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« Tout le monde devrait savoir que l’essentiel de la recherche sur le cancer relève, dans une large mesure, de l’escroquerie et que les grandes organisations de recherche sur le cancer négligent leur devoir envers ceux qui les soutiennent ». Linus Pauling, prix Nobel de chimie 1954 et prix Nobel de la Paix 1962.

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Le « dépistage » à tout va est devenu à la mode. Il existe ainsi des campagnes-promotions de dépistage qui font la fortune des laboratoires et les belles heures des médias qui n’éprouvent aucune gêne à nous rappeler plusieurs fois par jour qu’il est urgent de faire vérifier notre corps comme nous le faisons pour nos moteurs de voitures.

Mais le plus inutile et le plus dangereux des dépistages est celui du cancer du sein. À travers les médias, toutes les instances de santé incitent les femmes à faire, chaque année, une mammographie pour éviter ce cancer, mais personne ne signale à toutes celles qui vont se conformer à ces examens qu’ils comportent de nombreux risques.

Le Dr Henri Pradal, pharmaco-toxicologue, avait fort bien résumé la situation. Pour lui, « Il est facile de démontrer que la radiographie des seins de toute une population féminine particulièrement exposée au cancer provoque davantage de processus cancéreux qu’elle n’en dépiste ». D’autres médecins partagent ce point de vue.

« Le champ du cancer aux États-Unis est délimité par un monopole médical qui assure un flot constant de bénéfices pour les compagnies pharmaceutiques, les firmes de technologie médicale, les instituts de recherches et les Agences gouvernementales telles que la FDA, le National Cancer Institute, et l’American Cancer Society ». Cette déclaration vient de deux cancérologues réputés, le Dr John Diamond, membre du Royal Australian and New Zealand College of Psychiatry et ancien Président de l’Académie Internationale de Médecine Préventive, et le Dr Lee Cowden, de l’Université St Louis du Missouri. Tous deux sont bien placés pour savoir de quoi ils parlent.

Une étude, publiée le 20 octobre 1993 dans le Journal of National Cancer Institute, montre une augmentation très nette du cancer du sein après les traitements par rayons de certaines maladies bénignes du sein chez les femmes âgées de plus de 40 ans au moment des premiers traitements.

Depuis 1995, le Dr Samuel Epstein, président de la Coalition pour la Prévention du Cancer, Médaille d’Or de l’Académie de Médecine Albert Schweitzer, affirme en s’adressant aux femmes : « Quoi que l’on vous dise, refusez les mammographies de routine, particulièrement si vous êtes en pré-ménopause. Les rayons augmentent vos chances d’attraper un cancer ».

En effet, la pratique annuelle de deux mammographies sur chaque sein pendant une période de dix ans provoque une exposition à 5 rads pour chaque sein, ce qui correspond à la très forte radiation subie par les femmes qui se trouvaient à un kilomètre et demi de l’endroit où furent larguées les bombes atomiques sur le Japon.

Pour Epstein, ajoutées à une angoisse inutile, les mammographies répétées augmentent les risques de cancer. « Des études récentes basées sur les dix années précédentes indiquent une augmentation très nette des cancers quelques années après le début de ces examens fréquents, ce qui confirme la grande sensibilité des seins en pré-ménopause et l’effet carcinogène des radiations ».

Extraits du magazine Nexus n° 71, publié dans Morphéus n°63