qui-veux-encore-tuer-le-christOfficier de police des Renseignements généraux, pionnier dans la recherche du renseignement au sein d’une mouvance satanique, sensée basculer un jour dans la violence, j’ai mené des missions d’investigations au sein de cet underground, animé par les « métalleux » de tout poil, les gothiques, les « braconniers » sataniques et les adeptes purs et durs d’une religion meurtrière. J’ai, chaque fois, alerté ma hiérarchie en m’attachant à transmettre le plus fidèlement possible les résultats de mes recherches concernant l’étude de ce phénomène de contre-culture.

Si j’ai écrit ce roman, c’est parce que j’avais envie d’aller plus loin encore dans ma démarche. Mes rapports alarmants, adressés au ministère de l’Intérieur, ne me satisfaisaient plus.

Je voulais désormais alerter mes concitoyens contre les dérives sectaires et notamment celle du satanisme.

Pour écrire mon scénario, je n’ai utilisé que des évènements qui se sont déroulés dans la région toulousaine, dans le pays cathare, en France, en Europe ou ailleurs dans le monde.

Rien n’a été imaginé. Mon récit n’est que la photocopie de drames qui se sont produits quelque part sur notre planète.

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Je laisse, tout loisir, aux fanatiques sectaires, aux gourous, aux mystagogues criminels, aux intégristes quels qu’ils soient, aux kidnappeurs, aux violeurs, aux assassins, aux gens de la « haute », aux pédophiles, aux responsables des réseaux de films pornographiques et pédophiles, aux garants des institutions qui bizarrement ne font aucun effort pour s’investir contre ce fléau, à ceux qui appartiennent à la secte occulte des Illuminati, à ceux qui prônent le « Nouvel Ordre Mondial », de manifester leur colère contre mes écrits. Leurs actions négationnistes provoqueront au contraire davantage d’intérêt pour mon livre et déclencheront la colère des milliers de personnes qui me soutiennent depuis le début de mon action militante.

J’ai voulu aller plus loin encore, en posant une question qui dérange :

Ces sectes et notamment leurs gourous, n’ont-ils pas été manipulés parfois par certaines « puissances occultes » ?

J’ai focalisé alors mon argumentation sur le drame de l’OTS. Ce suicide collectif me paraissait trop insolite pour être VRAI. J’ai lu et relu les déclarations du Psychosociologue, Christian Cotten qui affirme que le suicide des membres de l’Ordre du Temple Solaire est en réalité un « meurtre politico-mafieux dont l’enjeu est le contrôle de flux financiers considérables et illicites destinés à un parti politique français » !

J’ai été sidéré lorsque j’ai appris que l’Expert judiciaire, Gilbert Lavoue avait démontré au tribunal que les disciples de l’OTS n’étaient pas morts sur un brasier mais avaient été carbonisés par une arme de guerre : des lance-flammes.

J’ai été abasourdi lorsque j’ai su que les membres de l’OTS avaient été empoisonnés puis criblés de balles, juste avant d’être calcinés !

Après m’être entretenu avec Alain Vuarnet, le fils du champion olympique de ski, Jean Vuarnet, j’ai décidé, pour le suicide des membres de la secte de mon roman, de m’inspirer du calvaire qu’ont malheureusement enduré sa mère Édith et son petit frère Patrick, lors du « suicide » des membres de l’OTS sur le plateau du Vercors. Je voulais, en agissant ainsi, m’attaquer à cette dure « loi du silence » qui plane encore aujourd’hui sur une affaire dont les véritables mobiles sont curieusement occultés.

Pourquoi et pour qui ?

L’atrocité de certaines de mes scènes n’arrivera jamais à atteindre la démence des faits divers tragiques, tant il est difficile de retracer avec des mots la barbarie des hommes et des femmes qui ont décidé de se consacrer à l’enfer de Satan en multipliant les profanations, les mutilations de cadavres, les scarifications, les rituels sexuels, les messes noires, les tortures, les rapts, les viols, le cannibalisme, le vampirisme, les actes de barbarie et de pédophilie, les sacrifices humains, les meurtres et les suicides.

Je n’ai jamais eu la prétention de remplacer les institutions, les associations et les spécialistes qui commencent à s’intéresser désormais à ce raz-de-marée démoniaque mais j’ai voulu simplement provoquer un déclic auprès de mes lecteurs.

Gilbert Abas

Qui veut encore tuer le Christ ? de Gilbert Abas aux éditions Tatamis, 103 rue Albert 1er,
41 000 Blois, prix : 23 € + 4 € de frais de port. site de l’éditeur : www.tatamis.fr