Depuis des siècles, les ethnologues et historiens ont systématiquement mis en doute l’existence des Amazones évoquée par Hérodote. Lorsque les explorateurs espagnols rapportèrent qu’ils furent attaqués par des femmes blanches aux yeux bleus et au cheveux blonds sur le fleuve Amazone, ils furent tenus de se taire. Le Vatican contesta tous les rapports des chroniqueurs de la conquête espagnole d’Amérique du Sud, qui évoquaient des heurts avec des femmes guerrières. L’idée que des nations de femmes puissent exister heurtait la phallocratie de Rome.

                Au 20ème siècle, reprenant les rapports des chroniqueurs espagnols et par des recherches en Amazonie, le professeur Jacques de Mahieu et Hermann Munk ont démontré l’existence de femmes guerrières en Amérique du Sud. Les officiers brésiliens des affaires indigènes ont d’ailleurs retrouvé les traces de ces amazones. Sur la carte du 11ème siècle d’Amérique du Nord de Saemund Sigfusson est mentionnée la rivière des femmes. Cela laisse à penser que des amazones existaient aussi en Amérique du Nord. Ce type de société matriarcale ancestrale n’est pas propre à l’Amérique. Selon des travaux de M. E. Guignard, au 2ème millénaire avant notre ère, l’ensemble du bassin de la Marne était le territoire de femmes guerrières. Le terme « Marne » proviendrait de Marnnâ, Ma-runa, Maranna signifiant « fleuve des ogresses » ou « fleuve des compagnes guerrières » en langues proto-celtiques. Ces Amazones contrôlaient l’accès à la Seine : chaque navire devait leur payer un tribut. Ces femmes guerrières du 2ème millénaire avant notre ère, furent à l’origine des nations gauloises et sans doute germaines. On comprend ainsi mieux pourquoi les peuples celto-nordiques s’organisaient en sociétés matriarcales, les femmes y jouant un rôle central. Dans l’esprit celte et germain, les Amazones étaient les fondatrices ancestrales de leurs nations.

D’OU PROVIENT LE TERME AMERIQUE ?

                L’explorateur Amerigo Vespucci n’a pas donné son nom à l’Amérique. Ce fait est mentionné dans l’encyclopédie Larousse du 19ème siècle. Alors d’où provient ce terme ? Les indigènes appelaient l’Amérique « Amuriki ». Ce terme est mentionné sur une carte lydienne de l’Amérique du Sud que détenait Saemund Sigfusson (ci-contre). Amuriki en runes archaïques signifie « Royaume des géantes », riki est un terme qui donnera en allemand le terme Reich (empire, royaume). Le terme Amuriki est employé pour l’Amazonie aussi bien que pour tout le continent américain. L’Amérique est donc une terre protohistorique des Amazones.

CARTE ENIGMATIQUE D’UNE ATLANTIDE SUD

                Une carte de l’Amérique du Sud fut retrouvée dans une grotte du Groenland début du 11ème siècle. Elle fut depuis 1000 ans recopiée de multiples fois dans les confréries odinistes. Elle appartenait à Saemund Sigfusson et fut transmise à sa descendance jusqu’à M. E. Guignard. Nous avons pu reconstituer une ultime copie de copie, vestige de documents cartographiques ancestraux que le temps a détruit aujourd’hui.

                Il s’agit d’une carte de l’Amérique du Sud du 3ème ou 4ème millénaire avant notre ère. Les inscriptions sont en runes archaïques facilement déchiffrables aujourd’hui.

ALT HAF

                Le terme runique alt haf en haut à gauche de la carte, signifie « port des Atlantes », on peut aussi le nommer le « port des Anciens ». Selon notre compréhension alt qui veut dire vieux, ancien, fait toujours référence à l’Atlantide, à savoir le continent des Anciens. Cette carte représente donc une Atlantide Sud, postérieure au Grand Cataclysme.

CHRONOLOGIE DES EVENEMENTS

                Le planisphère de Dendérah en Egypte, conçu par des Atlantes, montre la position exacte du ciel au moment du Grand Cataclysme qui détruisit l’Atlantide. Selon les travaux de Albert Slosman, l’ancien continent fut détruit le 19 juillet 9792 avant J.-C. De ce continent migrèrent des Atlantes en direction de l’Amérique, d’autres en direction de l’Europe et de l’Afrique. L’océan Atlantique sera soumis à des séismes et des tsunamis le rendant impraticable durant des siècles.

                Les Atlantes accostant en Europe furent à l’origine de la civilisation proto-celtique. Les Atlantes arrivés en Afrique du Nord firent une très longue migration (l’exode) à travers le continent vers l’Est, pour s’installer définitivement en Égypte. Quant aux Atlantes rescapés ayant fui vers l’Amérique, ils refondèrent un cœur de civilisation dans l’hémisphère Sud. Cette carte énigmatique nous révèle une Atlantide Sud qui exista entre le 9ème et 4ème millénaire avant notre ère.

                Au 4ème millénaire, cette Atlantide Sud subit cependant le même sort que son ancêtre du Nord. S’ensuivit une migration des rescapés vers l’Afrique noire.

                En Guinée, au nord-ouest de Siguiri, une extraordinaire découverte fut faite par le géologue italien Pitoni. Sur une montagne de granit, un demi-portrait de femme a été taillé à même la roche. Du sommet de la tête au milieu du torse, cette statue mesure 150 m. Ce visage n’est pas de type africain.

                S’agit-il d’une réalisation atlante faite au 4ème millénaire avant notre ère, pour immortaliser leur survie en Afrique noire, après le cataclysme qui ravagea l’Atlantide Sud ?

EXPLICATIONS CONCERNANT LA CARTE

                Nous avons sous les yeux la configuration de l’Atlantique Sud tel qu’il existait jusqu’au 4ème millénaire avant JC. Au Nord, « le chenal de la déesse Var » allait sans doute rejoindre la Méditerranée. Le port le plus au Nord est naturellement nommé « port des Anciens » en souvenir du continent disparu. Tout au Sud, un isthme entre l’Afrique et l’Amérique forme un Océan Intérieur nommé « port des Dieux ». Une île centrale est nommée « Asgarth » ou « Asgardh » signifiant « jardin des Dieux ». Cette île est positionnée approximativement en lieu et place de l’île de Sainte Hélène. La cordillère des Andes nommée ici « montagne d’Odin » est bien plus petite que celle que nous connaissons aujourd’hui…

Suite du dossier publié dans Morphéus n°81

LES CITES ETATS ATLANTES

L’EXEMPLE DE TENOCHTITLAN

© Frédéric Morin avril 2017

Publié dans Morphéus n°81 mai-juin 2017