Le Meilleur des Mondes d’Aldous Huxley, nous présente une société, telle qu’elle serait après une 4ème révolution industrielle. Les enfants sont conçus dans des matrices artificielles, conditionnés et transhumanisés avant de naître. Leur future fonction dans la société est ainsi prédéfinie. Chaque individu est stérilisé et se doit d’être un objet sexuel pour tout autre individu. L’idée de fonder un couple homme/femme, et la notion de père et de mère, sont totalement bannis des esprits. De tels termes sont considérés comme outranciers. Tous les êtres qui sont conçus naturellement sont des sauvages.

Nous nous rapprochons peu à peu de cette fiction. Les termes père et mère sont déjà remplacés administrativement par parent 1 et parent 2. Selon le planning familial, un homme peut être enceint. L’illustration ci-contre brouille toutes les frontières entre homme et femme. On y voit une femme noire devenue homme mais ayant gardé son utérus et un homme blanc devenu femme ayant gardé ses attributs masculins. Ils forment un couple non stérile en ayant chacun changé de genre et d’apparence. Administrativement, la femme qui se déclare homme est donc un homme enceint. C’est pour cela qu’il est mentionné : « Nous savons tous qu’un homme peut être enceint ». La notion d’homme et de femme est artificiellement détachée de la réalité biologique. La négation de son propre sexe par un simple ressenti suffit à faire changer son genre sur sa carte d’identité.

Un couple d’hommes déclarés administrativement femmes forme un foyer. Ils peuvent prétendre à élever un enfant. Ils vont donc devoir l’acheter sur le marché des femmes porteuses. L’offre étant limitée, si d’aventure des laboratoires permettent de faire des enfants dans des utérus artificiels, un business très lucratif verra le jour ; jusqu’au moment où une législation favorisera la production artificielle d’enfants et interdira aux femmes biologiques de tomber enceinte. Un enfant bio-synthétique calibré sera toujours considéré plus sain qu’un enfant naturel.

Le transgenrisme est le cheval de Troie du Meilleur des Mondes et un vecteur du transhumanisme par la conception artificielle d’enfants. Le transgenrisme et le transhumanisme sont issus d’un techno-patriarcat fanatique qui entend effacer les femmes biologiques du monde. À terme, il s’agit de leur retirer à terme le droit de procréer tout en transitionnant vers une procréation artificielle qu’ils dirigeront. Cet ultra-patriarcat démiurgique vise le contrôle technologique total des naissances à l’échelle du monde et l’annihilation de toute féminité ici-bas.

Détruire l’Amour

La principale caractéristique de l’humain est l’amour. L’amour qu’une femme porte à son enfant le nourrit subtilement. Il ne saurait être remplacé par des processus biochimiques ou psychotroniques artificiels. Sans amour maternel, l’enfant est démuni, il ne se sent plus porté par la vie. Il devient programmable et robitisable à souhait par les pouvoirs en place.

L’amour entre homme et femme comporte un aspect énergétique et subtil que rien ne peut remplacer. Les corps subtils d’une femme sont différents des corps subtils d’un homme. Or, ni un sentiment de genre, ni un traitement hormonal, ni même une chirurgie, ou tout autre chose, ne peuvent changer cette réalité.

Les corps énergétiques des femmes et des hommes sont en symétrie miroir, c’est ce qui, lors d’une union d’amour, fait fusionner les deux corps énergétiques. Ainsi, sur un registre subtil, l’homme apprend de la femme qu’il aime et la femme apprend de l’homme qu’elle aime. Ce jeu d’échanges harmonieux mène naturellement à la procréation, et au fruit d’un amour fusionnel qui transcende tout. Cette attirance homme/femme naturelle a produit et produit toujours notre humanité.

Nous ne nions pas qu’il puisse y avoir des amours homosexuels mais ils ne sauraient, du fait de la constitution subtile des corps, être fusionnels par définition. Ils sont d’un autre ordre.

Ce que programme l’ultra patriarcat transgenriste et transhumaniste est la destruction de l’amour et de la féminité. Sans femmes et sans amour, l’humanité n’est plus qu’une cohorte d’entités biologiques transhumanisées, dégenrées, sous le contrôle d’un techno-patriarcat démiurgique.

Frédéric Morin,
Morphéus n° 116, mars 2023