Ce A particulier, losangé, est abondamment représenté dans les enluminures des manuscrits du haut Moyen Âge (livres de Kells, Lindisfarne, Lichfield, Durham, Berne).

Sur les évangéliaires du haut Moyen Âge comme celui de Lindisfarne, l’intérieur du losange est coloré en vert émeraude. C’est un élément de l’ancienne science traditionnelle féminine qui a traversé le temps. Le A losangé est le symbole d’une dame dont le ventre accueille l’énergie céleste pour engendrer un enfant divin. Le A losangé est donc une désignation mystique de la mère haute (mère-haute = émeraude), par sa capacité à engendrer des envoyés divins issus du paradis polaire. Elle est associée aux radiations vertes de l’émeraude. En Gaule, il s’agissait des prêtresses de Frigg. En Grèce, il s’agissait des prêtresses d’Artémis et de Sophia.

La Dame du losange

Losange est l’anagramme du grec ancien Ángelos (Ἄγγελος, messager céleste). La dame du losange peut donc se traduire par « la dame de l’ange ». C’est une référence à la capacité de la prêtresse à engendrer une haute naissance : « un ange ». Cette capacité traduit sa qualité de « mère divine ». En Europe occidentale, durant le haut Moyen Âge et plus tard, la « mère divine », « haute dame » (odd-dam, odd = triangle en vieux norrois) était aussi la prêtresse druido-odiniste qui appartenait à la société du triangle d’Odinn…

© extraits Romuald Skotarek

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