S’il est une chose qui ruine toute initiative salutaire pour le bien commun ce sont les logiques de pouvoir.

La certitude de voir prochainement se tarir les ressources fossiles fait flamber les violences au Moyen Orient, en Afrique et en Amérique Latine. C’est une compétition d’arrière garde pour s’approprier les dernières gouttes de pétroles garant de l’ordre social tel qu’il s’est instauré depuis des décennies. Pourtant les grands pétroliers vont péricliter dans les prochaines années, c’est inéluctable. Les nucléocrates français s’en réjouissent, ils pourront mieux faire passer l’idée que le nucléaire est la seule solution au problème énergétique.

Il existe pourtant d’autres solutions bien réelles.

Nous avons évoqué très rapidement dans Morphéus n° 6, le cadre théorique de l’énergie libre nous appuyant sur les travaux de Sakharov et de Jean Pierre Petit. L’existence physique de notre hyper-espace est une réalité. Le transfert même infinitésimal de matière de l’hyper-espace vers notre espace temps génère une énergie incommensurable, dépassant de loin le potentiel d’une centrale nucléaire. Le problème dans ce potentiel est de savoir si nous pouvons maîtriser ce phénomène. Force est de constater que nous le maîtrisons déjà avec des moteurs magnétiques et des générateurs à énergie magnéto-cinétique. Le rendement supérieur à un de ces moteurs n’est pas une lubie, un fantasme mais une réalité déjà commercialisée.

Le moteur de Yasunori Takahashi

Le moteur à aimants conçu par Takahashi a été monté sur un scooter équipé de 4 batteries de 12 volts par la société japonaise SCIEX. Les propriétés de cet engin testé par Chris Tinsley sont surprenantes par rapport aux moteurs à explosion. Le Sunday Times affirmait que ce scooter, avait une autonomie de 800 kilomètres. Par ailleurs Monsieur Takahashi émit l’idée que sur terrain plat et à vitesse constante, le moteur pourrait s’auto-entretenir presque indéfiniment. Émettre une telle hypothèse n’a de sens que pour une technologie légèrement sur-unitaire qui fait passer l’énergie statique d’aimants en énergie cinétique.

Les moteurs magnétiques de Kohei Minato

Minato : « Nous avons appris à l’école que les aimants sont toujours bipolaires et que par conséquent un mouvement d’induction magnétique finissait toujours par se verrouiller en état d’équilibre. Mais en ajustant avec soin la position des aimants et la synchronisation des pulsions vers le rotor on peut atteindre le point ou la répulsion entre rotor et stator (l’anneau magnétique extérieur fixe) est transitoire. Ce déséquilibre engendre une continuité du mouvement, au lieu d’un blocage ».

A partir des années 70 il commença ses recherches sur les moteurs magnétiques, pour aboutir à des prototypes puis à des produits aujourd’hui commercialisés au Japon.

Parmi ses inventions on peut citer : une sorte de lave-linge à tambour de 35 kilos alimentés par une simple pile qui tournent à 1500 tours minute silencieusement, un générateur magnétique permettant de tripler son flux électrique d’entrée. A ce propos Minato affirme qu’il ne transgresse pas les lois de la physique, il assure que la puissance supplémentaire inattendue est générée par la force magnétique des aimants permanents du rotor, un prototype de ventilateur, aujourd’hui vendu à 40 000 exemplaires pour une chaîne de supermarchés, un climatiseur pour voiture destiné à Nippon Denso, le plus gros fabriquant japonais de ce type d’appareil, etc.

Les moteurs Minato consomment à peine 20 %, de l’énergie nécessaire aux moteurs conventionnels. Ils restent froids au toucher et ne font aucun bruit mécanique ni électrique… Selon Minato, il est possible de coupler un générateur à la propulsion magnétique et de produire plus de puissance électrique qu’il n’en aura été injecté à l’entrée. L’efficience moyenne serait de 330 pour cent. Le système peut donc fournir en permanence un excédent de puissance. C’est une sorte de technologie vertueuse, plus vous consommez, plus vous produisez d’énergie, donc pour ne pas produire inutilement vous consommez moins.

Il est surprenant de voir ces inventeurs attribuer l’énergie sur-unitaire uniquement à la puissance des aimants. Cette démarche qui ne s’embarrasse pas trop de théorie, ou même de l’idée d’énergie libre aboutit à la réalisation pratique de machines sur-unitaires. Ils semblent se moquer de toute reconnaissance académique, n’entendent pas prétendre qu’ils rompent avec les principes de la physique classique et se gardent bien de mettre leurs projets dans les mains d’une multinationale.

Optimiser le potentiel sur-unitaire

Des réalisations techniques sur-unitaires sont déjà là même s’il n’y a pas encore de cadres scientifiques établis pour les recevoir, les comprendre et les valider. D’une certaine manière le mouvement perpétuel est une réalité dès lors qu’on procède à des transferts d’énergie entre deux états physiques différents et que l’on en récupère l’énergie. Existe-t-il un moyen d’optimiser ce potentiel sur-unitaire pour réaliser des générateurs d’énergie à haute capacité ?

Les systèmes de Minato et de Takahashi optimisent le phénomène d’attraction et de répulsion de aimants. Il est possible de coupler ou superposer les étages de rotors et de stators. Les différents étages sont solidaires par friction et le tout est lancé électriquement au départ. Dans la modélisation de Monsieur Patrice Bon, un courant électrique choisi est appliqué aux bobines d’excitation haute et basse (voir le schéma ci-contre). La fréquence de modulation appliquée à la bobine basse est de 278 hertz, la fréquence pour la bobine haute est de 1 480 hertz, selon des harmoniques calculées. Une fois lancé, une vitesse différentielle se met en place sur chaque étage du générateur selon une harmonique naturelle. Sur toutes les bobines externes du stator on récupère un courant alternatif haute fréquence, indexé à la vitesse de rotation des rotors. Ce système permet de récupérer l’énergie due à la différence de masse entre le l’électron et le proton soit un rapport de 1 850 fois. En clair, 1 watt introduit dans la machine restitue 1 850 watts sur une fréquence harmonique de 3 mégahertz. En électricité pure ce rapport serait de 400, soit une efficience sur-unitaire de 40 000 %.

Selon les schémas techniques de Patrice Bon,
33 Square Henri Dunand, 42400 Saint Chamond, tél : 04.77.31.98.13.

Réalisé en collaboration avec Gérard Pécoul et Frédéric Morin