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Les mystères du Sphinx seraient-ils sur le point d’être dévoilés ? De nouvelles sciences telles que la géologie, l’archéo-astronomie et l’exobiologie jettent une lumière nouvelle sur une énigme plusieurs fois millénaire…

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Controverse de West et Schoch

John Antony West, égyptologue et écrivain détermina que l’érosion du corps du Sphinx était due à la pluie et non au sable et au vent. L’érosion verticale des roches très dures indique que la pluie est tombée sur ce monument pendant plusieurs milliers d’années. Cependant, le Sphinx est situé en plein désert où il n’y a pas eu de pluies torrentielles depuis au moins 9 000 ans. Une érosion par la pluie n’avait donc jamais été imaginée.

Les travaux de West ont été repris par Robert Schoch, docteur en géologie et géophysicien de l’Université de Boston. Son étude minutieuse du Sphinx l’amène aux mêmes conclusions que West. L’érosion des parties anciennes visibles du Sphinx est due à l’eau et non au vent et au sable comme on le pensait jusqu’à présent. Sur le plateau de Gizeh, il est le seul monument à avoir subi une telle érosion. En conséquence, le Sphinx est d’une autre époque qui remonte à une ère climatique tempérée. Il ne peut être selon le docteur Schoch, contemporain des pyramides, il précède nécessairement la civilisation égyptienne de plusieurs millénaires.

flanc_sphinx.jpgSes découvertes et conclusions furent présentées devant 275 scientifiques le 7 février 1992 lors du Congrès Annuel de l’Association Américaine pour l’Avancement des Sciences. La prestation a convaincu les géologues mais elle a suscité une levée de boucliers des égyptologues.

Climatologie et Constellation du Lion

John Kutzbach paléo-climatologue de l’Université du Wisconsin a réalisé une modélisation climatique et comparé ses résultats à des relevés géologiques sur le terrain. Grâce à ses travaux, on sait à présent qu’il y a 10 000 ans, la région du Sphinx ainsi qu’une grande partie de l’Afrique étaient couvertes par de grands lacs, et soumises régulièrement à des pluies torrentielles. Si on s’accorde sur cette date climatologique, le Sphinx est nécessairement d’une période pré-égyptienne. D’ailleurs, s’il a été construit vers 10 500 avant J.-C., il se trouvait alors face à la constellation du Lion à l’Est. Cette constellation représente le félin dans la posture du Sphinx. Ce monument dans sa conception semble avoir été un lion fixant sa projection céleste d’après des études archéo-astronomiques. Cela implique qu’il doit avoir 12 à 13 000 ans et qu’il fut réalisé selon des règles et connaissances astronomiques d’une grande précision. Le mystère s’épaissit, car quelle civilisation du début de l’âge de fer a bien pu construire un tel monument ?

sphinx_ciel.jpgLa tête et le corps du Sphinx

Les choses se compliquent quand on examine le Sphinx de plus près. La tête est en meilleur état que le corps et proportionnellement trop petite. Si on tient compte des pattes avant du Sphinx et que l’on retrace ses proportions réelles on obtient un monument bien plus gigantesque (voir schéma ci-dessous). On peut donc imaginer que la tête a été retaillée plusieurs fois à travers les âges. Cependant ce monument n’a pu être construit à l’époque de Kephren, au plus, le Sphinx a été restauré sous son règne. La version officielle soutient qu’il s’agit de la tête du Pharaon Kephren réalisée en 2 500 avant J.-C.

Qu’en est-il en réalité ?

L’inspecteur Franck Domingo, de la Police de New York, expert américain en identification judiciaire, référence mondiale en cette matière, a étudié la tête du Sphinx ainsi que la tête d’une statue représentant le Pharaon Kephren, afin de savoir si les deux morphologies faciales concordaient. Or, Domingo est catégorique : la morphologie de la tête du Sphinx est très différente de celle de Kephren. Les yeux, la forme de la tête, le profil, la bouche, et le menton sont étrangers à la morphologie de la race blanche méditerranéenne. Contre toute attente, le Sphinx représente un pharaon de type négroïde (voir schéma ci-contre). Dieu est noir diront certains.

Sphinx_pharaon.jpgCette découverte éclaire un autre aspect des choses révélant pourquoi le nez et une partie des lèvres ont été détruites. Dans des dynasties de race blanche souvent en lutte de pouvoir, on peut imaginer que détruire les parties négroïdes de la face du Sphinx était politiquement essentiel. C’était une manière de s’assurer qu’aucun homme de race noire ne revendique le titre de pharaon. Par superstition ou par peur de la fureur de divinités ancestrales, les pharaons, soit, ignorèrent le Sphinx à certaines époques, soit en restaurèrent le corps sans jamais sculpter à leur effigie le visage, le laissant en l’état. Sous la civilisation égyptienne, le Sphinx était un mystère, tantôt craint, tantôt haï, tantôt admiré car il datait d’une époque ancestrale et pouvait potentiellement faire de l’ombre à la toute puissance de Pharaon.

Alors, la question demeure, qui a retaillé la tête du Sphinx à l’effigie d’un noir africain ? Si ces travaux ont été réalisés au tout début de l’ère égyptienne, alors la statue initiale pourrait bien être antédiluvienne.

Le Temple du Sphinx

Le temple du Sphinx est fait de blocs de pierres pesant jusqu’à 200 tonnes. La taille des pierres est parfaitement lisse et elles sont ajustées au millimètre près.

temple_cyclopeen.jpgComment, à l’époque de l’âge de fer, a-t-on pu agencer de telles masses ? A notre époque pour lever et positionner un seul objet de 200 tonnes avec précision il faut 5 à 6 semaines de préparation avec les grues les plus puissantes du monde. Si un autre bloc de 200 tonnes à 300 mètres doit être utilisé ; il faut compter pour ce second objet encore au moins 5 semaines de préparation. Pour donner un ordre d’idée, il nous faudrait 500 ans, avec notre technologie, pour positionner 5 000 blocs de ce type. C’est sans compter le temps nécessaire à la taille et à l’extraction de tels mastodontes.

Que penser de monuments comptant jusqu’à 2,5 millions de blocs comme Gizeh ? Si de tels monuments ont été pensés c’est qu’une technologie avancée en permettait la construction rapide. Les structures antédiluviennes ont cette caractéristique, l’assemblage de blocs gigantesques est une constante, comme on peut le découvrir sur le site archéologique sous-marin découvert en 1997 au large du Japon ou encore sur l’île de Pâques. (photos ci-dessous).

mur_ile_paque.jpgLa prédiction d’Edgar Cayce

Edgar Cayce prédit qu’une chambre serait trouvée sous le Sphinx. Selon lui, cette chambre recèlerait les archives d’une civilisation antédiluvienne technologiquement beaucoup plus avancée que la nôtre. Cette prédiction faite il y a 60 ans attira peu l’attention des scientifiques et pourtant. En 1992, des analyses sismographiques du sous-sol du Sphinx furent rendues publiques. Elles révélèrent qu’une cavité de 5 mètres sur 9, taillée dans la roche existait à l’emplacement même prédit par Edgar Cayce. Aujourd’hui, d’autres cavités et tout un réseau souterrain sous le plateau de Gizeh sont découverts au fur et à mesure. Certains affirment que le Sphinx cache l’entrée d’une vaste cité antédiluvienne souterraine nommée Gigal. La réalité semble rejoindre progressivement les mythes les plus fantastiques. Symbole de l’intelligence connectée aux rouages des forces naturelles et cosmiques, le Sphinx serait bien le gardien de connaissances révélant l’origine ancestrale de l’humanité portée par un savoir qui, aujourd’hui encore nous dépasse. Si tel est le cas, d’où vient ce savoir exceptionnel ?

Conférence au siège des Nations unies de Richard C. Hoagland (1992)

L’astronaute Edgar Mitchell un des hommes à avoir posé le pied sur la Lune considère que, si la géologie détermine que le Sphinx est beaucoup plus ancien que ce que nous pensions, il faut alors réviser notre conception de l’évolution humaine sur les 100 000 dernières années. Richard C. Hoagland, chercheur et écrivain scientifique va encore plus loin lors d’une conférence au siège des Nations Unies à New York. Reprenant les images de Mars de 1976 faites par la sonde Viking, il considère que le visage de Mars et les pyramides à proximité ne sont pas de simples jeux de lumière. L’analyse des structures géométriques pyramidales révèle des constantes mathématiques fondamentales (π, √ de 2 et de 3, etc.). Le visage est conforme à 99 % à la représentation artificielle intentionnelle d’un être. Cet être serait le miroir cosmique, l’écho martien du Sphinx de Gizeh. Certains d’ailleurs l’appellent le Sphinx de Mars. Pourquoi ?

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Le Sphinx est une représentation hybride Homme/Lion, Intelligence/Forces Naturelles. Or, selon les analyses de l’image du visage de Mars il en va de même. Si l’on procède à une symétrie axiale de la moitié du visage (voir schémas), nous obtenons pour la partie 1, un être au visage simiesque forme primitive d’harmonie, qui peut avoir existé il y a un demi million d’années selon Hoagland. Si nous procédons de la même manière avec la partie 2, nous obtenons l’image d’un lion. Cette caractéristique du visage de Mars est peut-être simplement le message des origines du Sphinx terrestre laissé à la postérité cosmique. Tel pourrait être une des origines du savoir des civilisations antédiluviennes peuplant la Terre il y a des centaines de milliers d’années. Si le Sphinx en est la dernière trace tangible, il doit alors être extrêmement ancien.

Lors d’une conférence à l’Université de Bradford en 1996, le Directeur Européen de la Mission Mars, David Percy avança l’âge de 237 000 ans pour le Sphinx.

Que reste-t-il de cette époque ?

Si des technologies très avancées nous ont précédé, pourquoi ne trouvons-nous pas des outils, machines, plans, objets volants, systèmes antigravitationnels ou d’excavation inédits ? Des calamités terrestres ont eu lieu diront certains et tout a été englouti. Cette réponse est peu satisfaisante car nous avons bien retrouvé des traces de dinosaures plus anciens encore.

Peut-être avons-nous une conception de la technologie trop étriquée. Ainsi, nous faut-il de véritables bombes volantes chargées d’hydrogène liquide pour nous arracher à l’attraction terrestre. Or, plus une civilisation est avancée moins sa technologie est perceptible, elle s’harmonise avec les lois et rouages cosmiques. Il nous faut donc imaginer un savoir où « science » et « spiritualité » fusionnent.

sphinx_merkaba.jpgLe Merkaba, abordé essentiellement sur le plan spirituel, dépasse ce cadre, en réalité. Il signifie littéralement champ lumineux (Mer), Esprit (Ka) et corps humain (Ba). La réunion des 3 peut transporter l’esprit et le corps physique d’un monde à l’autre. Pourquoi et comment ? Activé, le Merkaba engendre 2 champs électromagnétiques tétraédriques, deux pyramides imbriquées dont une inversée tournant sur le même axe mais en sens opposé autour de l’individu. L’esprit active ces champs, physiquement, au même titre que nous générons la réalité spatio-temporelle par l’interprétation de simples fréquences. Une fois activé et accéléré à un seuil lumineux, il isole littéralement l’individu des constantes physiques de son environnement. C’est le corps physique même qui n’est plus soumis à la gravitation. L’esprit pilote alors un véritable engin spatial individualisé. Il peut, à gré, passer de Mars à la planète Terre par exemple. La race simiesque décrite par Richard Hoagland a pu utiliser ce type de « transport » interplanétaire. Nous n’aurions alors comme trace de ce voyage, ni fusée, ni soucoupe, ni base de lancement ou centre de contrôle.

Si cette « spiritualité scientifique » ou « science spirituelle » se joue des constantes physiques de notre espace temps, alors excavation, transport de bloc de centaines de tonnes et constructions gigantesques étaient réalisables. Générer un champ antigravifique par l’esprit ou modifier la structure intime de la matière pour la découper à gré ne laissent que peu ou pas de traces technologiques. Les seules traces visibles sont les ouvrages titanesques tels que le Sphinx, son temple et des cités souterraines insondables.

Nous nous sommes tant attachés à la réalité matérielle, que nous en avons oublié notre potentiel quasi infini. Nous recherchons dans les techniques matérielles ce que notre propre esprit pourrait faire s’il pénétrait harmonieusement les rouages immuables des lois cosmiques. « En réalité, lever une montagne avec le gros orteil est facile » affirme le Bouddha dans le Saddharma Pundarika Sutra.

Frédéric Morin

Sources : NEXUS n° 33, sous les pyramides vestiges géants d’une science avancée, www.sens-de-la-vie.com, www.finart.be/UfocomHp/archeo.htm, documentaire ZDF Expédition Rätsel in Stein Die Sphinx, www.finart.be/UfocomHq/japzig.htm, documentaire NBC « le Mystère du Sphinx », Serpent in The Sky de John Antony West, Hoagland’s Mars vidéo : The Un Briefing, The monuments of Mars, A city of the Edge of Forever de Richard C. Hoagland, Two Third de David Percy.


LE VISAGE DE LA TERRE
« Un mythe vieux de 5 000 ans ! »

En Crète, on trouve une montagne qui a la forme d’un visage contemplant le Ciel. Ce site est parfaitement connu depuis la nuit des temps. Il s’agit du Mont Youchtas, au sud-est d’Héraklion. Pour les Etéo-crétois (vrais crétois), c’est le visage de Zeus contemplant son grand-père Ouranos. Vu sous un certain angle, il y a bien un profil, c’est incontestable. Le mythe crétois de la « naissance » de ZEUS implique son arrivée par la voie des airs, par la voie d’Ouranos (le Ciel), à travers son père Cronos, le Temps, jusqu’à la Terre, Gaïa. Ce mythe est, au moins, commun (si ce n’est fondateur) avec ceux véhiculés par toutes les religions de la planète.

Les crétois croient en une Vie dotée d’une « force supérieure » venue du cosmos qui naquit précisément en Crète. Certains ont donné à celle-ci les noms de divinités que nous retrouvons dans tous les panthéons terrestres.

Ce visage de Zeus est-il censé nous rappeler nos origines cosmiques lointaines ?

Un des anciens noms de la Crète est précisément « CYDONIA », nom choisi par la NASA pour la région du visage de la planète Mars. Sans doute une simple coïncidence…