Alan Yu, ancien lieutenant-colonel du ministère de la Défense nationale de Taiwan, affirme que les Etats-Unis n’ont pas seulement développé un système opérationnel de contrôle mental, mais ont également distribué des modèles techniques aux pays alliés. Yu déclare que de telles machines constituent une grande menace pour les droits de l’homme et le mode de vie américain. Il les appelle  « machines à lire dans l’esprit ».

Yu écrit qu’il existe deux sources d’informations détaillant l’existence de la « Mind reading machine ».

Première source

Dans les années 1970, le South China Morning Post a rapporté que l’université du Maryland avait inventé une machine à lire dans les pensées. Le but initial de cette initiative était d’aider les autorités à enquêter sur les accidents graves de voiture. Il devait être utilisé sur les personnes grièvement blessées pour obtenir leur version des faits sur la façon dont l’accident avait eu lieu.

Au printemps 1984, Yu était lieutenant-colonel au sein du département de la Défense nationale de Taïwan. À ce moment-là, il a lu un document classifié issu du ministère dans lequel il avait servi. Le document indiquait que le département de la police militaire de Taïwan avait acheté plusieurs Mind Reading Machines aux États-Unis (à Taïwan, on les appelait « Psychological language machins »). Le document était une commande de pièces détachées aux États-Unis pour réparer plusieurs machines défectueuses. Ces machines utilisent des micro-ondes pour transmettre des messages vocaux directement dans le cerveau humain, ainsi que des ondes radios pour hypnotiser la cible ou changer ses pensées.

Yu rapporte qu’avant sont départ, cette machine était devenue l’arme la plus efficace pour les services de sécurité de Taïwan.

Seconde source

En 1993, Defense News a annoncé que le gouvernement russe discutait avec son homologue américain de transfert d’informations techniques pour des équipements connus sous le nom de « acoustique psychocorrective ». Les Russes prétendaient que ce dispositif utilisait une transmission d’ondes de commandes spécifiques cachée dans le bruit blanc statique, formatant le subconscient humain sans perturber les autres fonctions intellectuelles. Les démonstrations de cet équipement ont donné des résultats encourageants après moins d’une minute d’exposition. Il a été capable de modifier le comportement de sujets récalcitrants.

Ces technologies psychotroniques de modification des pensées et du comportement humain sont gardées secrètes pour les populations civiles. En revanche, leur transfert en direction d’états, même déclarés ennemis sur le papier, démontre une coordination mondiale des modes opératoires de contrôle psychique des citoyens partout sur la planète. Il s’agit d’une orientation technologique, au-dessus des nations, visant à contrôler les cerveaux cybernétiquement, dans la perspective d’un nouveau monde psychotronique globalisé. Un tel consensus supranational met en péril la pensée et la spiritualité humaines dans tous ses aspects.

À terme, privée de liberté psychique, l’humanité ne peut que s’éteindre. L’exposition permanente à de tels flux électromagnétiques est létale pour les plantes, les insectes, les animaux et les hommes. Gageons que, dans un sursaut d’instinct de survie, une minorité d’hommes brisera ce consensus mortifère afin d’offrir un avenir possible à la vie sur Terre.

Mike Tate
independent.academia.edu
trad. & adaptation Morphéus

Morphéus n° 108 novembre 2021