Nous sommes à la veille de mutations et de transformations telles que nos conceptions et nos perceptions du monde s’en trouveront bouleversées. Tenter de comprendre ce qui a pu forger les civilisations depuis la protohistoire est essentiel à la compréhension de notre futur proche. Il ne s’agit pas d’exhumer des éléments de notre Antiquité par curiosité ou pour quelque sensationnalisme. Mais il s’agit de comprendre comment est initialisée ou réinitialisée une civilisation planétaire.

Nos ordres sacerdotaux contemporains

L’ascèse de nonnes ou prêtres est censée forger des êtres d’une grande pureté. Quand l’hypocrisie et les faux semblants ne sont pas à l’œuvre, c’est un début de voie de réalisation. Des êtres d’une haute qualité morale, doux, et sains sont ainsi obtenus. Ces individus encodent dans leur ADN ces bontés humaines cultivées au fil de leur vie. Cependant, l’organisation sacerdotale actuelle impose qu’ils meurent sans avoir de descendance. Si cela est compréhensible pour quelques uns, en revanche appliqué à tous, cela engendre une aberration. En effet, les meilleurs éléments humains qui encodent génétiquement d’authentiques vibrations d’élévation spirituelle ne transmettent pas ces hautes qualités à une descendance. Seuls ceux qui n’ont aucune spiritualité véritable procréent. Il en résulte un abaissement global des qualités humaines à l’échelle planétaire, une dégénérescence morale, spirituelle, culturelle et in fine génétique. A l’inverse, la pensée protohistorique des ordres sacerdotaux procède d’un véritable eugénisme spirituel. Pour le bien et l’élévation globale de l’humanité, seuls ceux qui ont de très hautes qualités morales doivent avoir une descendance prolixe.

L’ordre des « Vierges »

Les ordres sacerdotaux millénaires de « Vierges » avant la Chrétienté étaient le centre de toute la civilisation planétaire aussi bien en Amérique, en Afrique, en Asie qu’en Europe. Elles cultivaient une pureté et une discipline spirituelle très poussée. Une « Vierge » devait avoir le don de seconde vision. Cette qualité permet de visualiser les canaux et les corps subtils de tout être. Toute infestation égrégorique était scrupuleusement étudiée et détruite par des formes d’exorcismes ciblés, liés à des facultés psychiques. Ainsi une « Vierge » n’est authentiquement « Vierge » que si tous ses corps et canaux subtils sont parfaitement purs, sans tâche égrégorique, en somme immaculés.

Une physiologie parfaite

Tout défaut physiologique était considéré comme un défaut de fonctionnement des canaux subtils, des méridiens ou un début de maladie… Pour y remédier, il fallait pratiquer une ascèse, un exorcisme ou une thérapie subtile. La beauté du corps était cultivée comme un art ultime. Elles étaient également l’équivalent de gymnastes, d’athlètes, de thérapeutes ou de puissantes guerrières redoutées comme les Amazones par exemple.

La sexualité sacrée protohistorique

L’abstinence telle que pratiquée et la liberté sexuelle contemporaines sont toutes deux aberrantes. L’abstinence relevant d’une contrainte morale entraîne souvent des déviances cachées. La liberté sexuelle engendre une totale perte de conscience de l’amour sacré. Les deux procèdent d’une chute spirituelle programmée de l’humanité.

La sexualité protohistorique était pratiquée comme un art visant à bonifier le patrimoine génétique humain. L’union sacrée d’une « Vierge » et d’un homme intègre l’ascèse et la purification subtile des deux êtres préalablement. Développant leurs aptitudes psychiques chaque « Vierge » avait naturellement la capacité de se projeter dans l’astral, recherchant l’homme qui pourrait lui convenir. Une fois trouvé, elle procédait au nettoyage de ses corps subtils à distance, activant ses capacités psychiques. Elle s’unissait alors à lui avec son corps astral. Cette union purificatrice élevait spirituellement les deux partenaires. Cette pratique figure dans la tradition druidique, celto-nordique, indoue, taoïste, bouddhiste et de manière très cachée en Afrique.

Le couple sacré ainsi constitué passait par le feu des épreuves du monde physique durant plusieurs années. Alors seulement une rencontre physique s’avérait possible ou non. La virginité de la femme, exigée lors du mariage est issue de cette tradition cachée.

La procréation sacrée

Toute purification subtile encode vibratoirement l’ADN des êtres. Or, la rencontre de deux êtres ainsi purifiés engendre une lignée bonifiée. Selon la tradition, l’amour physique sacré engendre une fusion des corps subtils et attire une âme très élevée dans les mondes célestes. Cette incarnation sur Terre vise à promouvoir une civilisation qui va progressivement s’élever spirituellement. On comprend ainsi mieux le caractère sacré que revêtait tous les ordres sacerdotaux féminins durant des millénaires. On peut aussi extrapoler, en affirmant que toute planète peuplée d’être intelligents féminins et masculins procède de cette manière pour garantir son élévation vibratoire jusqu’à obtenir un collectif spirituel en constante évolution. Le symbole créateur du Yin et du Yang aussi bien représenté dans la cathédrale de Chartres que dans des temples taoïstes est la plus parfaite illustration de cette voie de réalisation universelle…

La sexualité sacrée perçue comme une débauche

Le kama sutra est perçu par certains comme une débauche et par d’autre comme un jeu sexuel exotique de tradition indienne. Il n’est évidemment ni l’un, ni l’autre. Chaque acte est réalisé en vue de nettoyer un méridien, des nadis, ou une partie spécifique du corps subtil. Si elle est utilisée dans le cadre d’une ascèse et à bon escient, la sexualité n’est qu’un outil que nous offre la création pour nous bonifier. Par ailleurs, sur beaucoup de représentations figurent des accouplements astraux. Là encore, il faut pouvoir faire les distinctions nécessaires de ce qui nous a été transmis, à défaut tout est compris de travers. Ainsi, la sexualité peut être purificatrice par son feu, orienté sur des impuretés subtiles. Ces arts et connaissances sont issues des cercles multi-millénaires de « Vierges ». La sexualité sacrée est protohistorique. Elle procède d’un instinct universel visant à pratiquer naturellement un eugénisme spirituel. Ce dernier permet d’aboutir au plus haut patrimoine génétique possible en vue de servir l’ascension civilisationnelle…

Temple d’Artémis

Le temple d’Artémis à Éphèse est appelé Temple de Diane par les Romains (en grec Artemísion, en latin Artemisium). Il est dans l’Antiquité l’un des plus importants sanctuaires d’Artémis, déesse grecque de la chasse et de la nature sauvage. Il était considéré dans l’Antiquité comme la quatrième des Sept Merveilles du monde.

Ce temple est également considéré comme un des premiers établissements bancaires au monde : « le sanctuaire disposait de ses propres finances et faisait fonction de banque. Il était inviolable et le droit d’asile était accordé à ceux qui se plaçaient sous sa protection ».

Le site du Temple était occupé dès l’âge de bronze vers -3000 avant J.-C. par des Amazones. Callimaque, dans son Hymne à Artémis attribue l’origine du sanctuaire d’Ephèse aux Amazones :

« Les belliqueuses Amazones t’élevèrent, jadis une statue, sur le rivage d’Éphèse, au pied du tronc d’un hêtre ; Hippô accomplit les rites et les Amazones, reine Oupis, autour de ton image dansèrent d’abord la danse armée, la danse des boucliers, puis développèrent en cercle leur ample chœur ; […] Autour de cette statue, plus tard, on construisit un vaste sanctuaire ; la lumière du jour jamais n’en éclaira de plus digne des dieux ni de plus opulent …] ».  Callimaque , Hymnes III à Artémis v. 237-250

Le premier temple de pierre sera construit au 8ème siècle avant J.-C. Détruit par une inondation, sa reconstruction sera financée par Crésus, le riche roi de Lydie.

Le temple sera définitivement fermé, comme tous les autres temples païens, par l’édit général de Théodose Ier en 391 après J.-C. En 401, il sera définitivement démantelé. Les « Vierges » des sanctuaires seront violées pour leur faire perdre leur statut et détruire leur ascèse. Généralement, elles auront le choix entre la mort ou la prostitution aux abords des anciens temples dans des maisons domestiques. Ainsi se termina un culte vieux de plus de 3000 ans. (source Wikipedia).

La Maison de la Vierge Marie

La « maison de la mère-Marie » ou la « porte de la Toute-Sainte ») est un sanctuaire catholique et musulman sur la colline de Bülbül Dag (« mont Rossignol ») près d’Éphèse (aujourd’hui en Turquie). Une tradition Assyrienne jacobite raconte que Marie fut emmenée en ce lieu par Jean l’Évangéliste après la crucifixion du Christ, fuyant la persécution à Jérusalem. Jean fit construire une petite maison où Marie demeura jusqu’à son Assomption. Le lieu de pèlerinage actuel est une église byzantine du 13ème siècle sans doute construite à l’emplacement où Marie résida jadis. (Wikipédia)

Selon le chercheur Maurice Guignard, la Vierge Marie était une « Vierge » du Temple d’Artémis à Ephèse. Le culte d’Artémis était très largement répandu et respecté en l’an zéro et au-delà. Il constituait encore un refuge inviolable à l’époque. Quoi de plus naturel que d’y retourner pour une ancienne adepte en danger. Cela nous permet de comprendre quelle était la spiritualité de la Vierge Marie avant qu’elle n’enfante. Selon la tradition d’Artémis, elle ne pouvait mettre au monde qu’un être exceptionnel, un être hautement céleste…

Jésus et Joseph

Selon Alexandre Bertrand spécialiste de l’antiquité gauloise au 19ème siècle, le druidisme s’étendait jusqu’en Thrace. Or Ephèse était intégré au royaume de Thrace. Il est donc logique de penser que le culte d’Artémis a une origine druidique.

La déesse Evai et le dieu Esus constituent le couple divin gaulois protohistorique.

La déesse Evai donnera avec l’hébreu à l’envers le « iavé » de la révolution patriarcale hébraïque.

Le dieu gaulois Esus (esus) deviendra le Zeus (zeus) grec.

La déesse Evai s’unissant au dieu gaulois Esus donne l’union Evai/Esus. En déplaçant le « i » on obtient l’union Eva/Iesus, c’est-à-dire Jésus. Cela signifie que le nom Jésus ne fut pas choisi au hasard. C’est un terme crypté qui rappelle l’origine druidique du Christ. Par ailleurs, ce terme peut signifier que le Christ est né dans la ville sainte d’Ephèse, en l’Artémision. L’étable sacrée serait donc le temple d’Artémis à Ephèse. (Ephézus = Ephetus) translitéré en latin effetus signifie « qui a enfanté ». Effetus vient de fetus qui signifie foetus. Ephèse est donc la ville de l’enfantement des êtres saints.

Le nom de Joseph n’est également pas le fruit du hasard. En grec Joseph s’écrit « iozefe » se prononçant « Iosephe ». Ce terme grec lu à l’envers donne « efezoi » soit « Ephesoï » précisément le nom de la ville d’Ephèse en grec. On retrouve encore un jeu de mot ou de prononciation qui indique la filiation d’Ephèse de Iésus/Jésus.

Ce jeu verbal de codage ou de cryptage par permutation ou lecture à l’envers est constant dans le grec ancien, l’hébreu ou la tradition runique. C’est en s’immergeant dans l’état d’esprit d’alors que l’on peut dévoiler ce qui était hermétique depuis 2000 ans…

© R. Skotarek & Frédéric Morin – 12 déc 2018

publié dans Morphéus n°91 janvier 2019
Nota : nous n’avons pu mettre les caractères grecs sur cette page (bug ?), se référer au journal, merci de votre compréhension…