progressive multifocale avec présence du virus SV40 dans le cerveau et non des virus BK ou JCV qui lui sont proches et sont parfois hébergés par l’homme (cf. Weiner et AI., « solation of virus related to SV40 from patients with progressive multifocal leukoencephalopathy », in New Eng/and Journal 01 Medicine, t. 286, p. 385-390 ; 1972).

Un an plus tard, le Dr Heinonen effectua des recherches sur le taux de cancer des enfants dont les mères avaient été vaccinées contre la polio au cours de leur grossesse entre 1959 et 1965. Le taux de tumeurs cérébrales était treize fois plus élevé chez les enfants nés de mères vaccinées que chez les autres (Cf. /ntern. J. Epidem. vol. 2 n° 3 – 1978 – p. 229). De leur côté, en 1981, Krieg et son équipe de l’hôpital d’Heidelberg publiaient un article indiquant que dans 25 % des tumeurs cérébrales, on retrouvait, non pas la forme sauvage du virus SV 40, mais une forme bien particulière qui en est dérivée. Prudemment, les auteurs supposaient que le vaccin contaminé dans les années soixante ne semblait pas être à l’origine de ces cancers, deux patients n’ayant pas été vaccinés. Toutefois, leurs parents avaient eux-mêmes reçu ce vaccin. (Cf. Krieg et al. : « Episomal simian virus 40 genomes in human brain tumors », in Proceeding of the National Academv of Sciences USA, t.78 (10), p. 6446-6450 ; 1981).

A partir de cette époque, nul ne pouvait plus affirmer que l’augmentation effrayante des cancers et des leucémies depuis la dernière guerre n’avait rien à voir avec les vaccinations effectuées avant le retrait du vaccin. Cependant. personne ne fut vraiment surpris lorsque l’OMS écarta cette étude inquiétante, préférant en retenir une autre, plus rassurante, sur le suivi pendant 17 ans de 1.073 enfants qui avaient reçu le vaccin incriminé. Il est vrai que cette étude s’est prolongée sur une période plus longue que celle des observation habituelles, mais insuffisante pour assister à la découverte de cancers (Cf. Mortimer, E.A. and al. : « Long term follow-up of persons inadvertently inoculated with SV40 as neonates », in The New England Journal of Medicine, 1. 305, p. 1517-1718 ; 1981).

Du génie à la folie génétique de quelques chercheurs avides de gloire….

Mais le virus SV40 avait déjà entamé une deuxième brillante carrière dans le domaine de la biologie Moléculaire et le génie génétique. Dans son ouvrage Les secrets du gêne, François Gros laissait entrevoir les raisons du silence prolongé des institutions en nous expliquant les raisons de la nouvelle utilisation de ce virus : « Ce virus simien (Simian virus) passionnait alors les biologistes parce que, lorsqu’on l’utilisait pour infecter non pas les cellules hôtes naturelles, mais les cellules de souris, il provoquait chez ces dernières des phénomènes assez surprenants ; les cellules se répliquaient indéfiniment (elles devenaient immortelles) et manifestaient toutes sortes de propriétés physiologiques inhabituelles. Ce phénomène avait reçu le nom de transformation ».

La découverte des enzymes de restriction, dont toute bactérie vierge est équipée pour détruire les ADN étrangers, permit de résoudre le problème de culture de virus sur souche bactérienne par la réinfection de celle-ci. Grâce aux enzymes de restriction, il devenait possible de découper les génomes de virus telle SV 40 d’une façon très spécifique, d’interroger de manière précise telle ou telle partie du génome et d’en construire une carte physique.

Laissons François Gros poursuivre : « En 1971, on s’intéressa chez P. Berg à la biologie moléculaire de certains virus cancérigènes et notamment à l’un d’entre eux, le virus SV40 ». Il nous raconte ensuite comment Berg eut l’idée de couper l’ADN de ce virus et de le recoller l’ADN d’une autre bactérie afin de mieux étudier les relations entre le gènes de ce virus et les phénomènes de transformation : « Mais très tôt le projet en vint à être connu des biologistes qui furent les premiers à s’alarmer devant un risque éventuel de propagation. En effet, quoique le virus soit normalement inoffensif pour l’homme, ne pouvait-on craindre qu’il acquière, du fait de son nouvel habitat cellulaire, de propriétés inhabituelles, d’autant que la bactérie E. coli fait partie de notre flore intestinale ? Plus généralement, la communauté scientifique s’inquiéta car le scénario imaginé dans le laboratoire de P. Berg pouvait en inspirer bien d’autres, moins inoffensifs ceux-là. » (cf. François Gros Les secrets du gêne). Et le Pr. Gros n’omet pas de signaler qu’à ce moment-là, ces inquiétudes ne furent partagées que par une poignée de scientifiques, dont le biologiste J. Watson.

De la création d’une commission pour noyer les inquiétudes de certains scientifiques….

 En 1973, lors des Gordon Conferences à New Hampton, P Berg et C Cole d’une part, A. Chang, R. Helling, S. Cohen et H. Boyer d’autre part, exposèrent pour la première fois les principes du génie génique et les résultats de leurs travaux de recombinaison, notamment entre l’ADN du SV40 et les génomes de bactéries d’espèces différentes comme E. coli et Salmonella. Une discussion passionnée s’engage alors sur les risques de cette technique, et les participants finirent par demander à l’Académie des sciences américaine la création d’une commission chargée d’étudier les dangers possibles des manipulations génétiques. Cela aboutit à la mise en place d’un groupe de chercheurs animé par P. Berg.

La Commission « Berg » se réunit à Asilomar en avril 1974 et décida d’organiser une grande conférence internationale sur le sujet. Les scientifiques rédigèrent et publièrent une lettre qui fit sensation. Pour la première fois, les chercheurs eux-mêmes proposaient d’interdire certains types d’expériences Avec cette lettre, le grand public prit aussi conscience des risques potentiels des manipulations génétiques. Les expériences visées par ce moratoire concernaient la construction de plasmides contenant des déterminants génétiques de résistance aux antibiotiques ou de toxines bactériennes, des fragments de virus ou des fragments d’ADN eucaryote. Réclamé par des scientifiques de renom, en particulier des pionniers de ces nouvelles techniques, le moratoire fut respecté jusqu’à une nouvelle réunion d’Asilomar en février 1975 qui réunit quelque deux cents chercheurs du monde entier. Il y fut décidé de mettre fin au moratoire, après avoir édicté des règles définissant les conditions d’utilisation des techniques d’ADN recombinant. Ce n’est que vers 1976, après la publication de normes définitives par le National Institute of Health américain qui fut suivie par les institutions similaires dans le monde, que les expériences reprirent de plus belle, autorisant les dérives ultérieures.

… À deux prix Nobel récompensant la folie génétique

La grande peur des manipulations génétiques, engendrée par l’exposition des principes du génie génique et les résultats des premiers travaux de recombinaison, laissa très vite la place à la révolution génétique couronnée par le Prix Nobel décerné en 1978 à Werner Arber (pour la découverte des enzymes de restriction) et en 1980 à Paul Berg (pour ses travaux sur l’ADN recombinant qui permettront, quelques années plus tard, d’intégrer des fragments du génome du SV 40 dans le vaccin de l’hépatite B et dans le vaccin de l’hépatite C de SmithKline Becham, non commercialisé, mais dont le brevet est déjà déposé).

Sorte de Dr Jekyll et Mr Hyde des temps modernes, Paul Berg s’est révélé manifestement aussi habile à manipuler l’ADN des virus cancérigènes que la conscience humaine. A la suite de son exposé sur la biologie moléculaire des virus cancérigènes, l’inquiétude légitime de ses collègues a provoqué la création d’une commission présidée par Paul Berg lui-même. Le moratoire d’Assilomar, fruit des travaux de ladite commission, n’a été que de la poudre aux yeux des esprits peu sensibles aux risques de dérives des manipulations génétiques.

Heureusement, en dehors de l’utilisation de ses qualités d’incorporation dans le génome des cellules pour le plus grand profit de la recherche génétique, les propriétés cancérigènes du virus SV 40 ont continué à attirer l’attention de chercheurs anonymes.

En 1982, La Recherche, confirma que « ce virus SV 40 n’est pas intégré dans le génome de l’hôte ; il n’est pas infectieux […]. Il présente les traces de modifications de son patrimoine génétique et devient insensible aux défenses immunitaires de l’hôte » (cf. n° 129). Nous verrons plus tard qu’il est aussi infectieux.

Le SV40 retrouvé dans des cancers du cerveau et dans les cancers de la plèvre

Sur une période de 25 ans, Geissler mit en évidence une augmentation de fréquence de 30 % de différentes formes de cancer du cerveau en rapport avec le vaccin polio contaminé. (cf. Geissler : « SV 40 and hu man brain tumors Progress » in Medical Virology, 1. 37, p. 211-222, 1990)

En 1994, un obscur chercheur, Michaele Carbone et son équipe retrouvèrent des séquences d’ADN similaires à celles codant pour la protéine T du virus SV 40 chez 60 % des 48 cas de mésothéliomes étudiés, dont la majorité avaient été exposés à l’amiante. Il injecta le virus SV 40 à des centaines de hamsters qui décédèrent tous d’un mésothéliome au cours des mois suivants. (cf. M. Carbone, et al., « Simian virus 40 like DNA sequences in human pleural mesothelioma », in Oncogene, T. 9, p. 1781-1790, 1994).

La fréquence de ce cancer thoracique chez l’homme a été multipliée par dix depuis trente ans, tuant 2 000 personnes chaque année en France et plus de 1 000 en Grande-Bretagne et, actuellement, on attribue cette augmentation à l’amiante, substance très toxique. Cependant, selon certains auteurs, l’exposition à l’amiante n’est retrouvée que dans à peine plus d’un cas sur deux de mésothéliome, et une étude très complète menée auprès d’adultes atteints de mésothéliomes au Canada et aux Etats Unis a établi le lien avec l’amiante dans 70 à 75 % des cas seulement. Alors qu’il existe, en général, une latence de vingt ans entre l’exposition à l’amiante et la survenue du cancer, certaines études ont prouvé l’existence de mésothéliomes de la plèvre et du péricarde chez des enfants âgés de un an et demi et, en outre, des enquêtes menées aux Etats Unis, au Canada et en Israël ont révélé 110 cas de mésothéliornes chez des personnes de moins de 20 ans qui n’avaient aucunement été exposées à l’amiante. En 1996, Carbone et son équipe publièrent une autre étude mettant en évidence la présence de ces mêmes séquences de SV 40 dans un tiers des ostéosarcomes et dans 40 % d’autres tumeurs des os. Les chercheurs précisaient que « les tumeurs analysées provenaient d’enfants qui ne devraient pas avoir reçu des vaccins contaminés par le SV 40. Cependant la possibilité que ces enfants aient été infectés par leurs mères qui avaient reçu ce vaccin ne peut pas être exclue » (cf. Carbone et al. ( SV 40-like sequences in human bone turrors », ln Oncogene, t.13, p. 527-535 ; 1996).

Parallèlement. le mécanisme d’action du SV40 sur le génome humain fut mis en évidence avec l’identification de la protéine p53, surnommée « le gardien du génome ». dans sa liaison avec le produit de l’oncogène (antigène grand T) du virus simien 40 (cf. Meeting Review. « Virus-40 large-T antigen binds p53 in human mesotheliomas », in Nature Medicine, 3, 8, pp. 908-912, 1997).

Un rétrovirus cancérigène et infectieux : les cas dramatiques d’Alexander aux USA et de Typhaine à Paris

A son tour, le Dr Jane Butel, du Baylor College de médecine, a déclaré que le virus est « aujourd’hui présent dans la population humaine et se répand par une voie inconnue ». Dans le journal du National Cancer Institute, elle précisait que le virus peut être transmis aux enfants de ceux qui ont été contaminés par le vaccin.

Un cas exemplaire illustre cette « possibilité ». Lorsque le petit Alexander Horwin, qui vivait en Californie, eut 15 mois, on a découvert qu’il était atteint d’un médulloblastome (variété de cancer du cerveau). Comme tous les enfants américains, il a reçu de nombreux vaccins, dont celui contre l’hépatite B. Après deux interventions qui ont duré 16 heures, ses parents furent contraints par le gouvernement de le soumettre à la chimiothérapie. Trois mois plus tard, encore sous chimiothérapie, l’enfant décédait d’un sarcome leptoméningé. « Comment un cancer opéré a-t-il pu céder la place à un autre cancer ? ». demande son père Michael. Une analyse du tissu tumoral prélevé dans le cerveau de l’enfant a révélé la présence du virus simien SV 40. Il est évident qu’on ne peut plus évoquer une « coïncidence » entre la vaccination et le cancer. Le SV 40 n’est pas arrivé « par hasard » dans le cerveau de l’enfant.

Raphaele, sa mère, précise qu’il n’existe aucun antécédent de cancer dans leurs deux familles qui ont toujours bénéficié d’une grande longévité. « Alexander était grand et fort pour son âge, sa nourriture : était saine, nous ne vivons pas près d’un site nucléaire, nous n’utilisons pas de pesticides ». En dépit de leur désespoir, les Horwin se sont lancés dans une enquête quasiment policière, lisant des milliers d’articles de la littérature médicale. « Nous avons découvert qu’aucun des vaccins administrés aux enfants n’a fait l’objet d’études sur leurs risques cancérigènes et nous avons identifié six manières dont la vaccination peut induire un cancer, directement ou indirectement. Les cancers des enfants augmentent dans des proportions inquiétantes, pourquoi les « autorités » ne mènent-elles pas des études sérieuses sur ce sujet ? La réponse est très simple : l’argent. La recherche médicale est financée par les compagnies pharmaceutiques et le gouvernement grâce à nos impôts. Les deux parties ont tout intérêt à maintenir lé situation telle qu’elle est actuellement. Pourquoi un laboratoire ferait-il des études pour prouver que les produits qu’il vend risquent de cause, des cancers ? »

« Il existe des milliers de virus mais bien peu ont subi des tests pour détecter leur pouvoir cancérigène. En outre, des virus, peut-être sans danger par eux-mêmes, sont capables de devenir redoutables lorsqu’ils sont combines à d’autres. On les appelle des « virus helper », Le virus SV 40 est souvent associé au médulloblastome, la plus fréquente des tumeurs du cerveau en pédiatrie. Est-ce une coïncidence ? Je ne le crois pas ». Etant donné que le SV 40 est loin d’être inoffensif par lui-même, l’association avec un autre virus risque d’être explosive.

Les Horwin ont, tous deux, été vaccinés avec le vaccin Salk infecté par ce virus. « Le SV 40 des années 50 serait-il de retour ? Les parents transmettent-ils le cancer à leurs enfants ? ». Raphaele Horwin a remarqué que les fabricants de vaccin avouent qu’on ne devrait vacciner un enfant qui ne présente pas une réponse immunitaire satisfaisante. « Mais il y a là une contradiction car, d’après le rapport du Comité Médical de la Fondation de la Déficience Immunitaire publié en 1992 rr la plupart des déficiences immunitaires ne peuvent être diagnostiquées avant l’âge de un an n. Or, avant un an, l’enfant a déjà reçu une bonne dose de vaccins. Il est donc incontestable que cette pratique est irresponsable et dangereuse. Ainsi la réponse à ce paradoxe est que chaque vaccination d’un enfant est un jeu de roulette russe ».

Les Horwin sont décidés à aller aussi loin qu’il le faudra pour étaler au grand jour le danger réel et bien caché des vaccins. « Mon mari s’est inscrit en fac de droit et sera bientôt avocat lui-même et je me suis inscrite à des cours de biologie pour mieux comprendre. Ceci dit, nous avons engagé les meilleurs avocats spécialistes de cette question et travaillons avec des virologues de réputation internationale. Nous devons cela à notre fils et ferons tout pour éviter que ce drame ne se reproduise. Ils ont les moyens d’y parvenir, et il faut espérer que ce drame, par ce qu’il implique, pourra ébranler enfin les certitudes de nos vaccinateurs « à tout va ».

Ce cas tragique n’est malheureusement pas isolé car la fréquence des cancers du cerveau ne cesse de croître dans le monde occidental. Bien que le lien avec les vaccins ne soit jamais envisagé, des tumeurs du cerveau ont également été observées chez des enfants en France, notamment après le vaccin anti-hépatite B. L’analyse des dossiers peut d’autant moins établir un lien de cause à effet que le virus SV 40 n’est quasi jamais recherché, mais on ne peut écarter la transmission de ce virus cancérigène par les parents vaccinés contre la polio dans les années soixante.

Parmi d’autres dossiers, l’histoire dramatique d’une jeune fille décédée à l’âge de 10 ans d’un cancer du cerveau nous paraît éloquent

Tiphaine Lefèvre a reçu, comme sa jeune sœur, la première injection du GenHevac B le 30 mai 1995, la deuxième le 29 juin et la troisième le 27 décembre 1995. Au retour de classe de neige le 5 avril 1997, Tiphaine s’est senti fatiguée. Le 10 avril, devant l’apparition de troubles de la marche et de l’écriture, sa maman l’amena chez le pédiatre qui pensa immédiatement à une ataxie cérébelleuse. Malgré le tableau clinique préoccupant et le courrier explicite du pédiatre, le médecin de garde à l’hôpital de Poissy ne vit pas la nécessité de pratiquer des radios et proposa simplement de garder l’enfant en surveillance pendant quelques jours. Devant l’insistance de sa mère, on accepta enfin de pratiquer un scanner cérébral qui décela une tumeur. Tiphaine fut alors transférée le soir même en neurologie à l’hôpital Necker, où l’on pratiqua l’IRM le lendemain matin, et les parents apprirent alors que la tumeur était inopérable.

Courageusement, Tiphaine reprit l’école à mi-temps, tout en subissant cinq semaines de radiothérapie en ambullatoire. Mais le glioblastome résistait et l’état général se dégrada rapidement.

« Et là le calvaire a commencé, pour elle, pour nous ses parents, pour sa petite sœur Cyrielle et pour ses grands-parents maternels qui l’ont élevée. Le traitement de radiothérapie sous mode accéléré qu’elle a subi entre le 17 avril et le 10 mai à l’institut Gustave Roussy lui a fait perdre toute sa motricité, son élocution, avec apparition de troubles de déglutition qui entrainèrent la pose d’une sonde gastnque, enfin tout ce qui empêche de profiter pleinement de la vie. Dès le début du mois de mai, Tipharie ne pouvait plus dire un mot et ne s’exprimait que par le battement de ses paupières »..

Elle décéda le 14 septembre au terme d’une longue agonie.

« Mais désormais, le calvaire continue pour nous parents. Et nous cherchons fa lumière sur la cause brutale de ce bonheur rompu ».

Ce n’est qu’à la suite de la médiatisation des accidents du vaccin anti-hépatite B, que ses parents se sont rappelés que leur fille aînée, comme sa sœur Cyrielle, avait reçu, après le DTCP, le BCG et le ROR, le vaccin anti-hépatite B. L’interrogatoire effectué à l’hôpital n’avait évidemment pas abordé le problème consécutif aux stimulations qui dépriment le système immunitaire.

En poursuivant leurs investigations, les parents de Tiphaine ont aussi découvert que le vaccin anti-hépatite B de Pasteur-Vaccins comportait des fragments du génome du virus SV 40 retrouvé dans un pourcentage significatif de divers types histologiques de cancers du cerveau dont le gliome. Ils ont également appris que le vaccin contre la polio Salk avait été contaminé par ce virus cancérigène et infectieux entre les années 1954 et 1963, période durant laquelle ils ont. tous deux, été vaccinés contre la polio. Ils ont alors enquêté et consulté les médecins hospitaliers pour obtenir des réponses mais en vain. Voici la conclusion du courrier qu’ils ont adressé au professeur L. L. de l’institut Gustave Roussy : « Tout ce que nous retenons de notre expérience vécue au sein de l’lGR que nous avons qualifié d’usine à radiothérapie et à chimiothérapie, est que Tiphaine a été traitée comme un numéro, condamnée d’emblée ».

« Et encore, dans son malheur, Tiphaine avait la « chance » d’avoir des parents qui ont eu la force de se battre avec elle jusqu’au bout et même avec ces soi-disant sommités du monde médical à qui il faudrait réapprendre ce qu’est un être humain ».

Avant ses vaccinations, Tiphaine était une enfant en bonne santé, sans antécédents particuliers, « extrêmement intelligente, vive, jolie, tournée vers les autres, et à qui tout réussissait » (communication personnelle).

Un rétrovirus cancérigène et infectieux présent dans une grande variété de cancers

Science et vie, de décembre 1996, signalait qu’une équipe médicale du Baylor College de Houston avait retrouvé ce virus SV 40 dans les tissus de patients souffrant de tumeurs cérébrales et de mésothéliomes.

Les 27 et 28 janvier 1997, dans le cadre d’une conférence sur le « SV 40, a possible human polyomavirus », Martini et ses collaborateurs confirmèrent la présence du rétrovirus SV 40 dans 83 % des papillomes du plexus choroïde, 75 % des épendymomes, 47 % des astrocytomes, 37 % des glioblastomes, 35 % des ostéosarcomes, et dans les tumeurs d’Ewing. « L’infection par le virus SV 40 peut se propager par la transfusion sanguine et par transmission sexuelle […] un cofacteur viral pourrait être considéré comme une cause possible de tumeurs du cerveau et des os […] un taux élevées des néoplasmes cérébraux a été noté dans les groupes de personnes vaccinées. Dans cette étude comme dans les autres études, une prévalence élevée de SV 40 a été détectée dans les tumeurs du cerveau et des os qui affectent les enfants en bas âge ». Ainsi le virus SV 40, qui peut se propager par voie sanguine et sexuelle et que l’on pensait n’être que cancérigène, s’avère être également infectieux.

Confirmant les travaux de Carbone et Martini, Huang H, et AI., ont « trouvé des séquences du SV 40 dans tous les types de tumeurs du cerveau étudiées. Des fréquences élevées ont été trouvées dans les astrocytomes de grade bas, les astrocytomes anaplasiques et les glioblastomes secondaires (59 %) […]. La présence de virus à ADN a été également observée dans des tumeurs du cerveau chez les enfants … » (Cf. Huang H, and AI., « Identification in human brain tumors of DNA sequences specifie for SV 40 large T antigen », in Brain Pathology, 9 janvier 1999).

En 1998, une équipe française a également mis en évidence la présence d’ADN « SV 40-Jike » dans des prélèvements tumoraux (mésothéliomes et cancers broncho-pulmonaires, tumeurs de l’épididyme, tumeurs des plexus choroïdes et certaines tumeurs osseuses). mais également dans des prélèvements pulmonaires non tumoraux (Cf. Galateau-Salle F., et al. « SV 40-like DNA sequences in pleural mesothelioma, bronchopulmonary diseases », in Journal of Pathology, 184, pp. 252-257, 1998).

Précisons que le terme « SV 40-like » s’applique à un virus ayant une séquence virale proche du SV 40.  » pourrait alors s’agir, soit du virus SV 40 lui-même, soit d’un virus SV 40 recombiné, soit d’un virus humain proche du SV 40 qui pourrait résulter d’une mutation à la suite d’une infection par le virus SV 40. Les virus BK — proche du virus SV 40 — et JC, présents dans les reins de plus de 60 % de la population, se trouvent réactivés au décours d’une greffe comme probablement dans toutes les perturbations du système immunitaire, notamment les vaccinations. Le virus SV 40 pourrait vraisemblablement être réactivé dans les mêmes conditions.

Devant l’accumulation des preuves scientifiques le mettant directement en cause dans l’augmentation de fréquence des cancers, comment peut-on continuer à utiliser le virus SV 40 dans les techniques de génie génétique ainsi que dans le vaccin anti-hépatite B de chez Pasteur-Mérieux.

Indifférence, incompétence, hypocrisie, voire cynisme des autorités…

 « La grande peur du génie génétique est passée », écrivait F. Gros en 1986. Nous sommes malheureusement confrontés à la plus grande catastrophe médicale de notre histoire sans que nos autorités ne s’en émeuvent. Oubliées les leçons du sang contaminé par le virus du sida. Pourtant, dans le cadre de l’affaire du sang contaminé, le commissaire du gouvernement avait fustigé l’irresponsabilité des autorités : « Il n’est pas nécessaire d’avoir une certitude scientifique pour agir face à un risque pour la santé de la population. Il faut commencer avant ». (Cf. Legal, Commissaire du Gouvernement, devant le Conseil d’État).

Ainsi, malgré les preuves scientifiques irréfutables, les autorités scientifiques et politiques occidentales ont privilégié le profit économique du mirage génétique et autorisé l’utilisation des fragments du génome d’un virus du singe dangereux pour l’homme, dans la fabrication d’un vaccin universellement recommandé.

Sortant de sa coquille, dans un de ses récents bulletins, l’OMS s’est félicité de la vigilance de l’opinion publique devant les risques éventuellement liés aux vaccinations et aux démarches thérapeutiques. Cette prise de conscience du public « souligne le grand intérêt porté au fait que « on puisse courir des risques aujourd’hui à cause de vaccinations reçues dans le passé ». Rappelant que « l’ADN du SV 40 a été détecté à de nombreuses reprises dans des tumeurs chez l’homme, surtout dans des mésothéliomes – tumeurs de la plèvre – des tumeurs cérébrales et des ostéosarcomes », l’OMS reconnaît que les analyses génétiques ont exclu la possibilité d’une contamination de laboratoire ou d’une erreur d’identification du virus. Pour ses experts, la découverte d’anticorps neutralisants du SV 40 chez des sujets qui n’avaient pas été vaccinés par le vaccin contaminé serait cependant rassurante. Ils n’envisagent aucunement la confirmation d’une transmission verticale génétique des parents à l’enfant, comme Alexander Horwin et malheureusement bien d’autres enfants, ou horizontale, par relation sexuelle ou transfusion sanguine avec le risque ultérieur de réveil de virulence ou de mutation secondaire. (Cf. Bulletin de l’OMS, recueil n03, 2000).

Cette position de l’OMS est à rapprocher de celle, très réservée, du ministère de la santé français qui n’a manifestement pas tiré les leçons du scandale du sang contaminé. Au cours de ce procès, Louis Schweitzer, alors directeur de cabinet du premier ministre Fabius, avait reconnu que « tous les quotidiens arrivaient à Matignon, mais personne n’avait le temps de les lire ». Dans le cas de la contamination du vaccin contre la polio, les services du ministère français de la santé ont certes pris connaissance des publications scientifiques. Malheureusement, la lecture qui en est faite apparaît superficielle et limitée à des résumés tendancieux, qui expriment le mépris ou l’ignorance de centaines de publications scientifiques, indépendantes des lobbies pharmaceutiques et dont les auteurs ne recevront sans doute jamais le Prix Nobel.

Cinquante ans après la contamination « par mégarde » (cf. l’OMS) du vaccin contre la polio, dans le cadre d’un débat public sur les OGM, Michel Tibon-Cornillot, conseiller technique du Ministère de la santé, a abordé la contamination par SV 40 en termes contradictoires : « Vous savez que ce vaccin a été cultivé au départ pendant 15 ans à peu près. Ça a été un succès remarquable. Mais il a été cultivé pendant très longtemps sur des cultures de cellules de singe vert. Il a fallu attendre presque 20 ans avant de découvrir l’existence d’un rétrovirus qui s’appelle le SV 40 dans ces mêmes cultures »..

A l’évidence, ce conseiller du ministère ignore les nombreuses publications scientifiques que l’OMS n’ignore pas. il prétend aussi que le SV 40 aurait été cultivé pendant 15 ans — donc pendant une période supérieure à celle retenue de 1954 à 1963 — et qu’il n’a été découvert qu’au bout de 20 ans de recherche, alors qu’en réalité il a été isolé en 1960. Il retient que ce vaccin a été un succès remarquable, les cancers observés chez les animaux n’existant pas chez l’homme.

Il a, tout de même, précisé ensuite l’ampleur de cette contamination mondiale « Il se trouve donc qu’il y a eu presque 500 à 600 millions de personnes qui ont été vaccinées, et je parle de l’espèce humaine, chez qui on a introduit le SV 40. Je vous rappelle simplement que le SV 40 est cancérigène chez la souris. Il semble qu’il ne l’est pas chez l’homme mais on n’a jamais eu de travaux sérieux sur le suivi du SV 40 chez les hominiens. Je voulais simplement vous dire qu’ici, vous avez ce qu’on appelle un effet de contamination d’une puissance qui est proportionnelle à la puissance mise en oeuvre pour le vaccin, pour sa culture, pour sa diffusion, c’est-à-dire les réseaux mondiaux de vaccination mis en place avec l’OMS, etc. « . (cf. Sciences-actualités, mai 1998).

Le cynisme de certains chercheurs n’a décidément pas plus de limites que l’incompétence de certains politiques, experts dans la manipulation des mots et des chiffres, et qui font l’apologie d’une catastrophe qui a été « un succès remarquable ». Grâce à de telles attitudes, l’être humain devient à son corps défendant une véritable poudrière dont des virus comme le SV 40 sont les explosifs.

Extraits de Vaccin hépatite B les coulisses d’un scandale

Sylvie SIMON et Dr Marc VERCOUTERE. 2001

N.B. : Les sous-titres et les caractères gras ont été ajoutés
afin de permettre aux gens pressés de ne pas rester ignorants.